Le box de Zingall

A l'arrivée au haras, je descendis Zingall du van et l'emmenais jusqu'au box qui lui avait été attribué. Je lui fis une litiere fraiche et lui mis de l'eau. Il se montra tout de suite mefiant dans cet environnement qu'il ne connaissait pas et se mit a tourner en rond. Je restais alors avec lui letemps qu'il se calme en lui murmurant des paroles douces et en le carressant. Quand je sentis qu'il se detendait, je sortis et le laissais s'habituer tranquilement à son nouveau box.

Je retournais voir Zingall une heure plus tard et le trouvais en train de machonner du foin. Je fus contente de voir qu'il commencait a s'adapter et partis chercher mon materiel de pansage pour lui faire une beauté. Une fois le materiel a coté, j'entrais dans le box et attachais la longe au licol de mon étalon. Je le sortis alors dehors. Aussitot il dressa les oreilles, attentif aux moindres sons et mouvements. Je trouvais hallucinant qu'un cheval soit aussi stréssé lorsqu'il est à l'exterieur. Je l'attachais à l'anneau a coté du box et il leva aussitot la tete. Se sentant retenu il paniqua et se mit à tirer au renard. Aussitot je le detachais et se sentant libre, il se calma.Je ne savais pas trop quoi faire car je ne voulais pas le laisser en liberté pour le panser, ne connaissant pas ses reactions. Je fis alors la meme chose que dans le van, je laissais de la longueur et attachais la longe par l'extremité. Il leva la tete et ne sentant aucune resistance, ne bougea pas. Je me mis alors a le panser et il ne bougea pas tout le temps que dura le pansage , trop occupé a pousser de longs soupirs de contentement. Je lui fis ensuite quelques massages, et je le sentis se detendre. Il tourna la tete vers moi et me regarda, et son regard me fis sourire. Il n'y avait plus aucune animosité. je lui flattais l'encolure une derniere fois et le rentra au box.

Il faisait beau aujourd'hui et j'etais tres contente d'aller voir mon Zingall. Je le trouvais refugié au fond de son box, les oreilles plaquées. Je soupirais et lui parlais doucement. Me reconnaissant, il leva une oreille et me regarda. Je l'encourageais de la voix et il s'approcha doucement de moi. Je verifiais qu'il ait mangé et flattais son encolure. Je le sortit pour le panser et l'attachais en laissant du mou. Il leva un peu la tete mais se calma en ne sentant aucune resistance. Je pus alors le brosser et il avait deja meilleure mine quand j'eus fini