On fait des ronds, toujours des ronds avec Jump et Malabar

Le vent frais me fait frissonner et je suis bien contente d'avoir pensé à mettre un polaire sous ma veste. Je suis toujours dans le test de Malabar et aujourd'hui, je vais voir comment il réagit à la voix et comment il évolue aux trois allures élémentaires. A partir de demain j'attaquerais la remusculation active.
Je me place au centre du rond de longe et fait tourner l'hongre piste à main droite. Je n'ai pas pris de chambrière mais je ne semble pas en avoir besoin. En effet Malabar, s'étant déjà peut-être attaché à moi pour l'avoir sortit de la foire, a l'air de faire de son mieux pour ne pas me décevoir, croyant sans doute que je le ramenerai alors chez le marchand. Je me demande ce qui a dû lui arriver avec son ancien propriétaire pour qu'il puisse penser cela.
J'insiste bien sur le pas, encore plus que pour Bounty, pour l'échauffer en douceur. Après donc vingt minutes, où je change régulièrement de main pour ne pas l'ennuyer, je passe au trot. Malabar est alors piste à main gauche et s'empresse d'accélérer. Au moins, il répond parfaitement à la voix. Après vingt nouvelles minutes, rythmées de fréquentes pauses au pas, je demande le galop. L'hongre a un peu de mal à conserver l'allure demandée, ayant perdu beaucoup de muscle au profit de beaucoup de gras. C'est pourquoi j'évite de faire durer l'exercice trop longtemps. il veut m'obéïr au doigt et à l'oeil, je n'en profiterai pas pour le creuver et l'amener à ses limites dès le début.
En effet, il peut m'être reconnaissant de l'avoir "sauvé", même si c'était un peu ma faute ce qui lui est arrivé, et être donc très gentil avec moi tout en me détestant parce que je l'exploite. Il restera doux tant que je n'irais pas jusqu'où a été le marchand.
Une fois le galop travaillé aux deux mains, je le fais souffler longuement puis l'emmène faire un nouveau tour du haras en le laissant brouter de temps en temps. Je le caresse abondament tout au long de la balade et le ramène aux écuries.
les écuries

Je mets Malabar sur la piste et constate qu'en étant au centre, j'arrive à peu près à le discerner. Dumoins, j'arrive à le voir, même si ce n'est pas précis du tout. De toute façon, pour l'exercice que je veux faire je n'ai pas besoin de beaucoup le voir.
Je lui parle, vérifiant son attention et surtout pour qu'il se concentre dessus car voyant que la chambrière était inutile la dernière fois, je ne l'ai pas prise. Sur les deux mains je fais avancer Malabar au pas, au trot et au galop. Il semble toujours motivé et plein d'envie de prouver ses qualités. La courte séance d'une demi-heure se passe donc très bien et je le ramène à son box avec des mots de félicitation et une caresse bien méritée.
les écuries

Comme d'habitude, je détends Malabar aux trois allures. Je racourcis le cercle comme hier au trot sur les deux main. Il s'exécute avec application, s'efforçant de ne pas perdre le rythme. Je le félicite et le laisse souffler un moment avant de lui faire engager les postérieurs au pas. Il a un peu de mal, bien qu'il semble savoir le faire parfaitement bien. Je l'encourage et dès qu'il arrive à un résultat satisfaisant, j'arrête l'exercice et félicite
l'hongre. Je lui masse le dos un moment, lui fait faire des étirements. A priori, le rendez-vous chez l'osthéopathe lui a fait beaucoup de bien.
Je l'amène jusqu'à la barrière où je l'attache. Je prends le tapis de selle et le pose sur le dos de Malabar. Il frémit mais ne proteste pas. je prends donc la selle et laisse Malabar la sentir. Je sais qu'il a compris que je voulais le seller et cela l'inquiète un peu. Je pose délicatement la selle sur le tapis de selle. Sentant ce nouveau poid sur son dos, Malabar tourne la tête vers moi. Je le caresse et le rassure. Je passe la sangle sous le ventre et sangle au premier trou. Je caresse, passe au second, etc jusqu'au quatrième. Malabar me fait assez confiance pour me laisser faire.
Je détache la longe et fais marcher mon dadou avec la selle sur le dos. Cela est évident qu'il a un peu perdu l'habitude et que ça lui fait bizarre. Mais il n'a aucue réactions méchantes car il est trop gentil malgrès le fais d'avoir été maltraité à la foire. Après un bon quart d'heure de pas, il semble avoir retrouvé ses repère et je tente donc du trot. Là encore, ça lui fait un drôle d'effet mais il s'y habitue et même plus vite que pour le pas. Il est encore un peu tôt pour le faire galoper avec la selle, je le laisse donc souffler.
Après dix minutes de pas, je l'attache à nouveau. Je ressangle encore un peu et descends les étriers. Tout doucement, avec des mots doux et rassurant, je me hisse sur le dos de Malabar. Il semble faire des efforts mais me supporte. je lui caresse l'encolure et lui gratte la base de la crinière avant de mettre pied à terre. Il semble alors inquiet, attendnat le verdict.

- Ne t'inquiète pas, ce n'est pas parce que je te garde que je dois te tuer à la tâche. Je t'en ai déjà demander beaucoup cette après-midi, on va arrêter là et on reprends demain.

Je caresse à nouveau l'hongre qui m'a encore prouvé sa volonté d'êre un cheval exemplaire, je le desselle et rentre aux écurie, la selle dans les bras, ne tenant qu'un bout de la longe. mais Malabr me suit tout de même bien docilement.
les écuries

Je mets des bandes à ses membres et lâche Malabar en liberté mais il reste près de moi. Je le caresse et lui met son filet. Il est assez hésitant, ça fait longtemps qu'il n'a pas eu de mors dans la bouche. Je l'encourage et le cageole, mais surtout je ne le force pas à prendre le mors et je n'insiste pas. Au bout de dix minutes, il ouvre la bouche de lui-même. Je passe la têtière derrière les oreilles et dégage le toupet avant de féliciter Malabar. Je boucle la muserolle et la sous-gorge mais les garde lâche pour ne pas gêner l'hongre et pour lui permettre d'ouvrir la bouche à volonté. Je pose ensuite le tapis de selle et la selle sur son dos. Il ne réagit pas trop, je sangle donc tout doucement et de quelques trous seulement. J'attache le mousqueton de la grande longe au mors d'un côté, passe la longe sur la têtière et dans l'autre anneau du mors pour pouvoir longer Malabar. Je le fait marcher assez longtemps pour qu'il se réhabitue à tout ce harnachements. Je le fais également trotter. Il semble de plus en plus à l'aise dans ses mouvement. Je le laisse souffler en marchant près de lui, en lui caressant l'encolure.
Je retire la longe pour la remettre dans l'autre sens, c'est-à-dire en attachant le mousqueton à l'autre anneau du mors. Et je fais tourner mon dadou dans l'autre sens. La selle a un peu tournée, je ressangle donc, d'autant plus que Malabar est à présent détendu.

- Tu te sens d'attaque pour galoper avec l'attirail ?

Il me pousse vers le centre du rond de longe comme pour me dire oui.

- Ne le fais pas pour moi. Ne dépasse pas tes limites. Tu as l'energie pour ?

Il recommence. Je le gronde un tout petit peu car il n'a pas à me pousser puis je rejoins le centre du cercle. Je vois qu'il se prépare déjà à galoper et n'attends plus que mon signal. je le mets au trot et une fois que j'estime que c'ets le bon moment, je demande l'accélération.

- Gaaaaaalope !

Il y va, un peu maladroitement, mais il y va et essait de s'habituer. A bout de cinq minutes je le ralentit progressivement le félicite abondament pour ses efforts et recommence sur l'autre main, devant à nouveau changer la longe. Il a l'air d'y arriver assez bien. Je trouve même que son galop de maintenant avec la selle est plus harmonieux que celui du début sans la selle, preuve qu'il se reforme une masse musculaire. Je le caresse, lui murmure des mots doux et je vois bien que je lui fait plaisir. Je lui donne même une friandise exceptionnellement en milieu de séance.
Je retire la longe et la pose sur la barrière du rond de longe. Je ressangle d'un trou la selle et descends les étriers.

- Tu es prêt.

Il ne bouge pas d'un poil. Je ne prends pas la peine d'ajuster trop mes rênes pour ne pas risquer de maladroitement lui taper dans les dents et je me hisse sur son dos. Il reste calme, après tout, je suis déjà montée hier. Mais comme nouveauté, je lui demande le pas. Il hésite, ne voulant pas trop me secouer.

- Vas-y, ne t'inquiète pas pour moi.

Je presse légèrement les mollet et redemande avec la voix pour le décider à avancer. Il y va donc et je l'acompagne avec mon bassin pour ne pas lui faire mal au dos. Je suis constament concentrée sur les réactions de Malabar, à l'affût d'éventuels signes de douleurs ou de difficultés. Mais je ne descelle rien de tout cela. Je caresse bien mon dadou, conservant les rênes longues. Je lui demande des arrêt rien qu'en me blaquant dans la selle. L'effet ne se fait pas attendre et à chaque fois je le récompense.
Je me décide à trotter mais, toujours sans raccourcir les rênes. A la voix puis à la pression de mollet, Malabar change d'allure. L'idée d'accélérer ne lui vient pas, de ralentir non plus. Je le guide avec mon regard et mon poid du corps. Quand je bloque mes mouvement, il repasse au pas. Je recommence plusieurs fois, toujours avec des caresses. L'hongre a l'air de bien me supporter mais je ne veux pas trop lui end emander, même s'il en est capable. Je mets pied à terre, dessangle un peu et le fait marcher au pas en restant à ses côtés. Je n'ai pratiquement pas besoin de le tenir car il me suit.
les écuries

Je me place au centre du rond de longe et fait tourner Malabar autour de moi. Je fais une détente classique, observant attentivement ses déplacements. L'hongre a l'air de plus en plus à l'aise dans ses mouvements.
Je commence le premier exercice sur les deux que j'ai prévu. Je fais galoper Malabar pendant une dizaine de minutes sur les deux mains. Il résiste plutôt bien, on m'avait bien signalé qu'il était endurant et je ne suis pas déçue. Je le laisse souffler et une fois qu'il a bien récupéré, je le fais galoper plus longtemps. Je recommence plusieurs fois mais arrête assez vite, ayant peur de l'épuiser. Mais il n'en a pas l'air et du coup je passe au deuxième exercice.
Je le selle et le charge d'un sac de l'équivalent du tiers de mon poids, bien fixé sur la selle. Je mets Malabar au petit galop et après cinq minutes sur chaque main, je vois qu'il résiste parfaitement. Je ne prolonge pas trop ce dernier exercice et félicite Malabar avant de le ramener au box pour le débarrasser de tout son bazar et le ranger à la sellerie.
les écuries

Comme les fois précédentes, j'emplois cette séance de longe pour principalement travailler le trot. Cette fois, je demande des rassemblés et des allongements. Cela ne semble pas gêner Malabar, qui est de plus en plus en forme. Après trois quarts d'heure de travail, je vais chercher un sac que je hisse sur le dos de l'hongre. J'arrive à l'attacher à l'aide d'un surfaix à pont. Le sac fait les deux tiers de mon poids, mais cette fois-ci, il n'y a pas la selle pour en rajouter. Je fais trotter Malabar avec tout ça sur le dos. Quand j'estime qu'il est assez à l'aise, je lui laisse une courte pause et lui demande le galop. Je ne m'attendais pas à ça mais dès les premières foulées mon dadou trouve le bon rythme pour s'adapter au poids et à sa répartition précaire. Je maintiens l'allure pour voir s'il arrive à conserver son aisance. Je le fais aussi galoper sur l'autre main. Il lui faut à nouveau quelques foulées d'adaptation mais au final, ça ne lui pose plus trop de soucis. Je le ralentis progressivement et pendant qu'il souffle au pas, je raccourcis peu à peu la longe, me rapprochant de lui afin de marcher à ses côtés. Je le félicite par la voix et pas des caresses sur l'encolure et l'épaule. Une fois qu'il a suffisamment récupéré nous quittons le rond de longe, croisant au passage Charlotte, venue pour faire faire de l'exercice à Fanfaron.
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Je sens que Malabar est blasé de venir au rond de longe. Sans que je ne lui demande quoique ce soit, il commence à partir au trot. Je le stoppe et lui dis clairement, même si ce n'est pas sûr qu'il me comprenne.

- Je sais que tu en as marre du trot. C'est pourquoi on n'en fera pas plus que nécessaire. Ce qui m'intéresse ce matin, c'est le galop.

J'insiste bien sur le dernier mot et je crois que le message est passé car l'alezan semble à nouveau intéressé par la séance. Nous commençons par une détente banale au pas, au trot et au petit galop. Rien de bien compliqué. Après une petite pause, nous reprennons plus en détail le galop. Quand je le lance, je m'arrange pour que ce soit un petit galop bien cadencé. Après quatre tours sur chaque main, nous faisons une nouvelle pause et j'observe son état général. Ca n'a pas l'air de l'avoir beaucoup éprouvé. Nous continuons donc avec un galop moyen et deux tours supplémentaires à chaque main. Malabar commence à souffler mais il supporte bien le coup et à récupéré une certaine aisance dans l'allure. Je le félicite et le caresse tout en le faisant marcher activement. L'important c'est la motivation de mon dadou. Il ne doit donc pas rester sur ses acquis. Je l'encourage donc pour les prochaines fois et, comme je n'ai pas envie de l'user, je le ramène à son box.
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J'emmène Malabar dans le rond de longe et attache la grande longe à son licol. Je le fait tourner au pas sur les deux mains ainsi qu'au trot et au galop. Bref, l'échauffement habituel. Je l'arrête et vais à lui pour vérifier son sabot. Aucun soucis, la pommade fait bien son effet protecteur contre le sable. Je me tourne vers la tête de l'hongre.

- Malabar, aujourd'hui on va travailler les allongements et les rassemblés. si on a le temps, on fera même le reculer.

A mon ton, il comprend que la bronzète c'est terminé et ça n'a pas l'air de le déranger plus que ça. Il faut dire qu'avec tous les mois d'inactivité chez le marchand de chevaux, il a dû avoir sa dose de repos pour plusieurs années. Je me replace au centre de la carrière, fais marcher l'alezan pour le replacer à bonne distance et je le lance vocalement au trot. Il est un peu paresseux, je frappe donc le flot de la longe sur ma cuisse pour le réveiller. Il prends donc un bon trot tonique.
Je vais commencer par l'allongé qui est beaucoup plus simple que le rassemblé, dumoins selon moi, car il est plus facile de l'empêcher d'aller à l'allure supérieur que de repasser à l'allure inférieur. Je répète avec insistance "Trotte !", je fais des claquements de langues... Du coup, je n'ai aucun mal à faire augmenter la vitesse.

- Bien, c'est bien Malabar.

Au son réconfortant de ma voix il ralentit un peu. Je redonne de l'impulsion avec un claquement de langue, il ne ralentira que quand je l'aurais décidé. Il devrait pouvoir tenir grâce à sa bonne endurance, même s'il n'a pas beaucoup travaillé hier et avant-hier (même s'il a fait son fou-fou au pré). Et puis, je ne le tire pas au maximum. Je le repasse tranquillement au pas pour lui faire changer de main et je le relance au trot moyen.
Cette fois, je travaille le rassemblé. Je ralentit bien Malabar à grand renfort de "Oh" calmes et posés, accompagnés de petit coup léger sur la longe qui se répercute sur le licol. J'obtiens l'effet souhaité, c'est-à-dire le ralentissement, mais il est un peu trop prononcé car Malabar repasse au pas.

- Trotte ! *claquement de langue* Voilà. Oh. Là. C'est bien.

J'arrive à obtenir un petit trot même s'il n'est pas aussi rassemblé que ce que j'aimerai. Mais on va le laisser là-dessus pour le trot. Je lui accorde quelques minutes de pas pour souffler et je viens auprès de lui pour le caresser. Ensuite, je le fais partir au galop. Je recommence les exercices précédent. Bien sûr, Malabar n'est pas vraiment rapide, du coup l'allongement, bien que visible, ne peut aucunement rivaliser avec ceux de Bounty. Mais comme je vois que mon dadou fait des efforts, je suis satisfaite et le félicite. Pour le rassemblé, c'est un peu plus facile même si je frôle le trot à un moment.
Il nous reste encore un peu de temps, alors après l'avoir laissé souffler à nouveau, je me place devant lui et appuis sur son poitrail pour le faire reculer. Le résultat ne se fait pas attendre mais il recule en déviant ses hanches sur le côté. Je réfléchit à comment Bounty avait fait pour le concours. Il y avait les barres ! Un couloir de barre pour l'orienter. A défault d'avoir des barres à portée de main, je peux filer rapidement à la sellerie pour prendre ma chambrière pendant que Malabar se balade en liberté dans le rond de longe. Je reviens et le rattrappe. Comme j'ai la chambrière, il est tout de suite plus attentif.
Je le fait à nouveau reculer par pression, il dévie encore ses hanches vers la droite. Je prends donc la chambrière dans la main droite et avec le bout je pousse un peu ses hanches tout en continuant le reculer (sur le diamètre du rond de longe^^). Il réagit tout de suite et dévie à gauche cette fois. Je change de main la chambrière et appuis de l'autre côté. Il semble avoir compris. Comme nous sommes arrivés au bout, je pose la chambrière au sol et on fait demi-tour pour repartir de plus belle.

- Concentre-toi mon beau, le reculer t'aidera à avoir plus d'impulsion après.

Je pousse les épaules au lieu du poitrail, du coup, je dois employer mes deux main. Pour ne pas tourner la tête de Malabar dans un sens, je laisse assez de longe. On avance un peu plus lentement que tout à l'heure, mais cette fois on avance à peu près droit. Je félicite l'alezan et vais récupérer ma chambrière avant de rentrer aux écuries.
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