Le box de Malabar

Le premier truc que remarque Malabar en arrivant dans son box, c'est la pierre à sel. Il tire sur son encolure un maximum pour rester loin d ela chose et pouvoir la sentir en même temps. Il passe un coup de langue et tout de suite que je fasse mon ressort, et je me ramène, et que je bizute la pierre à sel... Je profite de ce divertissement pour aller chercher les flocons d'avoine et servir sa ration à mon dadou. Pendant qu'il la mange tranquillement, je lui fais un bon gros pansage. Après une journée au pré il est devenu tout cracra.

- Tu as dû t'amuser comme un petit fou avec Phénomène hier, je me trompe ?

S'il avait pu siffler en évitant mon regard, il l'aurait fait. Je le laisse finir son repas et digérer tranquillement pendant que je vais chercher Bounty au coin de paradis.
les prés

Je rentre Malabar dans son box. Je l'aurais bien emmené au paddock mais avec sa botte je ne suis pas sûre que ce soit une bonne idée. Et puis, maintenant qu'il a sa pierre à sel, il va moins s'ennuyer. Je le laisse donc avec une bonne ration de foin et un bisou sur le chanfrein, puis je file quelques box plus loin pour récupérer Bounty.
<Héhé, toi non plus tu n'échapera pas aux rendez-vous.>
le cabinet vétérinaire
le cabinet du maréchal
le cabinat du dentiste
les écuries

Malabar est content de me voir et je le lui rends bien avec un gros câlin sur son encolure. Je le panse rapidement et l'enlicole pour une petite balade en main.
la forêt

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J'aurais aimé ramener Malabar au pré mais je préfère le garder au box pour cette nuit et le lâcher demain si sa blessure s'est bien guérie. Je file ensuite au paddock où je récupère Bounty. Au passage je croise Sprint et je la préviens que le problème du pré n'a plus lieux d'être.
le coin douche

Je commence ma journée aux écuries par la distribution de nourriture. Dans son paddock Bounty semble s'être calmé mais je vois bien qu'il manigance sa revanche. Je me dis donc que la prochaine fois que je le lâcherai au pré avec Ombre, j'aurai du boulot pour le rendre présentable. Pour la peine je lui tire la langue comme une gamine et retourne au milieu des box pour m'occuper de Malabar. Je l'emmène dehors pour l'attacher dans la petite cour parce qu'il fait beau et qu'il faut en profiter. Je le panse, le masse, le câline... pendant qu'il finit tranquillement son avoine dans son seau. Je lui retire sa botte et soulève son pied pour en regarder l'état. Il ne reste plus qu'une petite coupure. Je la rends bien propre, applique dessus une sorte de pâte protectrice et fait marcher l'alezan sur différent types de sol. Tout a l'air d'être rentré dans l'ordre mais pour plus de sécurité je ne le remontrai que demain.

- Bon, on va travailler à la longe alors.
le rond de longe

Je ramène Malabar à son box et l'y chouchoute avec un pansage rythmé de massages, de caresses et de gratouilles. Je donne une friandise à l'équidé et cure bien ses pieds pour les graisser. Au niveau du sabot à la plaie, je nettois contentieusement et réapplique la substance protectrice.

- Bon, on va tout de même essayer de te mettre au paddock.

Aussitôt dit, aussitôt fait. Le bal alezan se retrouve enlicolé et emmené jusqu'à la mini-pâture. Phéno' y est broutant et je le mets donc avec lui, me rappelant des hennissements qui m'ont fait passer une mauvaise nuit. Dès que je ferme la porte derrière moi, je doute. Ca se trouve Sprint voulais sortir Phénomène et elle aura peut-être du mal à attraper l'étalon, trop content de revoir son copain.
<C'est pour le bien des deux chevaux que tu l'as fais.>
M'étant ainsi déculpabilisée, je retourne aux écuries pour ranger le licol de Malabar et soustraire à son piquet celui de Bounty. Celui-ci m'attends déjà impatiemment à l'entrée de son propre paddock.

- Toujours aussi dévoué, ça fait chaud au coeur mon beau.

Je le caresse avec un sourire même si je sais qu'il ne fait ça que parce qu'Ombre n'est pas dans le coin et que du coup il s'ennuis un peu (n'étant pas dans le même paddock que Phéno', il ne peut pas jouer correctement, c'est comme si vous tentiez de jouer à la barbie avec la voisine alors que chacune est dans sa propre maison^^).
le coin douche

J'arrive au paddock, de bonne humeur après la crêperie. Malabar est tout seul dans son paddock. Il faut croire que Sprint a réussit à récupérer Phénomène. J'entre dans le mini-pré et appelle l'hongre. Il arrive vers moi en trottinant joyeusement. Avant que je n'ai pu l'enlicoler, il se frotte la tête contre mon bras et me souffle dans le cou. Etant très chatouilleuse, je ne peux m'empêcher de sourire et même de rire un peu. Mais ce n'est pas bien pour Malabar, car je ne suis pas un grattoir. Du coup je le repousse, puis lui passe son licol.
Je l'emmène à son box et commence à le panser, même s'il ne s'est pas trop salit depuis ce matin. Comme Bounty est en thalasso pour une semaine, je pensais pouvoir la passer avec mon bel alezan, mais les vacances m'appellent. Je sais que Malabar a toujours un peu peur de rester longtemps au pré. Du coup je le papouille. Il ne comprends pas vraiment pourquoi je lui donne tant d'affection tout à coup. Je lui expliquerai plus tard. Maintenant qu'il est propre et tout brillant grâce à l'époussette, je l'emmène avec la grande longe à la carrière, après avoir réapliqué un peu de pommade sur son sabot.
la carrière mixte

Je fais rentrer Malabar dans son box et file chercher sa ration d'avoine. Me voyant m'éloigner et tarder à revenir, il hennit pour m'appeler et être sûr que je suis toujours là. A chaque appel je lui lance un "Voilà voilà, c'est bon, j'arrive mon beau!". Il piaffe à moitié sur place quand je le rejoins.

- Eh mais tu as l'air de t'y connaître ! Il faudrait exploiter ça, non ?

Malabar semble approuver mais à mon avis, uniquement parce qu'il ignore les leçons de dressage que ça demandera. Je laisse l'hongre manger tranquillement. Comme il est occupé par sa nourriture, il ne pense plus trop à moi. J'en profite pour préparer un box tout propre pour Bounty. Il faudra que je fasse le ménage chez Malabar aussi. Mais comme il occupe actuellement son box, c'est impossible. J'aurais dû m'y prendre plus tôt.
Une fois que mon dadou est rassasié, je l'emmène dans la petite cour. Je l'attache à un des anneaux du mur et me retrousse les manches avant de commencer le pansage. Un nuage de poussière m'asphyxie presque au passage de l'étrille. Une fois que j'ai décolé un maximum de terre, l'hongre s'ébroue. Du coup tout me retombe dessus. Mais je ne lui en veux pas plus que ça et passe au bouchon. Une bonne demi-heure plus tard, mon cheval est propre. Pas étincelant, ni impeccable, mais ça suffit. Je lui donne un morceau de pomme que je coupe en deux, l'autre bout sera pour mon autre équidé.

- Ce n'est pas ce matin qu'on va recommencer à travailler. Tu sais ce qui arrive tous les mois et qu'on a pas fait depuis un moment ?

A la mine de l'alezan, je devine tout de suite qu'il sait de quoi je veux parler. Je défais le noeud de la longe et emmène Malabar à ses rendez-vous.
le cabinet vétérinaire
le cabinet du maréchal-ferrant
le cabinet d'osthéopathie
le cabinet dentaire
les écuries

J'amène Malabar au paddock. Comme ça, ce sera plus simple pour faire son box après. Il s'inquiète en me voyant repartir. Cette fois, je change de technique. Au lieu de le rassurer, je le prends par la culpabilité.

- Mais mon chou, tu n'as vraiment pas confiance en moi. Je t'ai déjà dit que je reviendrai, pourquoi tu ne me crois jamais ?

Bingo ! Il se sent coupable et se calme donc, un peu rassuré tout de même. Je lui pose un dernier baiser sur le chanfrein et file me mettre au volant du van.
le centre de thalasso

J’arrive au paddock. Phénomène est dans celui juste à côté. Ouf, ça simplifie les choses. Malabar est très content de me voir et se laisse attraper et emmener sans broncher. Par contre Phénomène nous fait toute sa gamme de vocalise. L’hongre alezan répond à quelques unes avant d’entrer dans les écuries. J’ai l’air d’un bourreau quand ils font ça. Du coup, je me sens le besoin de réconforter mon dadou avec une caresse sur l’épaule. Il l’apprécie, même s’il n’en avait pas particulièrement besoin, c’est Phéno qui est en manque.
Je panse Malabar, même s’il a été sympa et s’est efforcé de rester propre. Du coup ça va vite. L’alezan s’est très bien retapé au haras, du coup plus besoin d’y aller avec des baguettes, ou dans le cas présent en faisant trente-six millions de séances de longe.
la sellerie
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Je selle et bride Malabar. Il est tout content d’être remonter. Le rende heureux comme ça me fait tellement plaisir que je me mets à rire de bon cœur en prenant l’hongre dans mes bras pour étreindre son encolure. L’équidé n’a pas vraiment l’air de comprendre ce qui lui arrive subitement mais il succombe aux caresses et appuis sa tête sur mon épaule. Au bout d’un moment je le trouve un peu lourd quand même et je décide qu’il est temps d’aller travailler.
la carrière de dressage

En rentrant Malabar dans son box, je sens qu’il est tout de même un peu déçu de ne pas avoir fait plus de choses cet après-midi. Je le desselle et en le débridant, je lui glisse à l’oreille :

- Mais tu sais mon chou, si on n’a fait que ça, c’est parce que demain on va partir toute l’après-midi en rando. Tu te souviens de la dernière randonnée ? C’était bien non ?

L'alezan semble s'en souvenir et fière de me servir à quelque chose, il se laisse manipuler comme un pantin pendant tout le pansage, se déplaçant exactement comme je veux à la demande. Je l'emmène ensuite au coin douche pour rafraîchir ses membres. Je les sèches bien soigneusement juste après car j'emmène direct l'hongre au pré breton.
les prés

Je rentre Malabar dans son box. Je passe la demi-heure suivante à le panser minutieusement. Il me regarde bizarrement, car au début j'avais l'air hyper pressée. Le remarquant, je ne laisse pas durer le suspence plus longtemps.

- Mais mon chou, il va y avoir d'autres chevaux et cavaliers. C'est le moment idéale pour frimer et montrer comme tu es beau et comment tu es devenu fort et musclé.

Sentant tant d'importance dans ce rôle primordiale, l'alezan brûlé fait son fière, ce qui lui donne "le style", même si pas autant que Bounty quand il a la classe ou que comme Ombre quand il est en mode Beau Gosse. D'ailleurs, il sera notre principale concurrent dans ce concours non déclaré. Quoique, je n'ai jamais vraiment pu observer Malù et il parait qu'elle est sublime. Mais bon, c'est une jument. Rien que ça, ça la place au dessus des autres .

Il ne reste plus q'un quart d'heure. Je fais donc l'inventaire de tout ce que j'ai pris avant d'avoir un déclic. Je file à la sellerie prendre des protections et ma "mini-trousse-urgence" nouvellement acquise (cadeau d'annivesaire de ma soeur, envoyé de je ne sais quel pays d'Europe (quoique, je soupçonne la notice d'être écrite en polonais, heureusement qu'en tant que véto je connais bien les produits contenus)). Bien sûr, c'est l'effervessence dans la sellerie, tout le monde à l'air d'être plus ou moins à la bourre dans les cinq minutes d'avances d'usage.

Je retourne aux écuries où je selle, bride par dessus le licol, noues la longe autour de l'encolure et protectionne mon dadou. J'attache les sacoches de chaque côté, demandant à l'hongre si c'est pas trop lourd. Il est toujours en mode "j'ai le style, crinière au vent, galop dans les champs" et me montre clairement que tout est nickel. Je file donc aux toilettes pour éviter une envie pressante pendant la balade et nous sommes partis pour la cour des randos.
les randonnées

Je retire tout son atirail à Malabar et le chouchoute pendant une bonne demi-heure. Je lui donne la deuxième pomme, coupée en petits morceaux, dans sa ration d'avoine. Je m'occupe du box de Bounty et dès que Malabar a finit son repas, je lui repasse son licol.
les prés

Je rentre l'hongre dans son box et lui donne son avoine. Je le panse pendant son repas, tout en lui donnant le programme pour ce matin.

- Tout à l'heure, on va retourner en balade, qu'est-ce que tu en dis ? Bon, on en a fait une très longue hier, celle-la sera plus courte mais on va essayer de retrouver les montagnes russes.

Malabar semble satisfait, mais de toute façon, du moment que je m'occupe de lui il est satisfait, donc je ne peux pas vraiment savoir si ça le motive pour de vrai. Je fait chercher la selle simple, le filet et le tapis de l'alezan avant de le harnacher soigneusement. Je m'équipe à mon tour et nous partons pour la carrière mixte.
la carrière mixte

Je mets pied à terre dès que nous arrivons dans la grande cour. Bien sûr, Malabar vient juste de galoper. Pour ne pas qu'il se refroidisse trop vite, nous faisons le tour du haras en main au pas. Nous rejoignons finalement les écuries. Je débride et desselle l'alezan, lui donne une friandise et après un pansage de vérifiacation, je l'amène au paddock. Il en a l'habitude maintenant et va donc boire à l'abreuvoir en me laissant le soin d em'occuper de ce que j'ai à faire pendant qu'il se détend. Je me dépêche donc d'aller chercher le licol de Bounty pour sortir môssieur de son petit pré douillet.
les prés

(Ca fait un bout de temps qu'il attend dans son paddock^^)

Je ramasse le licol de mon dadou qui trainait par terre et file dehors. J'arrive au paddock et tente d'enlicoler Malabar. Malheureusement, au moment de le boucler, la muserolle se casse en deux. Mon cheval et moi regardons l'harnachement d'un air perplexe (enfin surtout moi parce que c'est un peu dur pour mon chou). Je laisse donc le licol en collier autour de l'encolure de mon bel alezan et l'emmène ainsi jusqu'à son box. En gentil cheval qu'il est, il me suit sans soucis.

- Gentil cheval, Malabar.

Bah oui, faut le lui dire quand on le pense sinon il ne peut pas le savoir^^. je le laisse en liberté dans son box mais il ne bouge pas pour ne pas me déranger pendnat le pansage. Forcément, il en résulte une friandise, mais surtout une montagne de caresse (enfin, plutôt une petite colline boisée sous le soleil couchant, mais là je chipotte^^). Je file rapidement à la sellerie pour aller chercher tapis, filet, selle et protections. Quand je reviens, je remarque un truc bizarre par terre.

- Mais ça bouge ! AAAAAHHHhrrggg...

Je m'étouffe à moitié en réalisant que c'est un énorme rat. Bien sûr, c'est ce que je pense au moment où j'apperçois la toute petite souris toute mignonne que mon cri de terreur a pétrifiée sur place. Malabar, en gros pénard qu'il est n'a pas bouger d'un poil (sauf la crinière mais c'était à cause d'un courant d'air, la classe hein?^^), par contre quelques chevaux un peu plus loin n'ont pas apprécier ma mélodieuse voix (là encore je suis très heureuse que ça ne soit pas moi que James a entend chanter en passant l'aspirateur). Finalement le rongeur file se cacher dans une botte de foin.

- Hehe, le mystère est résolu ! C'est cette souris qui a rongé le licol qui traînait ! ... Elle va me le payer, privée de fromage ce soir !

J'harnache mon hongre sans réaliser l'idiotie de mes paroles. Bah oui, la souricette elle s'est émancipée de sa famille, c'est pa spossible de la priver de dessert et je peux même pas me plaindre à ses parents (bon, je délire^^). Je décide donc de demander un nouveau licol au Père-Noël. Je décide donc qu'il faudra réparer le licol même si ça peut attendre parce que Malabar est très coopératif et que le licol de Bounty pourrait très bien lui aller. Une fois que ma monture est prête, je file à la carrière d'obstacle pour notre cours d'obstacle.
la carrière d'obstacle

(les vacances, ça ne me réussit pas^^)

Je rentre Malabar dans son box. La souris grise nous attend de pied ferme. J'en profite pour la choper et je l'enferme dans ma boîte de pansage après l'avoir vidée de son bazar (ce qui n'est pas rien, ça m'obligera à faire du rangement après^^). Je désharnache mon hongre et le laisse boire et grignotter son foin tranquillement pendant que je vais ranger le matériel et le panse. Je lui passe ensuite son licol en collier pour le ramener au pré. Je n'oublis pas de prendre ma boîte de pansage et la pauvre victime que j'y séquestre.
les prés

Je panse Malabar et comme Bounty, il ne bouge pas d'un cil, même quand je prend appuis sur lui, pour éviter de me gêner. Mes chevaux sont de véritables amours !

- Mon chou, c'est pas parce que je suis comme ça qu'on ne va pas travailler, hein ?

Autant Bounty aurai alors fait une tête d'enterrement, autant l'hongre alezan semble tout content de pouvoir continuer à me servir. c'est donc avec mille précautions qu'il me suit jusqu'à la carrière.
la carrière de dressage

Je rentre l'hongre dans son box et l'y pense. Je fatigue un peu des bras et fais donc une pause avant de l'emmener au paddock. Toujours pour économiser mes forces, je ne suis pas allée chercher Bounty en même temps que Malabar. Je vais donc chercher le licol de l'étalon pour aller le récupérer au coin de paradis.
les prés

Nous arrivons aux écuries et déposons les deux bottes de foin à l'emplacement qu'occupaient mes dernier brins. Je place ensuite les sac d'avoine et de granulés, ouvrant déjà ce dernier pour y verser le reste du dernier sac en date, ainsi que le doseur. Une fois cette tâche accomplie, j'ote de mon épaule de licol de Malabar et file le chercher au paddock, toujours talonnée par James.
Il reste en dehors du mini-pré pendant que j'attrappe Malabar, apparement surpris de mon aisance avec mes béquilles. Et oui, je l'ai bien eu au centre commercial !^^ cependant, tout comme moi, il repère facilement que l'alezan est un ange et m'aide beaucoup en ne me rendnat pas la tâche plus difficile. J'attache mon hongre dehors et James m'aide à le panser tot en bavardant avec moi. Cela ne semble pas déplaire à mon dadou de se faire dorlotter par deux paires de brosses et double ration de caresse.

- C'est gentil de rester.
- Bah écoute, faut te ménager un petit peu. Je sais que tu as de l'énergie à revendre mais je ne voudrais pas que tu te refasse mal.
- C'est gentil.
- Tu te répète.

Je fais style d'être vexée et pour la peine, j'attrape le cure-pied et commence à curer les sabots de Malabar. James vient aussitôt m'aider mais je lui assure que c'est facile et il me laisse faire avec tout de même un air désaprobateur. Comme il reste en plan devant moi et que je vais passer de l'antérieur gauche au postérieur, mon bel alezan lui donne un coup avec sa queue, comme pour lui dire de se pousser. Ca faire sourire James et ça a le mérite de stopper l'ambiance un peu tendue.

- Et bien, quand tu me disais que tes chevaux t'étaient dévoués, tu ne manquais pas de mesurer tes mots.
- Et encore ! Tu n'as pas vu Bounty à l'oeuvre. Il culpabilise, tu ne peux pas savoir à quel point. Tiens, pendant que j'y pense, je n'ai pas interrompu une après-midi shoping en t'interceptant au cnetre commercial ?
- Non, non rassure-toi. J'étais venu apporter un casse-croûte à Constance, elle n'a pas vraiment de pause déjeuner au magasin vert. Mais ça lui convient très bien, elle passe le maximum de temps là-bas. Et tiens, pendnat que j'y pense, me taquine-t-il en reprenant ma tournure de phrase (faudra lui faire payer les droits d'auteurs), tu comptes monter ? Ce n'est pa sprudent si tu veux mon avis.
- J'aimerais beaucoup mais mine de rien, j'ai encore un peu de bon sens et je me limite à l'attelage ou au lâchage en liberté.
- Et cette après-midi ?

Je lève le nez en l'air.

- Il fait beau, une petite balade en main pour Malabar et un peu de dressage à pied avec Bounty. Rassure-toi, rien qui ne me demande beaucoup d'effort, ajoutai-je devant l'air réprobateur. Si tu veux, tu peux m'accompagner en balade.

Il accepte et comme j'ai finit de curer les pieds de mon dadou, nous partons sur le champ.
la forêt

Malabar a l'air de faire beaucoup plus attention à son image que Bounty car il est beaucoup plus propre. Peut-être aussi qu'il a moins traumatisé les palfreniers et que du coup il était plus chouchouté. Pendnat tout le pansage, mon dadou ne peut pas rester en place et eut toujours venir se frotter contre moi ou me souffler dessus, même quand j'entreprends de lui curer les postérieurs. Mais j'estime que pour une fois il a le droit d'en faire un peu à sa tête parce que d'habitude c'est un ange de tranquillité. Je redouble d'efficacité pour prodiguer mes papouilles, tenant à rassurer Malabar que je ne repartirais pas avant un bon moment. Je passe à la sellerie pour récupérer le harnachement de l'alezan et fini de préparer ce dernier qui a fini par somnoler sous mes caresses. Il se réveille donc assez brutalement quand je commence à lui dire d'avancer en tirant un peu sur les rênes sorties de l'encolure. Il me suit alors docilement jusqu'à la cour où je me mets en selle avant de partir en direction de l'allée équestre. Rien de mieux qu'une balade pour reforger nos liens.
la plage