Le box de Bounty

Après avoir rangé mes courses, je reviens aux écuries et plus particulièrement dans le box de Bounty. Je le caresse et le panse rapidement, histoire de lui retirer la paille qui s'était acrochée quand il s'était couché.
Je passe à la sellerie où je retrouve mes affaires toutes prêtes comme je les avais préparée.
Je prépare donc mon cheval et l'emmène à la carrière.
la carrière mixte

Je rentre Bounty dans son box et lui retire son licol, que je vais poser au clou près du box. Je donne sa nourriture à Bounty et vais chercher son matériel.
la sellerie
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De retour aux écuries, je pose tout le harnachement sur la porte du box et je panse Bounty avec beaucoup de soins. Je démèle de mon mieux sa queue et sa crinière avec mes doigts. Tout ça mélé de caresses, de bisoux, ect. Après avoir finit de curer les pieds, je bride mon étalon qui prends le mors sans difficulté. Je le selle et lui pose ses protections de saut. Il est assez calme, peut-être a-t-il compris que c'était notre dernière journée d'entraînement. Je me prépare de mon côté et sors Bounty de son box pour une ultime séance de saut d'obstacle.
la carrière d'obstacle

Je rentre Bounty dans son box. Il a à nouveau relevé la tête et hennit sans cesse. Je sens que la cavalière qui nous suit est de plus en plus gênée. Elle me regarde furtivement au-dessus de la porte du box de mon étalon. Je desselle celui-ci, retire ses protections et le débride. Je pose tout à côté de l'étrangère qui me regarde faire sans bouger ni ouvrir la bouche, ce qui a le don de m'énerver. Je rentre dans le box de mon chewi et commence à le panser avant de me retourner vers la jeune fille rousse.

- Excuse moi, mais j'ai pas bien compris ce que tu faisais là.

Me rendant compte de ma bourbre, car la cavalière était encore plus mal à l'aise, et consciente de ne pas m'être montrée trop sympas, je reprends :

- Désolée, je me suis laissée allé.

Je vois les lèvres de l'interlocutrice de mon monologue bouger discrètement.

- Pardon, je n'ai pas entendu.
- Je suis vraiment désolée pour tout à l'heure.
- Comment ça ?
- Oui si, euh, Bounty ?
- Oui, c'est ça.
- Si Bounty a un peu trop remué, c'est à cause de moi, j'ai amené ma jument.

Une ampoule s'éclaire au dessus de ma tête en faisant tilt (au sens figuré bien sûr, je doute que les lumières des écuries commencent à dijoncter comme ça).

- C'est pour le concours ? Et bien, toi et ta jument êtes arrivé à bon port. Bienvenu au Haras du Fer Argenté. Je m'appelle Jump, me présentai-je en tendant une main.
- Anaïs. Je suis contente d'être tombée sur toi, répondit-elle plus du tout gênée en me serrant la main. La directrice de notre haras, Petpète-les-oies, nous a dit de te trouver toi ou les deux directrices. Ton cheval est magnifique, il s'appelle comment ? Il est de quelle race ? Ma jument c'est une trakehner, elle est hyper sympas.
- C'est Bounty, c'est un pur race espagnole.

Tout de suite, Anaïs entre dans le box en appelant mon étalon et commence à le caresser et à vouloir prendre son encolure dans ses bras. Bounty recule sous cette tendresse un peu trop vive à son goût, ce qui a le don d'effrayer la cavalière.

- Il est assez peureux.
- Il n'en donnait pas l'air dans la carrière.
- Il n'en donne jamais l'air devant un public.

Je sourit et caresse doucement les naseaux de mon cheval qui est tout de suite bien plus en confiance.

- Vous vous entendez bien. Moi, avec Lydia des Ecrins, c'est ma jument, c'est la symbiose. En plus elle est hyper sympas...
<Tu te répète>
-... et elle est très bonne sauteuse. Mais le tien aussi, bien que la race des trakehner est meilleure normalement. Il faudra que je te la montre, elle est bai foncé, je fais souvent croire qu'elle est noir mais on ne me crois pas tout le temps, c'est pour ça, comme tu as l'air expérimentée et que tu verrai tout de suite la bonne couleur, je préfère ne pas te le faire croire pour que tu ne pense pas que je sois inexpérimentée...
- OK ok ! Stop.
<On m'a dit que j'étais bavarde, j'espère que ce n'est pas à ce point.>
- Désolée.

Et la revoilà toute gênée, au moins, ça me laisse le temps de respirer. Elle sors du box au plus grand plaisir de Bounty que je soupçonnais de préparer un plan pour l'en expulser. Je finis de le panser et lui donne sa ration de granulé. Après avoir soigneusement refermé la porte du box, je range mon matériel à la sellerie, talonnée par Anaïs.
la salle à manger commune

En arrivant au haras, je constate que les autres concurents ne sont pas encore arrivés. Je me glisse donc dans le box de Bounty et après deux ou trois caresses, je retire le crottin et la paille sale, les remplaçant par de la fraîche et propre. Je reste tenir compagnie à mon cheval jusqu'à entendre le bruit d'un moteur et de l'agitation.

Je sors des écuries et arrive dans la grande cour principale. Un camion vient d'arriver et déjà plusieurs cavaliers et cavalières en sortent pour se précipiter vers l'arrière. Curieuse de voir la tête des nouveaux chevaux j'y vais moi aussi. Neuf chevaux de couleurs, races et tailles variées descendent un par un. J'aide avec les membres du Haras du Fer Argenté à conduire les équidés aux boxes.

Voir cette arrivage, me fait pensé que je ne sais pas avec qui je doit partager ma maisonnette. Je file donc au bureau public et y trouve la liste. Une certaine Faustine du Haras des Pommés a son nom d'inscrit près du miens.
<Chouette, il n'y a plus qu'à savoir qui c'est.>
En voyant qu'il y a une liste, à peu près tout le monde se jete dessus.
Pour respirer, je m'éloigne un peu. Une fois que j'aurai trouvé Faustine, je lui ferai visiter le haras et je montrai.

D'ailleurs, en parlant de chevaux et d'agitation, cette-dernière ne semble pas leur plaire. On entend les coups de sabots contre les portes comme si une voisine du dessous tapait le plafond avec son balai. Au fur et à mesure, je vois des petits groupes se former, dont celui d'Anaïs qui semble déjà saouler sa nouvelle "amie".

- C'est toi Jump ?

Je me retourne pour me trouver face à une fille d'à peu près mon âge, les cheveux blond noué dans une courte queue de cheval.

- Euh ? Oui.
- Je me disais bien t'avoir reconnu. Je suis Faustine, je crois qu'on va partager ta maison pour la durée du concours.
- Salut je suis Jump...euh, mais tu le sais déjà *la tête toute rouge de confusion*. D'ailleurs, d'où tu me connais ?
- C'est toi qui a gagné la course avec Bounty, moi et ma jument avons été dans les premiers que tu as doublé, d'ailleurs, tu a fait une sacrée remontée.
- Ah euh, merci. Oui, Il aime bien l'attelage.
- Cyan préfère le dressage.
- Tu veux que je te fasse visiter ?
- Oui, s'il-te-plait, et j'aimerais aussi pouvoir déposer ma valise.
- Bien sûr, suis- moi.

Faustine et moi partons donc pour les maisonnettes. Je dois dire que je suis assez contente de l'attribution faite par Sprint. Je me demande comment sont ceux qui partageront leur toit avec les autres du haras.
Je fais visiter ma maisonnette à Faustine, sauf ma chambre, et l'emène faire un tour du haras. Après un goûté à la salle à manger commune, je regarde ma montre et me rends compte qu'il est déjà 5h moins le quart.

- Je vais préparer mon cheval, je comptais faire du cross cette après-midi. Peut-être que, comme tout le monde s'installe, j'aurais une chance de l'avoir.
- J'aimerais aussi, ça ne te dérange pas si on monte ensemble ?
- Non. Bien au contraire, du moment qu'on évite de se rentrer dedans. Et puis, on apprend souvent en regardant les autres. On se retrouve là-bas vers 5 heures. Tu vois où c'est ?
- Oui, je pense que ça ira, au pire je demanderai mon chemin.
- Alors à plus.

Je me sépare de Faustine, avec qui j'ai très bien sympatisé, pour rejoindre Bounty. Je le panse et le selle, me disant que les nouveaux ont sûrement une mini sellerie pour eux. Après avoir posé le sprotection à mon bel étalon, je m'équipe avec ma bombe, mes gants, ma cravache et mon gilet de cross.
le parcours de cross

Faustine est repartie avec Cyan vers les box en tente. De mon côté, je ramène Bounty dans son box en dur. Je le déselle et le panse. Comme il sue pas mal, je le bouchonne mais je sens que mon chewi a bien besoin d'un petit rafraîchissement. Je ramène mon matériel à la sellerie, constatant que la fin d'après-midi est assez chaude pour ce premier jour d'automne. De retour aux écuries, je passe donc son licol à mon étalon et l'emmène à la douche, profitant en m^me temps pour faire le "grand nettoyage".
le coin douche

Il est à peu près 8h20 quand j'arrive aux écuries.
Je prends le licol de Bounty et vais le chercher au paddock. Je le trouve assez remuant durant le trajet qui nous mène jusqu'aux écuries.

- Oui je sais mon beau, aujourd'hui on a un concours. Mais il faut te calmer maintenant.

Bounty connait très bien mon rituel d'avant-concours. D'abord, je commence à l'entraîner sur une discipline en particulier. Vient ensuite une balade qui annonce une arrivée proche de concours et enfin, si Bounty doit passer une nuit dans le paddock, c'est qu'il y a concours dès le lendemain. Il le sait mon petit chéri, mais aujourd'hui il est nerveux.

- C'est à cause de toutes ces juments qui viennent de partout. Allez calme-toi. Si tu es sage, ce soir tu auras droit à une belle grosse pomme.

Cela ne calme pas vraiment l'étalon qui pourtant semble attiré par cette perspective de friandise. Je lui donne sa ration puis me mets à réfléchir à comment le toiletter. Pour la queue pas de soucis, c'est une tresse de queue mais pour la crinière, c'est une autre affaire. Déjà, il n'y a pas le droit de pionter, ensuite, j'aurais aimé faire une tresse d'étalon mais si je veux la garder pour le dressage également, elle risque de s'éfilocher. L'idéale serait une tresse en filet, mais je n'ai pas vraiment envie d'en voir une sur Bounty aujourd'hui. Je pense trouver la solution. J'ai vraiment envie de faire une tresse d'étalon, alors je vais la faire et mettre du gel pour chevaux pour qu'elle tienne.

Comme Bounty a finit son repas, je le panse bien soigneusement. Je passe l'étrille, puis le bouchon, la brosse douce et enfin l'époussette. Je prends bien soin de la tête et des membres. Je cure les pieds et comme j'ai encore plus d'une heure avant de passer à l'épreuve de présentation, je les graisse. A l'aide d'un spray, je démèle parfaitement queue et crinière. Bounty brille de milles feux, mais je dois maintenant le tresser. Je commence par la queue. Je retire quelques mèches de crin en trop sur le couard et commence la tresse africaine. Je la fait sur un peu moins d'une trentaine de centimètres. Avec les mèches restantes, je fait une tresse toute simple qui descendre contre le crins restés libre. Je passe un peu de gel en spray. Comme Bounty est habitué au spray du démélant, celui du gel ne le gène pas du tout.

Je m'attaque ensuite à la crinière, la tressant avec soin en partant du haut.

Je mets à nouveau du spray pour faire tenir. Je rajoute du foin dans le râtelier et laisse Bounty attaché dans son box, pour éviter qui ne baisse trop la tête ou s'allonge. Je me change chez moi et reviens rapidement aux écuries, en passant par la sellerie où je prends le filet. Je détache Bounty et nous partons vers la carrière de concours.
les lieux de concours

Bounty est très heureux de retrouver son box. Le pauvre, il imagine sans doute déjà que le concours est fini. Il se montre tellment fière et content de lui, que je ne veut pas faire retomber sa joie, même si je sais qu'il est très friant de concours. Le dressage n'attirant pas grand monde, le public n'était pa sabondant aujourd'hui, mais demain, ça sera une autre paire de manche.
Je déselle et débride Bounty et vais ranger le tout à la sellerie, ça fera déjà ça en moins pour le groom. Le pauvre, il doit se casser le dos à la tâche.
De retour aux écuries, je panse mon étalon et lui passe le licol pour une douche.
le coin douche

Je mets Bounty dans son box avec sa ration de granulés. Je retire son crottin du box et remets du foin dans le râtelier. Je vérifie l'abreuvoir automatique et file à la carrière d'obstacle pour préparer notre exercice de la matinée. En rentrant aux écuries, je croise Anaïs qui a la ferme intention de s'entraîner à fond sur le saut dans le manège, le froid était trop froid pour elle (pouratnt elle aussi elle habite la Bretagne). Au moins, ça me laisse la carrière de libre. Je préviens Bounty avant d'entrer dans son box et je le panse.
Pour rattraper sa nuit passée au paddock, l'étalon a trouvé drôle de se recouvrir le plus possible de boue. Et quoi de plus facile quand il pleut ?
L'étrille dégage donc un énorme nuage de poussière qui me fait tousser. Bounty sursaute légèrement mais je le rassure rapidement. Je finis le pansage après de nobreux efforts, par le currage des sabots.
J'enlicole Bounty et l'emmène dehors. Cela l'étonne, normalement concours veut dire entraînement. A moins que ce soit rendez-vous ou thalasso, après tout, tout le monde peut se tromper, y compris les cavaliers, et il a peut-être dû mal entendre ce que je lui avait dit. Il me suit donc, curieux de notre programme.
la carrière d'obsctacle

Je mets Bounty dans son box et lui retire son licol. Je lui donne sa ration et le laisse à son repas.
(très court je sais)
le centre commercial

J'entre dans le box de Bounty et lui passe un coup de bouchon rapide. Je vais voir le groom, pour lui confier de m'apporter plus tard mon matériel sur le lieu de concours et j'enlicole mon étalon.
Je le laisse brouter non loin des box-tentes,e n attendant Faustine. Dès qu'elle apparaît, enfin plutôt dès que Cyan, sa jument, apparaît, Bounty relève la tête et prends la pause style "non, non, je ne broute pas, je suis trop classe pour ça."
Nous rions et nous dirigeons vers "l'espace concours", moi ayant déjà un peu plus de mal que Faustine à contrôler mon cheval qui ne pense qu'à parader.
les lieux de concours

Je donne sa ration de granulés à Bounty et refait très rapidement son box. Je lui donne du foin frais et défais ses coiffure, retirant soigneusement le peu de laque en brossant. Je m'apprête à lui passer le licol pour l'emmener au pré ou dumoins au paddock mais j'entends soudain la pluie tomber sur le toit. Je laisse Bounty dans son box et vais jeter un oeil. Il s'est mis à pleuvoir très fort. Je retourne dans le box de mon chewi à qui ce bruit ne plait pas du tout.

- C'est passager, ça va se calmer. mais par contre, je ne vais pas te laisser dehors. D'autant plus qu'il y a un concours demain matin encore.

Bounty souffle avec ses naseaux l'air de dire "Encore ?".

- Et oui mon beau. Mais demain le cross ne risque pas d'être top-top.

Je file à ma boîte de pansage se trouvant dans le couloir de l'écurie et en ressort une tige de manoeuvre portant à ses éxtrémités une pointe de nettoyage de smortaises et un taraud. Je dégage la terre des mortaises à crampon des fers de mon bout d'chou et y mets du coton imbibé de graisse à pied. Une fois que j'ai finis je range mon matériel et fais mine de partir, comme l'a fait Bounty hier soir. Et c'est donc à son tour d eme retenir en hennissant. Je me retourne avec un grand sourire.

- Je n'ai pas oublié.

Je sors une pomme de ma poche et la coupe en quatres bout. Je lui en donne un à manger dans ma main et je mets les trois autres dans la mangeoire.
les maisonnettes

- Bounty !

Un hennissement à l'autre bout des écuries me répond. Je m'avance dans la rangée de box et arrive devant celui de mon étalon. Je lui caresse le chanfrein et lui donne son repas. Une fois qu'il a finit de manger, j'embarque ma boîte de pansage et j'enlicole mon chewi.
les lieux de concours

Je déselle, débride et retire les protections de Bounty . Je pose le matériel sur la porte du box, veillant à retirer la bavette de la sangle. Je panse mon étalon qui sue. Je le bouchonne donc un peu et lamène au coin douche, juste pour mouiller ses membres que je détends et débarasse de la boue. je les sèche très soigneusement et ramène Bounty dans son box. Il semble prêt à enchaîner une autre épreuve. Tout en défaisant ses tresses je lui dis donc :

- Ca y est mon beau c'est finit ! Plus de concours avant un ou deux mois, juste de la détente, et on commence dès cet après-midi.

Il se détends donc et commence à somnoler. Je le caresse en souriant puis m'occupe de continuer ses soins. Je finis de curer les pieds et file à mon casier pour ramener mes "ustensiles". J'ouvre un pot et en sors de...l'argile ! Je l'applique sur les canons et les recouvre d'un film transparent. Je pose ensuite des bandes de repos par-dessus. Je donne sa ration de granulés à mon bout d'chou, faisant quelques envieux dans le voisinage, puis ramène enfin tout le harnachement à la sellerie.
la sellerie

Quand nous arrivons, Faustine et moi, au haras, la première chose qui nous saute aux yeux est la présence du camion qui va nous séparer. Cyan est attachée dans la cour. On nous apprends que c'est Manue qui l'a déplacé pour qu'elle puisse monter dans le camion sans déranger l'ordre attribué. Faustine s'avance et s'occupe elle-même le la faire monter. Une fois que le chargement est finit (j'ai l'impression de parler de marchandise =$) nous nous disons aurevoir, nous promettant de nous revoir. Et tout ce beau monde est partit avant même que je m'en rende compte. Ca va faire bizarre de ne plus les avoir tous au haras.
Je me retire au box de Bounty. Lui, a l'air très heureux que le calme soit revenu. Je le caresse et le panse. Je l'enlicole et l'emmène pour une tournée de rendez-vous.
le cabinet de l'osthéopathe
le cabinet de dentiste
le cabinet vétérinaire

Je rentre Bounty dans son box. Quand je reviens avec sa ration de granulé, je le vois couché.

- Et bien, on dirait qu'on a eu une belle journée aujourd'hui.

Il se relève, s'ébroue pour faire tomber les quelques brins de paille qui le dérangent et il attend avec une impatience évidente que je verse son repas dans la mangeoire. Je m'exécute et le laisse tranquille un moment.
Maintenant que le concours est passé, je vais devoir établir un nouveau programme d'entraînement.
Bounty ne me laisse pas vraiment le temps d'y réfléchir car dès qu'il a finit son repas il m'appelle. Je lui passe le licol et le ramène, à son plus grand plaisir, au pré.
les prés

J'arrive aux écuries et commence donc ma journée par le nettoyage du box de Bounty. Comme le temps s'est très beaucoup rafraichit ces temps-ci, je laisse un petit peu de gâteau à la litière. Une fois que tout est clean, je me saisit du licol accroché au clou du mur et m'en vais, m'emitoufflant dans mon pollair, vers le coin de paradis.
les prés

Je retire le licol de Bounty une fois qu'il est dans son box. Je ferme ce-dernier simplement avec la corde et je vais chercher sa ration de granulé. Je prends ensuite mes affaire de pansage et ose le déranger pendant son repas pour le nettoyer. La boue est sèche, ou plutôt gelée devrai-je dire. L'étrille l'élimine en grande partie et j'en arrive à bout avec l'aide du bouchon. Je prends aussi ma brosse douce pour balayer les dernières saletés et m'occuper des membres. J'utilise la brosse de tête pour la tête (pas possible!) et décide de m'attaquer aux crins. Je démèle d'abord avec mes doigts, puis, avec un peu d'aide du démélant, je brosse la crinière et la queue avec le bouchon, nettoyé au préalable contre l'étrille.
Je cure aussi le spieds et applique le produit recommandé par shety. Les fourchettes de mon chewi ont l'air d'aller un peu mieux. Le maréchal-ferrant me fera sûrement une remarque si ça ne va pas.
Je passe un coup d'époussette pour finaliser le tout et réenlicole (du verbe réenlicoler)l'étalon pour l'emmener justement au cabinet du maréchal-ferrant.
le cabinet du maréchal-ferrant

Comme Bounty s'est roulé dans le sable, je prends bien le temps de le repanser, retardant son repas (mais lui glissant quand même les restes de la dernière pomme du cageot).
Je lui verse donc sa ration de granulés et il se jette dessus.

- Mange lentement ou tu vas finir par t'étouffer ! Et sans un seul merci !

Pour se faire pardonner, ou me faire partir au choix, il vient me donner un petit coup de tête. Je souris et sors du box, fermant la porte derrière moi. Je pends le licol et la petite longe au mur et ramène la grande longe à la sellerie.
les maisonnettes

Je rentre dans le box de Bounty et lui passe la main sur le dos, me rendant compte qu'il commence à se faire son poil d'hiver. Je note dans un coin de ma tête qu'il faudra que je le tonde un coup.
Je le panse très rapidement, juste pour vérification, car il est déjà tout propre. Je file à la sellerie chercher son matériel
la sellerie

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Je bride Bounty qui prends le mors dans sa bouche sans problème, comme d'habitude et je selle, prenant soin de ne pas trop sangler d'un coup. Je pose les guêtres et les protèges boulets et sors les rênes de l'encolure avant de partir pour le manège d'obstacle.
le manège d'obstacle

Quand je déselle Bounty je vois qu'il sue.

- Oulàlà ! Va vraiment falloir que je tonde !

Bounty a l'air intrigué par cette "tonte"et je le caresse, lui faisant ainsi croire que ce n'est pas si terrible que ça. Je le bouchonne, lui cure les pieds... Je lui laisse manger ses granulés et vais ranger le matériel à la sellerie. Une fois revenue, je regarde mon cheval finir son repas en pensant que j'en aurait bientôt un deuxième. Une fois Bounty repus, je lui passe le licol et l'emmène au pré.
les prés

Je donne à manger à Bounty et commence à le bichonner. Après un pansage dans les règles de l'art, je vais chercher son matériel à la sellerie. Je le laisse sur la porte du box et pendant que Bounty se repose un peu, attaché dans le couloir, je retire le fumier d eson box et y rajoute de la paille fraîche. Je remets aussi du foin, de l'arrivage tout frais d'hier, donnant ainsi l'eau à la bouche de mon cheval.

- Et non, tu en profitera si tu es bien sage ce matin.

Il fait mine de bouder et quand je veux lui déplacer les hanches pour aller chercher la selle, il se bloqua et ne bougea pas. Je passe une main sur son dos et la fait glisser vers la croupe, je la laisse posée pendant que je passe derrière le cheval.

- Tu n'as pas intérêt à lever le cul.

Il reste bien calme et je récupère donc le harnachement. Quand je le selle, il gonfle son ventre et quand je veux le brider, il refuse d'ouvrir la bouche et lève la tête. Une vraie teigne !
Pour le sanglage, je me contente de boucler à un trou seulement de chaque côté de la selle (et c'est toujours tout une histoire pour passer de l'autre côté). Pour le mors, je passe ma main sous l'encolure de Bounty et commence à le caresser. Je remonte progressivement la main vers sa tête et il se laisse aller, baissant progressivement la tête. Je lui gratte la joue, éveillant des soupçons et au moment où il comprends que je veux le choper, il est trop tard pour relaver la tête car ma main est fermement posé sur son chanfrein et le maintien à bonne auteur. Il s'avoue vaincu et ouvre la bouche, dans laquelle je glisse délicatement le mors. Je le félicite et en profite pour ressangler car mon chewi a oublié de garder le ventre gonflé.
Quand je vais chercher ma bombe, il consent à arrêter de faire sa forte tête et à déplacer les hanches selon ma demande. Je le félicite et comme il n'a plus l'air de faire preuve de mauvais evolonté, je lui donne quelques brins de foin qu'il reçoit avec reconnaissance. Je pense avoir réussit à lui montrer que c'est moi qui décide quand on mange. Pour vérifier le mieux serait d'aller en balade, mais pour le moment j'ai prévu du dressage.
carrière de dressage

Je rentre Bounty dans son box et le désharnache. Je vais rapidement ranger le matériel et ramène de la sellerie une couverture. Bounty me regarde d'un air soucieux mais je le rassure. Je le panse à fond, il est étincellant et là, j'amène...la machine infernale qui fait bbzzzzzz ! Elle est éteinte et Bounty la regarde avec des yeux énormes. Je pose soigneusement la couverture près du box et m'assois dessus. Je sors de l'huile et commence à nettoyer la tondeuse pour éviter qu'elle ne se bloque au moment où je l'utiliserai. Après lui avoir donner une seconde jeunesse, je la mets en marche et reste assise, en vue de Bounty.
Ce dernier dresse les oreilles à la recherche de l'origine du bbbzzzzzzz incéssant (non je vous assure, Maya l'abeille n'est pas dans le coin^^). Il commence à s'agiter et je l'appelle. Se disant que j'allais lui apporter la solution du problème, il me montre toute son attention et s'éforce de rester calme. J'éteins la tondeuse et vais caresser Bounty pour le rassurer. Je lui montre la machine et le laisse l'observer à sa guise. Après un quart d'heure je l'actionne de nouveau et Bounty fait un pas en arrière. Je le rassure, lui caresse le bout du nez et bientôt il s'approche à nouveau, comprenant que le bruit vient de la machine qu'il avait examiné et qui ne présentait aucun danger. Mais maintenant, ce n'est pas si sûr que ça soit inoffensif.
Avant qu'il ait pu à nouveau réagir, j'éteinds la machine, le remts en confiance et recommence l'exercice jusqu'à ce que Bounty n'ai plus peur du bruit et de la machine. Pour être absolument sûre, je la pose, éteinte contre son épaule. Il trésaille mais reste calme. Je le félicite et lui donne une friandise. Je range la tondeuse sur la couverture et donne à manger à Bounty.
Puis, mon ventre criant lui aussi famine, je me retire chez moi.

les maisonnettes

Bounty m'accueille en me voyant entrer dans les écuries. Je caresse sa tête et me saisit du licol pendu au clou. J'entre dans le box et enlicole l'étalon pour aller l'attacher dans le couloir. Je lui montre la craie et commence à délimiter la zone à tondre. N'étant pas une pro de la tonte, je préfère ne pas faire de bêtise et prendre des précautions. C'est aussi la raison pour laquelle j'hésite à inclure la tête qui est une partie délicate. Finalement, je me contente de terminer mon tracé aux niveau du bas des joues. Bounty est resté bien sage et je le félicite.
Je récupère la tondeuse et l'actionne. Les oreilles de l'espagnole frémissent mais il reste immobile. J'éteinds l'appareil et le pose sur lui, aucune réactions. Je l'allume de nouveau et le rapproche doucement de Bounty. Il montre de petits signe de nervosité et je le rassure, sans pour autant éloigner la machine. Cette approche en douceur me prends bien un bon quart d'heure si ce n'est plus, mais je parviens enfin à commencer la tonte.
Je coupe les poils du ventre, en m'appliquant sur le passage de sangle, de l'épaule, sans pour autant trop monter jusqu'au garrot, des inter-ars et du poitrail, en faisant attention de ne pas faire de mouvement brusque qui pourraient blesser Bounty. Je passe la tondeuse aussi sur l'encolure, mais juste sur la partie du devant, gardant un peu plus d'un travers de main à la base de la crinière. Je m'arrête, comme prévu juste avant les joues, finissant du même coup ma tonte tablier.
Avec toute l'application donc j'ai fais preuve, j'en ai eu pour une heure. Bounty semble soulagé au moment au le bbbzzzz incéssant s'arrête. Je lui donne une grosse caresse pour le féliciter. Comme son poil d'hiver n'est pas encore très présent, normal c'est l'automne, je décide de limiter sa pousse en lui mettant une chemise. Quand il fera plus froid, je la remplacerai par une couverture. Je ramène donc la couverture à la sellerie pour plutôt prendre une chemise et je l'enfile à mon cheval. Je le remet dans son box le temps de balayer les touffes de poils qui sont par terre et je l'emmène pour une balade en main.
la forêt

Je rentre Bounty dans son box et le panse minutieusement. Je lui remets sa chemise et l'emmène dans le paddock voisin de celui de Malabar pour qu'il puisse se défouler un peu. Je lui apporte sa ration de granulé dans un seau et lui promet de revenir rapidement. Pendant qu'il se concentre sur son repas, je donne ses derniers granulés à Malabar, finissant le stock un peu plus tôt que prévu. Je vais donc à ma maisonnette prendre mon vélo pour aller au centre commercial.
le centre commercial

Je vais au paddock et trouve un Bounty tout calme. Malabar paisse un peu plus loin. Je le ramène aux écuries, le panse et l'emmène pour une tour de visite avant de le monter.
cabinet véto