On fait le tour et on recommence avec Malabar et Jump

Malabar décourve une nouvelle carrière du haras mais il me fait confiance et fait comme si de rien n'était. Après tout, ce n'est qu'une carrière. Je me mets en selle et détends l'hongre au deux mains au pas et au trot, changeant les exercices entre les transitions et les variations d'allure. Je lui laisse bien à chaque fois le temps de récupérer car, même s'il est bon en endurance, je préfère le ménager. Commence alors réelement la séance. Je travaille principalement sur la tenue du trot enlevé et en équilibre, n'exédant cependant pas plus de 10 minutes à chaque fois. Vers la fin de la séance, après une pause un peu plus longue mais d'un pas actif, je décide de tenter le galop monté. Au cours de plusieurs séances de longe, j'ai augmenté progressivement le poids à porter et je pense que Malabar est prêt à galoper avec moi sur le dos.
Je me mets en équilibre pour le soulager un peu, place mes aides et demande vocalement l'accélération. Je la fait progressive, en passant par le trot, pour ne pas en demander trot à la fois. Plein de bonne volonté, mon dadou s'élance, ayant un peu de mal au début, comme à chaque fois que j'augmentais le poids des sacs. Mais il trouve rapidement son équilibre. Je le laisse prendre la foulée qu'il désire, craignant de trop lui en demander sinon, et puis au moins, je suis sûre qu'il est à l'aise si c'est lui qui choisit. Je fais un tour de piste et un grand cercle sur chaque main puis, je repasse tranquillemnt au pas et félicte avec transport un Malabar assez fatigué. Je le laisse souffler et descends de selle, dessérant la sangle de deux trous, remontant les étriers et défaisant la muserolle du filet.
les écuries

(2000ème message sur le forum^^)

Je me mets en selle et ressangle une fois perchée. J’ajuste mes étriers et lance la longue détente dont je vais me contenter pour aujourd’hui.
Au pas, je fais tout d’abord deux tours complets de la carrière. Comme le ciel est parsemé de nuages de coton, on ne meurt pas de chaud, d’autant plus qu’on peut profiter du vent frais typiquement breton. Après deux tours sur chaque main, je double dans la largeur pour m’arrêter sur la ligne imaginaire du milieu.
Je tiens l’arrêt trois secondes puis sers les mollets et demande directement le trot avec la voix et des claquement de langue. Malabar fait tout de même une foulée de pas avant de passer à l’allure supérieure. Je l’emmène piste à main gauche et c’est toute une suite de diagonales, de voltes, de cercles, de demi-voltes et de doublers qui s’enchaîne. Pendant vingt bonnes minutes, nous circulons ainsi au trot, faisant de temps à autres des pauses au pas et à l’arrêt. Dans ce dernier cas, je me concentre sur les départs au trot direct. Au bout d’un moment, cela semble bien marcher. Je me redresse et laisse les rênes filer entre mes doigts. Malabar allonge son encolure et souffle au pas pendant que je gratouille la base de sa crinière tout en lui chuchotant des mots de félicitation.
Après cinq minutes, car il n’en faut pas plus à l’hongre pour se reposer, je remonte sur mes rênes et ramène l’alezan sur la piste, au pas. Arrivés dans le virage, nous partons au galop. Je nous emmène sur un grand cercle avant de laisser libre cours à malabar sur la piste. Il allonge le galop, voulant bien me montrer qu’il a la forme et qu’il est près à fournir les efforts nécessaires pour me faire plaisir. Le sourire aux lèvres, je le laisse continuer ainsi encore un tour, sachant que je n’aurais aucun mal à le reprendre à la fin. A la fin de ce tour, je repasse au trot l’instant d’une diagonale. Et c’est repartit de plus belle ! Cette sensation de liberté sur un cheval lancé à tout train au galop, je ne l’avais pas ressentie depuis une bonne grosse semaine. Je me rends alors compte que ça m’avait vraiment manqué pendant mes vacances.
Bien que Malabar emploierait sans doute toute son énergie à courir ainsi, je dois refroidir ses ardeurs pour ne pas l’user. Ce galop lui a fait tout autant de bien qu’à moi et je lui laisse donc tout le temps de se reposer au pas, les rênes longues avant de nous arrêter pour que je mette pied à terre. Une fois au sol, je fais un tour de la carrière en main, puis ramène l’hongre aux écuries.
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(Ecrit sur les musiques de Narnia, de Lords of the dance et d'Era^^)

Je lâche Malabar en liberté dans la carrière. Je lui fais assez confiance pour savoir qu'il n'essaiera pas de se faire la belle et je pars donc sereinevers la grange. au passage je croise l'une des nouveaux membres que je ne connais pas encore. Elle m'aide donc à traîner le petit sulky jusqu'à la carrière, me précisant que ce n'est pas très prudent de travailler avec un plâtre. Je la remercie, lui précisant que je connaît les risques mais que me passer des chevaux m'est impossible et que j'en ai besoin pour me rétablir.
Pareillement à la veille avec Bounty, je dirige principalement mon dadou avec la voix, appuyée contre la barrière. Pendant les temps de pause que je lui accorde, l'alezan s'approche du sulky pour le sentir. Cette fois, pas de Phéno pour le faire douter de choses nouvelles. Vers la fin de la séance, il semble donc s'y être un peu habitué, même s'il s'efforce de ne pas trop passer à côté. Je le félicite et lui remets son licol pour le ramener à son box.
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