Mon petit chez moi

cette nuit, je ne dors pas bien. La faute à un cauchemar dont je ne me souviens même pas à l'aube. Du coup, je suis un peu fatiguée, et opte pour une journée détente et remise en forme pour aujourd'hui. Comme je suis levée plus tôt que d'habitude, je prends bien mon temps pour mon petit déjeuner. Je m'habille fait ma toilette et sors de la maisonnette en m'étirant bien fort. je ferme la porte à clé, me rappelant à ce moment seulement que ma serviette de plage et mon maillot de bain sont toujours dehors. Heureusement, il n'a pas fait trop moche cette nuit, je devrais pouvoir les retrouver sec, si le vent ne les a pas emmené à pétaouchnoque.
les prés

Après avoir rangé le foin et les sacs de nourriture dans les écuries, je rentre enfin chez moi et me prépare une escalope de dinde avec plein de sauce et du riz. En dessert je prends un yaourt au citron. J'ai un peu de temps avant le cours collectif auquel je me suis inscrite avec Malabar. Je prends donc un thé pêche mangue en regardant les infos du midi avant de filer rejoindre l'hongre dans son box.
Les écuries

Je me réveille assez tard, vers trois heures de l'après-midi. Je meurs de faim et me fait donc un petit-déjeuner-goûter. Je fais ma toieltte, enfile une tenue d'équitation et clopine jusqu'au haras avec mes béquilles. Pendant le trajet, j'ai le temps de réfléchir à ce que je peux faire dans mon état. Je ne peux plus monter en selle, dumoins pour les deux semaines pendant lesquelles je vais garder mon plâtre. J'arrive à la conclusion que je ne peut donc que travailler mes chevaux à pied en liberté dans le rond de longe par exemple.

<Ce sera un bon moyen de bien leur apprendre à obéïr à ma voix, ainsi peut-être que Bounty mettra moins longtemps à revenir une fois m'avoir éjecté par terre.>

Puis je me dis soudain qu'il m'est sans doute possible de monter dans un sulky où une carriolle. C'est l'ocasion rêvée pour remettre Bounty à l'attelage !

<Il me semble que Malabar ne connait p s cette discipline, peut-être que je pourrais lui apprendre comme ça.>

Toute contente de pouvoir encore m'occuper mes deux trésors malgrés mon handicap passager, j'arrive aux écuries. Après notre balade mouvementée de la veille, je veux absolument voir comment il va.

<J'espère qu'il culpabilise au moins !^^>
les écuries

En rentrant chez moi, je me souviens que j'avais prévu de faire prochainement le grand ménage chez moi. Finalement ça attendra encore un peu. Du coup, je décide de me consacrer à la cuisine pour mes chevaux. Je sors de mes provisions la plus grosse carotte possible et la coupe dans la longueur. J'évide un peu l'intérieur, mais pas trop quand même pour pas qu'elle finisse toute molle. Je coupe une pomme en petits cube ainsi que du pain sec que je gardait en réserve et les mélange avec du foin que je fourre dans la partie évidée d'une moitié de carotte. Je referme le "sandwich" et le coupe en petits morceaux. Je les dispose sur un plat et les nappe de miel, ingrédient secret extra-recette. Mais j'avais un peu zappée que le miel ça colle. Du coup, ce ne sera pas pratique à mettre dans la poche pour les donner à Bounty et Malabar. Je pends donc une baguette de pain, en coupe des morceau et en arrache la mie pour y fourrer les friandises.

<Voilà, au pire je leur donne le pain avec.>

Je vais ensuite prendre un bain, en faisant attention à ne pas mettre mon plâtre dans l'eau (pour avoir eu une atèle au genoux et au poignet je confirme que c'est pas facile). Je me mets ensuite en pyjama et redescends en clopinant pour me faire du poisson pané avec des salsifis (désolée si j'écorche l'orthographe) avec une compote de pomme chaude et un thé pêche-mangue avec un peu de lait et de miel (pourquoi y aurait que les chevaux qui en aurait droit?^^). En mangeant, tout en lisant le journal du haras, je me dis que ça fait super longtemps qu'on a pas fait de fête au haras. Il faudra que je m'organise pour ça. mais pour le moment, il faut surtout que je m'organise pour occuper mes chevaux pendant les deux semaines à venir.
Une fois avoir débarassé la table et fait la vaisselle, je clopine jusqu'à ma chambre, m'installant au bureau pour préparer mon programme. Pour demain matin, je prévois une séance en liberté avec Malabar en présence d'un sulky pour qu'il s'y habitue puis, une séance d'attelage avec Bounty. Ensuite, ce sera balade en main pour Malabar. Il est tellement gentil qu'il me suivra sans doute tranquillement comme il l'a fait avec son licol cassé (d'ailleurs, c'est un problème à régler en passant au centre commercial avant la balade). Et pour l'après-midi de Bounty, début du dressage de haute-école puisqu'il a l'air de tant y tenir.
Ca me semble un bon programme et je suis contente de pouvoir faire tout ça malgré mes béquilles. Faut dire que si j'avais un Phénomène ou un Furia, ça n'aurait pas été possible. Mais j'ai deux "petits" amours entièrement dévoués.
Je me couche donc, tout à fait optimiste.



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Mon réveil sonne et je ne suis pas du tout fatiguée en me levant. Dormir avec un plâtre n'est très facile mais avec la très grosse sieste de la veille, je ne pouvais qu'être en forme, même après une nuit plutôt médiocre. Je m'habille et descends prendre un petit-déjeuner fortifiant pour me faire tenir toute la matinée. Je remonte pour faire ma toilette et je suis prête à partir pour le haras. En plus, il ne fait pas trop moche dehors.
les prés

Quand j'arrive à ma maisonnette, après avoir manqué une dizaine de fois de me ramasser par terre, je commence tout d'abord par nettoyer mes béquilles. Une fois ça de fait je peux me lancer dans la préparation de mon déjeuner, à savoir appeler le traiteur japonais pour me faire livrer des sushi. Je me prépare un thé vert et une fois ma subsistance arrivée, je me vautre dans le fauteuil de mon petit salon, mon assiette et mon thé ayant élu domicile sur ma table basse. Je lis en même temps un livre récemment acquis sous les conseils avisés de Loup : Tentation. Absolument tout ce que j'aime !
Après, je me dis qu'il faudrait peut-être que je me bouge un peu et que je passe au centre commercial chercher de la nourriture pour mes chevaux, et pour moi aussi accessoirement. Avec l'état de ma cheville, hors de question de jouer à l'équilibriste en surchargeant de toute part mon pauvre vélo qui paraît déjà avoir vécu plusieurs siècles. Vu comment je le malmène, ce n'est pas étonnant. Ce qui est étonnant, c'est qu'il n'a encore rien de cassé. Je me traîne donc jusqu'au téléphone et appelle un taxi. En l'attendant, je prépare ma liste des courses et file chercher le licol de Malabar. Peut-être que le marchand de la boutique de matériel d'équitation pourra en faire quelque chose. Je suis de retour juste au moment où le chauffeur allait frapper chez moi. Il m'aide donc à embarqué et nous voilà partie pour FreedOmland.
le centre commercial

Lorsque nous arrivons aux abords du haras, je prends les directives, même si James connaît un peu le coin.

- Voilà, juste après l'allée équestre tu tourne tout de suite à gauche. Là tu peux aller tout droit mais quand tu repartira fait gaffe, c'est truffé de sens interdit ici. Le mieux c'est que tu fasse le tour du pâté de maison. Voilà, là à droite tu as un parking.

Le rouquin suit toutes mes instructions avec un petit sourire amusé. Rira bien qui rira le dernier, va falloir sortir mes courses du coffre après (niark niark). Je me rappelle alors que je ne lui ai jamais donné mon adresse. En voyant l'état de mon jardin, laissé à l'état sauvage, et en me souvenant de quand date mon dernier grand ménage chez moi, je suis tentée un moment d'aller squatter la maisonnette d'une voisine et de rapatrier tous mes paquets plus tard. Mais comme je m'assume parfaitement, et surtout parce que je viens de me rappeler que j'ai pas les clés de tout le monde, je me décide à rentrer dans mon vrai chez-moi. J'ouvre donc la porte de la maisonnette numéro 13 et jete un oeil vite fait avant de constater avec soulagement que le hall est plutôt en bon état.

- Pose tout ici, je rangerai plus tard.
- Tu es sûre.
- Oh que oui !

A mon avis, il n'a pas saisit le sous-entendu, le fait que je voulais surtout lui cacher la boîte des sushis de ce midi que je n'avais toujours pas jetée. Et en garçon bien élevé, il sait qu'on ne doit pas rentrer chez les gens sans y être invité. Je lâche juste Charlotte. Seule la porte donnant à la cuisine est entrouverte. J'espère que les deux pièces (si elle ne trouve pas l'escalier) lui suffiront jusqu'à ce que je rentre. je referme vite fait bien fait la porte de ma maisonnette derrière moi et lance avec un grand sourire.

- Bon, il n'y a plus que le foin et le reste à emmener au haras.

Nous prenons donc les derniers paquets et partons. Pour James c'est une grande première, il n'est encore jamais entré dans l'enceinte des murs du haras. Il regarde donc partout autour de lui, faisnat parfois des petits commentaires et comparant au Haras de Tombouctou.
les écuries

Comme mon dernier message date de très longtemps, je pense qu'il ets tout à fait approprié que je me relance dans une nouvelle journée^^.

Je me réveille après une nuit à dormir du sommeil du juste. Cela fait déjà longtemps que je me suis débarassée de mes béquilles et que mon chevalier-servant, à savoir James, a arrêté d'en profiter pour me chouchouter. Cela fait d'ailleurs très longtemps que je n'ai pas vu le rouquin mais après mes dernières semaines de vacances chez ma famille, loin de mes deux dadous laissés aux soin des palfreniers, ce sont surtout mes deux chevaux qui me manquent.
Je m'étire, au grand déplaisir de Charlotte qui dormait tranquillement affalée près de mes pieds et qui a pris un coup. Je la gratouille entre les oreilles pour me faire pardonner et je file à la cuisine. J'ai fait les courses hier en rentrant au haras et j'ai donc plein de bonnes choses à me mettre sous la dent. Une fois habillée et ma toilette faite, je pars en direction du haras, Charlotte trottinant derrière moi.
la sellerie

Sur le chemin du retour, Charlotte me rejoint. Mon fauve de compagnie décide cependnat de garder des distances respactable avec moi. J'ai beau avoir aussi un peu séché au soleil, je reste un peu trop "humide" à son goût. Dès que nous sommes de retour à la maison, la demoiselle file se lover sur le canapé du petit salon. Je soupire mais ne relève pas vraiment, car je file directement à la douche. Une fois sortie, je me change et m'affaire à la cuisine pour me préparer un steack et des pommes de terre sautée. Pour que je n'oublie pas de prendre un fruit en dessert, je pose une belle pomme bien en évidence sur la table. Pendant que mon repas cuit, je mets le couvert et vais chercher le courrier. Je suis tellement absorbée par la une du journal que je rentre bien lentement et qu'une vague odeur de brûlé vient me chatouiller les narines. Je me précipite vers mes pommes de terre qui ont un peu noircies. Mais elles semblent quand même comestible alors ça sera bien. Mon steack, lui, est bien cuit, pas de doute !
Je me mets donc à table tout en triant négligemment mon courrier. Quel super attribut féminin que d'être polytâche et de pouvoir faire plusieurs choses en même temps. Mais ce n'est aps forcément toujours une bonne idée d'en user. La preuve, je manque de m'étouffer avec une patate particulièrement vicieuse lorsque je découvre une lettre venant d'un certain James.
La culpabilité me gagne rapidement, je ne l'avais pas prévenu de mon départ et depuis que je suis rentrée, je n'ai pas pensé à le revoir. Pour tout dire, je l'avais un peu oublié, bien qu'à présent je me demande comment j'ai bien pu faire. Je m'empresse d'ouvrir l'enveloppe et d'en lire le contenu, écrit sur une simple feuille à carreau apparement arrachée d'un cahier ou quelque chose du genre.

- Au moins, il ne s'est pas foulé pour soigner la présentation ! C'est bien un garçon ça !

"Jump, ton départ innopiné m'a un peu surpris, je pensais que tu aurais pu en parler à ton garde malade au moins."

- Quoi, il me reproche ça ! Et puis garde malade c'est vite dit, il ne m'a porté mes béquilles qu'une seule fois !

"J'ai cependant était un peu rassuré par l'une des directrice, Sprint je crois, qui m'a affirmé que ce n'était que temporaire. J'ai cru comprendre que tu rentrais aujourd'hui, alors je voulais savoir si ça te dirais qu'on se voit pour une balade, comme au bon vieux temps. James."

- "Comme au bon vieux temps" ? Bizarrement je crois me rappeler qu'aucune de nos balades ne se soit passée comme prévue.

Cependant, je surprends un sourire sur mes lèvres. Après tout on s'entendait plutôt bien, ça me ferait du bien de le revoir. Mais hors de question de respecter ses conditions. Il attendra quelques jours et nous ne partirons pas en balade. Non mais, il croit que je vais faire ce qu'il veut alors que je ne lui ai même pas dit que je partais. Il ne réfléchit pas beaucoup. Je lui répondrais demain et on verra, j'ai d'autres chats à fouetter. Bizarrement Charlotte a dû entendre mes pensées parce qu'elle se réveille brusquement en miaulant et file se cacher sous une commode. Ca me fait rire. Tout en continuant de lire le journal, je finis mon repas (sans oublier la pomme) et je retourne au haras.
les écuries