Le box de Furia

J'arrive aux écuries, il ne reste plus grand monde.
Une fois le van garé, je descends de la voiture et vais ouvrir le van.
Je décroche Furia, qui a l'air de lutter contre ce que lui a donné le vétérinaire. Je le fais sortir par l'avant, ce qu'il s'empresse de faire.
Une fois dans la cour, il se redresse et pousse un long hennissement.

-Te voila dans ta nouvelle maison mon tout beau.

Je le caresse et l'emmène vers le paddock près de celui de Phénomène qui doit être en pature puisqu'il n'est pas là (quel sens de l'observation!). Bien qu'il lutte, je sens que les plantes font effets sur l'étalon car il est moins énervé, et il n'a pas dû trop s'énerver pendant le trajet car il a eu le temps de sécher presque totalement.
Je le fais rentrer dans le paddock et le lache, il hume l'air, se tourne vers moi. Je le caresse, puis m'éloigne de lui.
Il s'élance et fait le tour du paddock le nez par terre.
Je lui coupe plusieurs carottes que je dépose au sol, près de l'abreuvoir.
Je le laisse tranquil pour ce soir, il a eu sa dose d'émotions pour aujourd'hui.
Je repasse par la grainterie pour ramener la ration d'Illusion.

les écuries

Je passe prendre la ration de Furia ainsi que quelques carottes et rejoins l'étalon dans le paddock.
IL est campé, à l'affut, dans le fond. Je l'appelle, ses oreilles se mettent à bouger et se pointent dans ma direction, il tourne la tête.
J'entre dans le paddock, l'étalon de bouge pas.
Je m'approche de lui doucement tout en lui parlant pour qu'il se souvienne que c'est moi.
Je suis en face de lui, il n'a toujours pas bougé.
Je tends ma main, lui caresse les naseaux, Furia ne bronche d'abord pas, puis avec un petit ronflement tourne la tête. Je lui tends un morceau de carotte, aucune réaction.
Monsieur fait la tête. Contrarié.
Je lui refais une caresse rapide sur le l'encolure en sourirant, puis vais verser sa ration et les carottes à la même place qu'hier, et ressors du paddock, jetant un dernier coup d'oeil à l'espagnol qui surpris que je n'ai pas insisté et sois partie, me regarde.

les écuries

Avant d'aller aux écuries je mets Chamallow dans le jardin et dépose les croquettes.
Je passe ensuite déposer les sacs de nourriture des chevaux dans la grainterie puis file vers le paddock de Furia.
Celui-ci a l'air d'avoir mangé sa ration, et en m'entendant l'appeler, se retourne.

-Ca y est, t'as fini de faire la tête mon tout beau?

Il reste immobile, et dresse les oreilles dans ma direction.
je souris et fais demi-tour, allant chercher son licol et quelques pommes.


la sellerie

Je reviens au paddock de Furia et l'observe un moment de derrière la barrière. IL me repère dès que j'arrive et me tourne à moitié le dos, m'observant du coin de l'oeil.
Au bout de 10min je me glisse dans le paddock, avec les morceau de pommes. Je m'approche de lui, par le côté, il reste immobile, mais je vois ses muscles se tendre. Ba oui, j'ai plus l'air si sympathique que ça après l'avoir fait monter dans le van ^^
Il se laisse tout de même approcher, sur ses gardes.
je reste à une distance raisonnable, pour ne pas trop le brusquer, et lui tends un bout de pomme.
Il tourne une oreille, puis sa tête vers moi, tend le cou et attrape rapidement le bout de pomme.
Je m'approche un peu, lui en retends un morceau et une fois qu'il l'a attrapé, tends la main pour lui caresser le chanfrein.
Il met les oreilles en arrière, arrête de macher, je suspends mon mouvement, inquiète, puis en voyant qu'il se remet à macher et repointe une oreille dans ma direction, je lui caresse doucement la tête.
je lui donne un autre bout de pomme tout en glissant ma main le long de son encolure.
IL ne bronche pas, je lui parle doucement tout en lui retendant d'autres morceaux de pomme et allant plus loin sur le dos et les flancs avec ma main.
Ses muscles se contracte, il tressaille, relève la tête, mais reste immobile.
Alors que j'arrive au niveau de la croupe, il tape légerment avec son postérieur dans le sable, me prévenant de ne pas aller plus loin.
Je reviens lui caresser l'encolure en sifflant doucement pour qu'il se calme.
Je lui donne ne reste des pommes et le laisse tranquil pour le moment car il a été bien coopératif quand même.

je passe ensuite prendre Illou dans son box pour l'emmener faire sa visite ostéo.

le cabinet de l'ostéopathe

Nous revenons aux écuries, et ne voulant pas imposer une nouveauté de plus à Furia, je vais enfermer Chamallow dans le box à Illusion.
Je reviens au paddock de l'étalon avec quelques friandises dans les poches, un licol dans la main.
En entendant quelqu'un arriver l'espagnol se redresse, à l'affu. En m'apercevant, ses oreilles bougent, il m'observe.
je rentre dans le paddock et lui parle doucement en m'approchant de lui.
Ses muscles se contractent mais je ne vois plus de lueur d'agressivité ou de peur dans les yeux. Je ne le quitte pas des yeux, observant ses moindres mouvements.
je lui tends une friandise, qu'il attrape du bout des lèvres.
je le caresse, lui passe son licol, il se laisse faire sans broncher.
je le mène vers la sortie, je vais essayer une autre approche avec lui.

la carrière mixte

je le rammène jusqu'à son paddock, il est un peu moins excité qu'à l'aller.
Je lui enlève son licol, il reste immobile face à moi.
Je le caresse en lui parlant, et m'éloigne, suivie du regard par mon cheval.
je vais ranger son licol et lui ramène sa ration, que je lui verse au même endroit que les fois précédentes.
Il s'approche, tout de même méfiant.
Je lui fais une caresse mais ne l'embête pas plus longtemps et le laisse aller manger.
Je l'observe encore un peu de la barrière, vais récupérer ma grosse boule de poils dans le box d'Illusion. Boule de poils et de paille d'ailleurs!
Le chien vient jusqu'à moi en se frétillant joyeusement, et nous retournons à la maison.

les maisonettes

Je passe chercher la ration de Furia puis rejoins celui-ci dans son paddock.
Je l'appel en passant la barrière, il se tourne vers moi.
je m'arrête à quelques mètres de lui, après quelques secondes, il fait quelques pas vers moi, sachant très bien ce que je lui ramène, et commençant à mieux accepter ma présence.
je m'approche et le caresse doucement, lui verse sa ration à la place habituelle et le laisse manger en paix.

les écuries

Je reviens au paddock où Furia trotte, la queue en panache, l'encolure arquées, ronflant autant qu'il le peut, le long de la barrière.
J'aperçois Sprint faisant monter Phénomène dans le van, ce qui doit être la cause de l'excitation de mon cheval. Je grimaçe en espérant que mon étalon n'a pas causé d'accident en énervant les autres chevaux.
J'attends que le van soit parti et que mon étalon se soit calmé avant de rentrer dans le paddock.
Je lui parle d'une voix calme et apaisante, bien qu'il soit aussi tendu que la corde d'un arc et qu'il souffle encore d'excitation, je sens que son attention est portée sur moi.
Je m'approche doucement, le laissant le temps d'accepter mon rapprochement en m'arrêtant un peu à chacun de mes pas. Je ne cesse de lui parler, et je le vois peu à peu se calmer un peu et il tourne la tête vers moi.
Je lui tends ma main, qu'il vient sentir, et je lui caresse le chanfrein. IL accepte mieux mon contact, et une fois qu'il s'est un peu + calmé, je lui mets son licol sans geste brusque. Je tiens ensuite la longe et lui caresse calmement l'encolure pendant de longues minutes en lui parlant, lui laissant le temps de s'adapter encore un peu à ma présence et mon contact, et qu'il se détende encore un peu.
Une fois que je le sens + calme et attentif, je lui demande d'avancer, en associant à la traction de la longe à l'ordre de la voix. Le cheval fait un petit bond en avant, je l'arrête et une fois qu'il est resté quelques secondes immobiles, je le caresse.
Ses oreilles s'agitent, ça réfléchit là-haut dans le cerveau!
Je renouvelle sa demande, il part dans un pas un peu précipité mais ne s'élance pas devant moi.
Pendant de longues minutes nous marchons à l'intérieur du paddock, je le repousse sans geste brusque mais fermement chaque fois qu'il se colle trop à moi, lui montrant qu'avec moi ce n'est pas lui qui domine et qu'il n'a pas à me marcher sur les pieds. Une fois qu'il marche à peu près comme il faut à mes côtés, et qu'il semble un peu plus confiant, je lui demande de s'arrêter. IL s'immobilise un peu après moi, je le fais donc reculer de quelques pas mais cependant le fécilite par des caresses et des paroles rassurantes. Nous repartons au pas puis renouvellons l'arrêt, cette fois il s'arrête à peu près en même temps que moi. Je le caresse tout en lui demandant de reculer d'un pas, il ne s'oppose pas à ma force et fait un pas en arrière.
Je sens qu'il fait un effort pour se concentrer, et je vois la différence par rapport aux premières fois où je venais le voir chez le marchand.
Bien qu'il ait un peu de mal à comprendre qu'il doit s'arrêter quand je m'arrête et non continuer à avancer pour s'arrêter à ma hauteur ou me dépacer, il s'arrête, et c'est déjà un grand progrès.
Je le caresse longuement lui donne une friandise pour le récompenser tout en réfléchissant à comment l'emmener au cabinet.
je ne veux pas le rebrusquer alors qu'il commence à m'accorder un peu de confiance au paddock. Je tenterai donc d'y aller à pied.
Après cette petite pause, je mène le cheval vers la sortie.
Une fois dans la cour, je le vois se redressait fièrement et il marche plus énergiquement. Je ne le laisse pas me dépasser et l'emmène vers la route menant aux cabinets.
Le cheval se met à trottiner derrière moi, soufflant par les naseaux.
Je l'arrête, il tourne autour de moi.Je le gronde un peu de la voix, il s'immobilise. je le caresse et attends quelques secondes avant de repartir.
IL continue à marcher fièrement, regardant partout autour de lui avec animosité, en trottinant de temps à autre mais reste tout de même derrière moi.

le cabinet du maréchal-ferrant

Une fois les visites terminées, je rammène Furia au Haras. Des traces de sueur commencent à maculer son encolure, et il n'était que légèrement plus calme sur le chemin du retour.
Nous revenons dans le paddock, je ferme derrière moi. je détache la longe, l'étalon marche le nez au sol et tourne sur lui même avant de se rouler.
je sors, vais chercher quelques trucs puis reviens auprès du cheval.
J'enlève un pull que je pose sur la porte et m'approche de Furia. Celui-ci, contre toute attente, vient à ma rencontre.
je le caresse en raccrochant la longe au licol:

-T'es fière de nous avoir fait suer c'est ça?

Je souris et ammène l'étalon à la barrière près de la barrière où je lui dépose habituellement sa ration. Tout en lui expliquant ce que je vais faire , j'attache une ficelle à ballot à la barrière, mais pas à la dernière barre, cette un peu plus bas, comme la hauteur habituelle d'un anneau.
Le cheval me regarde faire, attentif. Je le fais avancer un peu et l'attache, très long, afin qu'il soit tout de même libre de mouvement, comme si je le tenais. D'ailleurs, je me place devant lui sans lacher la longe, afin qu'il ne se rende pas vraiment compte qu'il est attaché. Je lui caresse le chanfrein en lui parlant pendant de longues minutes, puis lache la longe, me déplaçant vers son épaule pour lui caresser l'encolure. L'étalon semble surpris de ne pas voir la longe suivre le mouvement et recule en relevant la tête. Je le caresse mais sentant une résistance il se braque, tentant de reculer encore. Je continue de lui parler et de le caresser, tout en faisant attention à moi, au cas où il s'énerverait +.
IL couche les oreilles en arrière et pivote, poussant ses hanches vers la barrière. Se faisant, la longe se détend un peu vu qu'il a avancer la tête, il s'immobilise. Je me remets à sa hauteur et le caresse longuement, le cajolant, le félicitant, le rassurant pour ne plus qu'il tire et qu'il comprenne que tant qu'il reste immobile et ne tire pas, il n'y aura pas d'opposition de cette horrible longe ^^
Je lui donne quelques friandises, le décroche et lui enlève son licol, ne l'embétant pas plus pour aujourd'hui.
je vais ranger ses affaires et lui ramène du foin avant d'aller manger un morceau.

la salle à manger commune

Je range les sacs de nourriture dans la remise puis prends les rations de mes chevaux. Je vais donner celle à Illusion puis pendant qu'il mange je vais voir Furia.
Celui-ci a compris que je viens pour lui donner à manger et se dirige en poussant un léger hennissement vers l'endroit où je lui donne sa ration.
je souris et entre dans le paddock en me dirigeant vers lui.
Quand je suis à ses côtés, il me regarde, les oreilles en avant et balançant la tête de haut en bas avec impatience.
Je lui verse sa ration et lui fais une caresse avant de repartir.
Je l'observe manger, le trouvant bien calme après cette journée mouvementée.

les écuries

Alors que je me mets en route pour les écuries, des petits giboulets commencent à tomber du ciel. Je grogne en mettant ma capuche et accélère le rythme.
Je passe chercher deux seaux avec les rations, puis me dirige, le cou dans les épaules vers le paddock de mon étalon. Celui-ci, immobile, dresse les oreilles et me regarde quand j'arrive.
Je passe la barrière et m'avance vers lui, il tend le nez vers le seau. Je pose celui-ci à la place habituelle sans le vider au sol. Furia hésite puis plonge son nez dedans, m'observant du coin de l'oeil, je le caresse et le laisse manger en grommelant:

-Si tu acceptais d'être à l'intérieur ce serait beaucoup agréable!

Le cheval ne se retourne pas quand je sors du paddock, je prends le deuxième seau et le licol d'Illusion et vais chercher le hongre au pré.

les prés

Je vais poser la chambrière devant le rond de longe puis je reviens voir mon bel étalon qui somnole la tête basse. je l'observe un moment puis pose mon matériel au sol au sol en gardant juste le licol. je me glisse entre les barrières et m'approche de l'espagnol. Celui-ci ouvre les yeux en m'entendant mais ne bouge pas. Tout en restant méfiante je m'approche encore de lui et pose ma main sur son encolure. Il redresse un peu la tête et me regarde, sans trace d'agressivité dans son regard. Je le caresse tout en lui murmurant:

-Ca y est, tu commences enfin à te calmer un peu mon grand?

Je continue de le caresser et déplace doucement ma main sur son dos, son flanc, il tourne la tête vers moi pour suivre mes gestes, se raidit un peu quand ma main arrive sur sa croupe. je ne vais donc pas plus loin et viens le donner un bonbon.
Je me place à sa gauche et doucement viens mettre son nez dans le licol. Il ne bronche pas et doucement je vais boucler le licol.
Je mets mes gants et emmène l'étalon vers la sortie. Une fois à la barrière je l'arrête ouvre la porte et inverse la petite longe contre la longe de travail. Je le sors du paddock en ramassant ma badine, et emmène mon cheval jusqu'au rond de longe.

le rond de longe

Je raccompagne Furia jusqu'au paddock, il ne tente presque plus de me dépasser. Je le caresse, lui donne des pommes en le félicitant. Je le laisse tranquil pour l'instant et vais ranger ce que j'ai utilisé.

les prés

Je retourne dans le paddock où Furia se trouve, celui-ci me regarde arriver, le poil brillant de goutes de pluie.
Je m'approche de lui pour le caresser, il sent mes mains les oreilles en avant, puis glisse son nez sur mon manteau, à la recherche d'une friandise. Je le caresse et lui offre un bout de pomme.
Je lui passe son licol, il se laisse faire sans broncher.
Après avoir fait une fois le tour du paddock, je le mène vers la ficelle que j'ai mis à un piquet pour l'attacher. L'étalon s'arrête derrière moi et une fois que je l'ai attaché, il relève la tête, contrarié.
Je le caresse et lui parle pour le calmer, le refesant avancer d'une légère pression sur la longe. L'étalon gratte le sol, mécontent mais arrête de tirer.
Je lui donne un autre morceau de pomme pour le féliciter pour sors du paddock. Je m'éloigne de quelques mètres de la barrière pour pouvoir le surveiller, il donne un coup de tête, bouge sur les côtés, gratte le sol, mais ne tente plus de reculer comme un fou furieux.
Je me rapproche de la barrière pour être face à lui à sa tête et lui caresse doucement le chanfrein en l'assénant de paroles calmes pour le calmer un peu. Malgré son mécontentement d'être attaché de la sorte, je sens son attention se reporter sur moi, il a l'air de comprendre que tant qu'il ne tire pas il n'est pas géné, bien qu'il ne puisse pas bouger à sa guise.
je m'éloigne, il recommence à s'énerver, raclant le sol de son antérieur et se poitant à demi. Je siffle et dis non d'un ton ferme, l'étalon redescend et reporte son regard sur moi.
Je lui parle doucement de là où je suis, il continue à gratter de temps en temps mais ne tire plus. Je le félicite de la voix puis tourne les talons pour aller chercher sa ration.
Une fois que je suis sortie de la grange avec mon seau de granulés, je le vois qui gratte encore la terre de son antérieur. Il s'immobilise en me voyant revenir, dresse les oreilles, et un léger hennissement lui échappe quand il entend les granulés tinter dans le seau.
Je rentre dans le paddock, l'étalon tourne contre la barrière pour me regarder et gratte d'impatience cette fois. Je m'approche de lui en souriant, pose le seau au sol et rallonge le noeu pour que l'étalon puisse manger tout en restant attaché. Furia ne prête même plus attention à la longe qui le relie à la barrière et plonge le nez dans les granulés.
Je souris et grimpe sur la barrière pour m'y asseoire.
Je mets ma capuche pour éviter les fines gouttes de pluie qui tombent de temps à autre et observe mon cheval, contente du progrès qu'il a fait.
Une fois qu'il a fini sa ration, l'espagnol lèche le fond du seau puis le renverse d'un coup de tête. Il me regarde, d'un air de dire "t'en a pas encore un peu?" puis voyant que je ne réagis pas, va plonger son nez dans le seau d'eau pour en avaler de grandes gorgées.
Îl relève la tête et regarde un cheval passer dans l'allée en poussant un long hennissement.
Je me décale sur la barrière pour me rapprocher de lui et lui caresser le chanfrein du haut de mon perchoir. Il se laisse faire et au bout de longues minutes il se détend un peu et finit par baisser un peu la tête et soufflant longuement.
Au bout d'une demi-heure, je descends de la barrière, détache l'étalon qui ne bouge pas. Je continue de le caresser, puis lui offre une dernière pomme avant de me diriger vers la sortie après avoir ramasser le seau.
Il me suit sur quelques mètres puis s'immobilise, me suivant du regard quand je quitte le paddock.
Je vais ranger le seau et le licol puis retourne chez moi, ayant un peu froid.

les maisonettes

Je passe chercher un seau avec la ration de l'étalon, son licol, puis le rejoins dans le paddock.
Furia s'approche de la barrière en me voyant arriver avec le seau, il a bien compris que je lui rammenais à manger.
J'entre dans le paddock et le repousse quand il tente de mettre son nez dans le seau.

-Non Furia, tu attends qu'on soit là-bas.

l'étalon me suit en trottant, mécontent que je ne le laisse pas manger.
Une fois près de la barrière, je pose le seau au sol et laisse Furia y plonger son nez. J'en profite pour lui passer son licol et pendant qu'il mange, l'attache à la ficelle, assez long.
Le cheval me jette un coup d'oeil, mais est bien trop occupé à manger pour se soucier de ce que je fais.
Je le caresse et file chercher Illusion.

les prés

Lorsque j'arrive au paddock, l'étalon est en train de jouer à shouter dans le seau (très divertissant n'est-ce pas?).
Je l'appelle, il relève la tête, sans cesser de taper dans le seau. Au moins il ne tire plus dans sa longe, mais il ne manquerait plus qui laisse son pied dans le seau.
Je me glisse dans le paddock et lui donne une friandise en lui enlevant son joujou.
Je le caresse et tout en le caressant, descends ma main le long de son antérieur gauche tout en disant "Donne". Furia résiste d'abord un peu puis lève le pied je le prends tout en le félicitant et lui donnant une friandise. Il tente de le reprendre, je le tiens à deux mains, accompagnant le mouvement sans lacher. Au moment où il arrête de bouger, je repose directement le caressant et le félicitant de la voix.
Je recommence, puis fais de même avec les 3 autres pieds, il a du mal à de ne pas le reprendre mais au moins il le donne à peu près. Tant qu'il bouge le pied, je résiste, en l'accompagnant, sans toutefois exercer de pression trop forte, et en lui disant non de la voix, et au moment où il s'immobilise, je le relache, essayant de lui faire comprendre que tant que lui n'aura pas cédé et arrêté de bougé, je ne reposerai pas son pied.
Je lui offre une pomme, le caresse longuement avec de douces paroles, puis le détache en lui laissant seulement son licol.

-Allez mon beau,je te laisse tranquil un peu le temps que tu réfléchisses à tout ça, je vais faire les visites d'Illou et après ça sera ton tour.

les écuries

Je passe prendre ma badine ainsi qu'une paire de gants, et ma grande longe, puis file au paddock de l'étalon.
Celui-ci me regarde arriver, immobile au milieu du paddock.
Je rentre, m'approche de lui pour le caresser, il ne bouge pas.
Je lui attache les deux longes au licol, attachant celle d'attache en rênes pour ne pas être gênée, et en tenant la longe de travail de la main gauche.
Je prend la badine de la main droite que je plasse sur la longe près de sa tête.

-Allez, on est partis mon grand.

Je sors du paddock, suivie de près par l'étalon qui redresse la tête.
Je lui parle, lui rappelant que je suis là et qu'il ne doit pas me déplacer.
Nous nous dirigeons donc vers les cabinets, m'arrêtant de temps en temps, et le remettant en arrière quand il tente de me dépasser.
C'est un peu moins sportif que la fois dernière, notre travail fait effet, mais je reste tout de même fort sur mes gardes.

le cabinet du maréchal ferrant

La route du retour ce fait un peu plus dans le calme, j'ai pris le temps après mon dernier rendez-vous de calmer un peu l'étalon avant de reprendre la route.
Le fait qu'il n'y ait plus tout ce monde inconnu autour de lui le rassure aussi un peu, il faudra que je l'habitue également au contact des autres personnes.
Je remets l'étalon dans son paddock et lui enlève son licol, allant lui chercher un peu de foin.
une fois laché, Furia trotte jusqu'à la barrière pour saluer d'un hennissement son voisin de paddock.
Je reviens lui donner son foin puis vérifie l'eau, remplissant un peu l'abreuvoir.
Je donne également plusieurs pommes à l'étalon, le félicitant, et pendant qu'il mange, lui donne un rapide coup de bouchon, qu'il accepte sans trop rechigner.
Fatiguée, je quitte le paddock après une dernière caresse au cheval, et me dirige vers la salle à manger.

la salle à manger commune

Je m'approche de la barrière à laquelle je m'acoude, et j'appelle l'étalon et siffle doucement. IL redresse la tête et dresse les oreilles dans ma direction en m'entendant, sans pour autant bouger.
je sors un morceau de pomme que je lui tends pour l'insiter à venir, et l'appelle doucement.
Ses oreilles bougent, je le vois qui hésite, je ne cesse de lui parler. Après quelques minutes d'hésitation (et de réfléchissement^^), il s'avance vers moi. IL s'arrête à quelques pas de la barrière tends l'encolure en reniflant bruyamment. Je continue à l'encourager à me rejoindre, il finit par s'avancer complètement et s'arrête devant moi, attrapant le fruit et acceptant mes caresses.

-Ba voila mon grand tu vois que toi aussi tu peux venir à moi.

Je le caresse tendrement sur le front et le chanfrein pendant quelques minutes quand brusquement, il relève la tête, dresse les oreilles, puis part au trot, la queue en panache, l'encolure arquée en poussant un hennissement sonore. Je regarde dans la même direction que lui et aperçois une belle petite jument qui passe dans les écuries.
Je souris, mais bon, faudrait pas qu'il me fasse ça quand je suis au bout de la longe non plus ^^
Comme le soir approche, je vais chercher sa ration que je rammène dans un seau, lui donnant sans l'embêter à être accroché.
Je lui fais une dernière caresse, le laissant en paix pour aujourd'hui.

les écuries

En arrivant aux écuries je passe chercher les deux rations.
Je passe par les boxes verser la ration dans la mangeoire puis file au paddock.
Chamallow me suit gaiement, reniflant un peu partout.
Une fois au paddock de l'étalon, j'ordonne au chien de se coucher près de la barrière et de ne pas bouger.
J'entre dans le paddock, l'étalon s'approche, attiré par sa ration, et jette un coup d'oeil derrière moi, regarde curieusement la bête noire et blanche couchée à l'extérieur.
Je le caresse, lui donne sa ration et ressors, invitant Chamallow à me suivre, ce qu'il fait directement ^^

les prés

Avant d'aller au paddock de l'étalon, je passe lui chercher un peu de foin que je lui dépose au sol, et qu'il se dépèche de venir manger, ne prétant pas attention à celui qui est avec moi.
Nous nous accoudons à la barrière et des yeux bleux étincelant observent attentivement mon cheval.
Au bout d'un moment, celui-ci doit se sentir observer car il lève un regard sceptique sur nous, constatant enfin que je ne suis pas venue le voir seule. Voyant que nous n'avons pas l'intention de l'attaquer (on ne sait jamais!) il retourne à son foin.
Nous ne l'embettons pas plus longtemps, je lui montrerai comment il bouge quand il aura fini de manger.

les écuries

Nous revenons au paddock dans lequel j'entre, m'avançant vers Furia. Celui-ci dresse les oreilles me regardant approcher, et se laisse mettre le licol sans difficultés. Je l'emmène vers la porte, il marche maintenant à peu près correctement derrière moi.
Il regarde Max avec septicisme, mais me suit, pensant surment que je sais ce que je fais.
Je le caresse et nous allons vers les carrières sans incidents.

la carrière mixte

je rammène Furia au paddock, et l'attache à la ficelle à la barrière, assez long. je lui verse sa ration puis pendant qu'il est occupé à manger, je lui passe un coup de bouchon, qu'il arrive à peu près à accepter, bien que pas encore sur tout le corps. Il me prévient souvent d'un mouvement de queue, ou tape légèrement sur le sol avec son postérieur. Je le gronde gentiment mais fermement, sachant que c'est dur pour lui, mais il accepte de plus en plus mon contact.
Je le laisse tranquil pour aujourd'hui et vais chercher Illusion.

les écuries

Nous arrivons au paddock, j'entre pendant que Max reste à la barrière. l'étalon me regarde arriver, les oreilles en avant, se laisse caresser et passer le licol. Je le félicite, et pendant quelques minutes, le marche en m'arrêtant de temps en temps. Je viens ensuite l'attacher à la ficelle, attrape une étrille et la lui montre. L'étalon tend le nez curieux et accepte le contact de la brosse sur son corp. Je fais des cercles doucement, surveillant son attitude, il est d'abord un peu tendu mais les massages de la brosse ont l'air de le détendre tout doucement. je brosse l'enculore, le dos, flanc et croupe tout en restant sur mes gardes, lui parlant pour qu'il soit toujours attentif, il gigotte de temps en temps quand je suis vers l'arrière ou sous le ventre mais reste calme. J'enchaine ensuite avec le bouchon, même chose, je reste attentive à tous mouvements, surveille ses postérieurs et les fouettements de queue, mais il accepte de mieux en mieux la brosse, y compris sur les membres. ensuite la brosse douce, j'y vais doucement au niveau de la tête, ce qu'il apprécie moins. Je ne peux pas déméler entièrement la queue, il n'arrive pas encore à rester immobile quand je tente de lui brosser. POur la crinière il est un peu plus patient et se laisse à peu près faire. On passe ensuite au curage des pieds, ce qui reste toujours un peu plus délicat au niveau des postérieurs. Je passe donc un peu plus de temps sur les antérieurs d'abord, essayant de lui tenir le plus longtemps levé, le récompansant régulièrement. POur les postérieurs, c'est moins longtemps, mais il y a du progrès.
Je demande enfin à mon cousin de venir tranquillement sur le côté maintenant que l'étalon est à peu près calme. Celui-ci se tend malgré tout à l'approche de l'homme mais je le caresse et lui parle doucement, il ne bronche plus trot. Au bout de plusieurs minutes, il accepte le contact d'une main masculine sur son encolure, bien que je sente ses muscles se contracter. Je reste à la tête de l'étalon, lui caresse le chanfrein, l'encolure pour le détendre et lui parle pour le rassurer pendant qu'en faisant attention à lui, Maxime glisse doucement sa main le long de l'encolure vers le dos, s'arrêtant régulièrement pour laisser le temps à l'étalon de s'adapter.
Il arrête une fois arrivé vers le milieu du dos et donne lui même une friandise à Furia.
Je félicite celui-ci, le détache et le laisse en paix.

les écuries

Je vais au paddock de l'étalon avec mon matériel, contente que le soleil ait décidé de rester au rendez-vous. L'étalon me regarde arriver, les oreilles en avant et fait un pas dans ma direction. Je pose mes affaires près de la barrière et viens le caresser, il se laisse faire sans broncher.
Je lui passe son licol et l'emmène au "point d'attache" créé par moi même à la barrière ^^ Furia secoue la tête, mécontent d'être attaché, mais ne tire pas. Je le caresse longuement, lui faisant comprendre que c'est bien.
Je prends ensuite mon étrille, lui fais sentir puis commence à le brosser par petit cercle, gardant ma main libre posée sur lui, et lui parlant calmement pour qu'il soit attentif et ne s'énerve pas. C'est dingue, plus t'étrille plus il y a de la poussière Je passe ensuite au bouchon et à la brosse douce, prenant mon temps pour qu'il accepte le contact des brosses et que je le brosse, il commence à bien s'habituer.
Je passe ensuite aux pieds. Je prends mon cure-pieds (sans blangue ) et me penche vers son antérieur gauche, je passe d'abord ma main sur son membre, en disant "pied". Je ne m'appuie pas sur son épaule, pour ne pas jouer avec la force pour le moment. Comme il ne répond pas, je tapote doucement sous le genoux, en répétant "pied, pied Furia". Comme il ne bronche toujours pas, je tapote un peu plus fort, plus avec les doigts. Là l'étalon commence à plier un peu le pied, je le félicite immédiatement, tout en continuant ma demande en tapotant moins fort, il fini par lever le pied. Je l'attrape et caresse l'encolure de l'autre main, Furia essaye de retirer son pied. Je ne le lâche pas, lui disant non, et une fois qu'il a cessé d'agiter son pied, je le caresse et repose son pied, lui donnant une friandise. Je recommence, il ne réagit pas de suite mais un peu plus rapidement qu'avant et ne cherche presque pas à le retirer. Je lui cure rapidement afin de le reposer et fait la même chose avec les trois autres. le plus dur c'est toujours pour les postérieurs, qu'il a un peu plus de mal à donner, mais ça vient tout doucement. Je lui démèle ensuite queue et crinière, il n'aime pas trop que je lui fasse la queue mais malgré son agacement visible, ne rechigne pas trop.
Je le félicite pour sa patience et lui donne une autre friandise. J'attrape mon tapis noir et le montre à l'étalon, qui dresse les oreilles, arc l'encolure, regardant avec suspicion et curiosité mélé, se demandant ce que je lui ammène. Je le laisse sentir puis une fois qu'il s'en désintéresse je l'approche doucement de son encolure. Là j'attends, le caresse en lui parlant, puis pose le tapis contre son encolure. Il fait un pas de côté, je suis le mouvement, le caressant et le rassurant de la voix, et attends, le tapis toujours contre son encolure, qu'il se calme et se détende.
Je fais ensuite glisser le tapis contre son corps, jusque l'épaule, il gratte le sol de l'antérieur, se demandant ce que je lui veux avec ce grand truc. UNe fois qu'il a arrêté de bougé, je glisse le tapis sur son ventre, et attends, toujours en le caressant et lui parlant. Il tourne encore et secoue la tête, je le caresse longuement et attends quelques minutes. Une fois qu'il s'est immobilisé, je retire le tapis et le félicite longuement l'étalon.
Je le fait tourner afin qu'il soit droit et que je puisse aller du côté gauche. Là, je refait la même chose, glissant progressivement de l'encolure vers le ventre. Cela prend de longues minutes, mais la fin est stisfaisante, il n'a pa fait des bonds de 15 mètres ^^ je crois que si j'avais fait ça à son arrivée, ça aurait été une toute autre chose ^^
Je félicite l'étalon, lui donne une friandise et lui enlève son licol, le laissant libre après une caresse.

Je vais ranger mon matériel puis reviens lui donner sa ration du soir.
Ensuite je prends celle d'Illou et vais lui porter au pré.
Une fois les rations données, je vais faire un tour avec Chamallow, qui est resté sagement près deu paddock pendant la séance avec l'étalon.

la forêt