Le pré de Bounty

Je passe aux écuries prendre le licol de mon étalon et m'en vais vers les prés. Les chemin de terre sont bien sec et sûr, je me dis donc qu'une séance de cross ne sera pas trop risquée. Le concours est pour très bientôt, il faut que j'entraîne Bounty.
J'arrive aux abords du coin de paradis et appelle le nom de mon cheval en même temps que j'entre dans sa pâture. Il arrive au galop vers moi, collé par ses deux copains Ombre et Vahinée. Je les caresse tous les trois et enlicole l'espagnole. Il a bien compris que le concours était proche et il sait parfaitement qu'une balade ne va donc pas tarder.

- Elle sera pour cette après-midi.

J'emmène mon étalon à son box en gardant le silence pour le laisser méditer la-dessus et se demander ce que lui réserve sa matinée.
les écuries

Je libère Bounty et lui donne une demi pomme. Tout de suite Vahinée se ramène et je lui donne l'autre moitié. Ombre n'est pas là. Heureusement sinon il aurait pu être jaloux, bien que ça soit plutôt dans la nature de la jument alezane que dans celle du sombre étalon (la classe ).
les maisonnettes

- Bounty !

Je vois l'étalon arriver au galop et stopper net à un mettre de moi. Je libère une respiration que je n'avais pas eu conscience de retenir et j'enlicole ma bête.
les écuries

Arrivés au pré qui est pratiquement vide, j'enlace l'encolure de Bounty, détachant aussi le licol. Le coquin veut partir mais je laisse mes bras autour de son cou. Il se calme donc et attends ce que j'ai à lui annoncer. Je sors alors une belle pomme coupée en quatre morceaux. Tout de suite, ça fait tilt là-haut. Je lui avait promis une belle pomme, la voilà. Il la mange petit bout par petit bout et me donne un petit coup de nez amical avant de s'éloigner. J'attends que cinq mètres nous sépare et m'en vais à mon tour.
les maisonnettes

Il a dû pleuvoir cette nuit car l'herbe est toute trempée. L'air est frais, ça fait du bien. J'arrive au Coin de paradis et appelle le nom de mon étalon. Ce-dernier arrive en galopant joyeusement. Je le caresse et lui passe son licol.

- Allez Bounty, le concours n'est pas finit.

Mon chewi semble réfléchir la-dessus, qui est une chose pour le moins inhabituelle pour lui. Deux concours de suite quelle idée ! J'imagine déjà sa tête quand il saura qu'il y en a trois.
les écuries

Je relâche Bounty et il part joyeusement au trot.

- Eh, Bounty ! appelais-je.

Il se retourne vers moi, étonné que je le rappelle. Il reste planté où il est, se demandant sûrement si je compte le recapturer. Je sors alors une belle pomme de ma poche. Pendant qu'il mangeait, j'avais pris soin de la couper en quartiers. Il revient vers moi, rassuré sur mes intentions. Je le caresse pendant qu'il machouille la pomme, puis je m'éloigne, lui donnant le feux vert pour partir où bon lui semble. En l'occurence il semble vouloir fouiller mes poches, pour voir si je n'ai rien d'autre. Je le grond edoucement, il n'a pas à faire ça. Avant de le quitter je lui donne un bisou entre les naseaux. Après avoir refermé la barrière, je le regarde partir au galop vers ses congénaires.
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J'appelle Bounty en ouvrant la barrière du pré pour y pénétrer. Ma bombe grise arrive en galopinant (du verbe galopiner de mon inventition : en galopant joyeusement mais au petit galop). Une fois qu'elle s'est arrêtée près de moi, je caresse sa forte encolure, laissant mes doigts filer dans ses crins, ce qui s'avère plutôt difficile.

- Dis donc, tu as plein de noeuds dans la crinière et tu es plein de boue, un bon pansage s'impose.

Dans la perspective d'une bonne demi-heure au moins de caresse et de bichonnage, Bounty se laisse enlicoler sans difficulté et me suis joyeusement comme un petit chien.
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Sur le chemin menant au coin de paradis, j'explique à Bounty ce qui va se passer (comme quand on explique à un petit enfant qu'il va avoir un petit frère ou une petite soeur^^).

- Tu comprends, désormais tu ne sera plus tout seul à bénéficier de mes soins.

Jusque là rien de grave doit-il se dire.

- Et de façon permanente. Tu aura un copain comme ça.

Un copain ? Je pouvais rien trouver de mieux ? Des copains il y en a plein les prés ! Il a l'air un peu inquiet.

- Du coup, je ne te monterais plus qu'une fois par jour ou à des horaires décalés.

C'est bizarre, il a l'air content tou à coup. Gggrrr.

- Mais je vais tout faire pour que tu te sente toujours aussi aimé que maintenant. Je t'aime très fort mon beau, tu sais ? Et j'espère un jour que tu aura entièrement confiance en moi.

Ce blabla semble le lasser. A la vue du pré il m'entraîne un peu. Je le calme et continu.

- Mais pour le moment tu sera le seul à aller en concours.

Dans la tête de Bounty : Concours(=paddock)=friandises=thalasso !
Cela le rend tout joyeux. Je souris, imaginant bien son raisonnement. Une fois dans le prés je le caresse avant de le désenlicoler. Mais au lieu de partir, il en réclame encore. J'entoure donc son encolure de mes bras et enfouit mon visage dans sa crinière et son doux poil d'hiver. Finalement, effrayé sans doute de se faire étouffer par tant d'affection, il recule et par en trottinant et en hennissant pour appeler ses congénères.
Je souris tristement et me retire.
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Le froid me réveille un bon coup et je remarque que le ciel est d'un bleu lympide. Il va faire beau cet après-midi. J'appelle Bounty en arrivant au niveau du coin de paradis et l'étalon accoure. Je baille encore une fois, inconsciement, et mon chewi me regarde avec un drôle d'air.
Je souris et lui gratouille le chanfrein avant de l'enlicoler.
Sur le trajet pour rentrer au haras, je laisse un rab de longe à Bounty. C'est pourquoi je ne remarque pas qu'il s'est approché de moi et a placé ses naseaux près de ma nuque. Je sens un souffle chaud qui me fait sursauter. L'étalon fait de même ne s'attendant sûrement pas à ma réaction. Je souris, le rassure et le caresse avant de reprendre le chemin. Bounty ne se risque plus à m'approcher d'aussi près mais je sens son regard sur moi. Moi-même je lui envois de temps en temps des clins d'oeil et des bisoux volants.
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Bounty file joyeusement dans son pré et se précipite sur quelques touffes d'herbe qui se trouvaient au mauvais endroit, au mauvais moment. Je souris, je suis vraiment contente qu'il ne soit pas blessé dans la forêt. Par contre, je vais sans doute encore devoir repousser nos expéditions dans les bois.
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J'appelle Bounty en arrivant au coin de paradis et il arrive en galopinant, tout joyeux que je me sois enfin réveiller. Mais quand je lui mets son licol, que découvre-t-il ? L'odeur d'un autre sur moi ? Oh misère ! Bounty me regarde bizarrement mais je le rassure. Il gardera toujours la même place dans mon coeur, c'est juste qu'aujourd'hui j'ai commencé par Malabar, mais j'aurais très bien pu commencer par l'espagnole gris. Finalement il se laisse amadouer par une friandise et il me suit gaiement jusqu'au haras. Il est beaucoup plus impulsif que l'alezan brûlé et plus "sang-chaud", ça me fait donc une grande différence. mais Bounty, voyant que je ne suis pas à fond dans mon assiette, décide de se calmer un peu. Je lui flatte l'encolure pour le remercier.
les écuries

Bounty est tout content de retrouver son pré mais avant de partir en galopant joyeusement vers ses congénaires, il me regarde l'air de dire "Ce matin ça allait mais demain matin tu ne m'oublis pas hein ?". Je le caresse pour le rassurer et m'éloigne, le regardant s'amuser, me rentrant dans la tête de m'occuper de lui en premier demain matin.
les écuries.

Mes bottes sont toutes trempées une fois que j'ai commencé à marcher dans l'herbe. J'appelle Bounty et quand il arrive, au lieu de lui mettre de suite son licol je glisse mes mains entre sa chemise et ses apaules, de chaque côté de l'encolure, pour me réchauffer les mains.

- Allez, dans un peu plus de trois mois c'ets le printemps !

J'enlicole mon chewi et l'emmène au haras. Il semble tout content que je vienne si tôt le chercher.
les écuries

Je lâche Bounty qui me réclame des caresses avant de s'éloigner brouter du côté d'Ombre. Il semble assez satisfait de la journée, ce qui me rassure beaucoup car je craignais que la présence de Malabar le gênerait. De retour au haras, je récupère mes courses et rentre chez moi.
les maisonnettes

Après avoir ramené Malabar à son box où il s'est pris à machônner son foin, je me dépêche de rejoindre le coin de paradis.

- Bouuntyyy !

J'entends le hennissement de mon cheval mais ne le vois pas. Avec cette purée de pois, pas étonnant. J'appelle à nouveau l'étalon et il me répond une fois encore. Je le devine plus proche et avant que je puisse l'appeler une troisième fois, il hennit à nouveau avant d'apparaître dans mon champ de vision. Je le caresse et l'embrasse puis l'enlicole et le ramène aux écuries.
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Le temps s'étant nettement rafraîchit, Bounty porte désormais une couverture. Quand je lui retire son licol, je l'embrasse entre les naseaux en lui souhaitant un joyeux Noël. La fête n'est que dans deux jours mais on la sens déjà. Un cheval que je ne distingue pas dans le noir et le brouillard hennit et Bounty lui répond. Je lui donne une friandise et il s'éloigne de moi au petit trot. Je rentre donc chez moi. Il était temps car mon polaire ne suffisait plus à me protéger du froid.
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J'appelle Bounty et je vois un cheval tout blanc arriver en hennissant.

- Mais où est passé mon beau cheval gris ?

Il s'ébroue à cette question faisant tomber des plaque de neige qu'il avait dû récupérer en se roulant dans la neige. Je le caresse me gelant les doigts du même coup. Bounty a l'air de le comprendre car il se met à souffler sur ma main juste après. Je prends son encolure dans mes bras et la serre contre moi. J'adore ce cheval ! Je me félicite d'avoir pensé à mettre une veste par-dessus mon polaire mais je retiens qu'il ne va pas falloir oublier les gants. J'enlicole mon étalon et l'emmène au haras.

- Dis Bounty, tu as envie de profiter de toute cette neige ? Ca te tenterai une petite balade ?

L'espagnole hennit et je prends cela pour un oui.
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Je lâche Bounty et il s'en va tranquillement après avoir mangé la friandise que je lui tendais. Je ne m'attarde pas dans le pré du coin de paradis car il fait déjà bien sombre et qu'il faut également que je ramène Malabar au pré.
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J'appelle Bounty et l'étalon arrive en trottinant. Je le caresse et lui dit bonjour avant de lui passer le licol. Tout dans son attitude me persuade qu'il siat qu'aujourd'hui est un jour spécial. Il l'a sans doute compris avec ma propre attitude. Il est donc confiant et me suit sans faire d'histoire.
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Bounty semble tout tristounet de quitter sa guirlande. J'aurais bien été tentée de lui faire un collier avec mais les autres chevaux du pré lui auraient sauté dessus.

- Allez mon beau. Console toi en te disant que tu pourra la déguster petit à petit et faire durer le plaisir.

Cela semble satisfaire l'étalon qui commence à tirer sur la longe pour rejoindre le pré plus vite. Je l'arrête, lui fait gentiment la moral et nous pouvons reprendre notre avancée. Je lâche Bounty et lui donne une pomme du cageot qu'il a gagné.

- C'est parce que tu n'as pas ta guirlande, lui expliquai-je pensnat plutôt que c'est parce que s'est très bien conduit aujourd'hui.

Je l'embrasse et m'éloigne avant qu'il parte joyeusement au trot en se pavanant l'air de dire "Moi j'ai eu une pommeuh, j'ai eu une pommeuh!".
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Quand j'arrive au coin de paradis, Bounty est près de la barrière. Je l'appelle et il passe sa tête par dessus la clôture. Je lui caresse le chanfrein et entre dans le pré pour enlicoler l'étalon.

- Pardon Bounty, mais aujourd'hui je vais en randonnée avec Malabar, je ne vais pas pouvoir beaucoup m'occuper de toi.

Il ne me comprend pas bien entendu mais au ton désolé que j'ai il vient frotter son nez dans mon cou pour me rassurer que tout va bien pour lui. Je ris et lui gratouille l'encolure avant de partir en refermant bien la porte derrière moi.
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Je désenlicole Bounty.

- Allez mon beau, tu m'en veux pas de te libérer si vite, non?

Il hennit faiblement et commence à brouter. Je passe ma main sur son dos et sors du coin de paradis.
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Je ramène Bounty au pré et il reprend sa tonte de pelouse que j'avais interrompu pour ses rendez-vous.
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Quand je l'appelle, Bounty vient joyeusement vers moi. Je lui gratouille le bout du nez, lui caresse l'encolur eet lui passe le licol pour l'amener aux écuries.
les écuries

J'appelle Bounty en entrant dans le coin de paradis. Il arrive tranquillement vers moi mais je remarque qu'il boitille. Je lui passe son licol et soulève son pied. Apparement un cailloux est coincé et doit lui faire mal.

- Ne t'inquiète pas mon beau, dès qu'on arrive au haras je te retire ça.

Bounty me suit donc docilement et je n'avance pas trop vite pour qu'il prenne bien son temps et ne se fasse pas encore plus mal.

- Mais comment as-tu réussit à te bloquer un cailloux sous le sabot ?
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