Le petit pré breton de Malabar

Malabar me suit joyeusement. Mais quand nous dépassons les paddocks, il commence à s'affoler et refuse d'avancer, il commence même à reculer.

- Mais avance mon chou, qu'est-ce qui te fait peur ?

Je pose ma main sur son encolure pour le calmer mais il fait un écart et pousse un hennissement strident.

- Calme, calme, tout doux...

Mais mes mots ne l'apaisent pas, c'est alors que je comprends. Aurait-il cru que la tisane était un cadeau d'adieu ? Que j'allais à mon tour me débarasser de lui ? Il pensait certainement retourner au paddock et comme je le dirige vers une sortie du haras, il a peur que je l'emmène à la foire où il a souffert.
Le temps que tout ça percute mon petit cerveau, je suis restée immobile et Malabar s'est un peu calmé. Je m'avance doucement sans faire de gestes brusques et pose ma main sur son garot. Il trésaille mais reste en place. Je le caresse et, en espérant qu'il me comprenne, je lui explique :

- Ecoute moi mon chou. Je ne vais pas t'abandonner. Tu es à moi, je te garde pour toujours, je te le promets.

La détermination qui pointe dans ma voix et mes caresses rassure malabar que j'arrive finalement à faire avancer.

- Bien, tu es un gentil cheval.

Pour le récompenser, je décide de lui faire passer une dernière nuit au paddock mais avant, je l'emmène jusqu'au pré breton et je le lui montre. Il fait noir mais on entends les vagues de la mer toute proche et l'air marin vient nous chatouiller l'odorat. Cela apaise Malabar et je le laisse donc totallement serein au paddock.
les écuries

De retour du cabinet de l'osthéopathe, j'emmène Malabar au pré breton. Il fait jour et le ciel est dégagé. On voit la plage juste à côté. J'entre dans le pré et en fait le tour avec l'hongre en main. Je lui montre l'abreuvoir, l'abris, les clôtures, la porte. A cause de la neige il ne voit pas l'herbe abondante. Nous refaisons plusieurs fois le tour pour que mon dadou s'habitue bien. Je le désenlicole et le regarde évoluer. Ce pré à l'air de beaucoup l'intéresser. Il est plus grand que le paddock et il peut s'y protéger du vent glaciale. Il a l'air de beaucoup lui plaire. Les maisonnettes ne sont pas loin, ce qui le rassure un peu. Je l'appelle au bout d'un moment, quand je juge qu'il a bien pris possesion des lieux, et je lui passe le licol pour le ramener à son box.
les écuries

Comme il fait noir, Malabar a un peu de mal à reconnaître le pré visité en plein jour. Mais le bruit des vagues le rassure. Je lui retire le licol et il se retrouve pour la première fois depuis son arrivée au haras, et sans doute à la foire, en liberté dans un pré. Ca semble lui faire bizarre car il reste immobile. La neige qui a fondue dans l'après-midi (bah oui on est en Bretagne, la neige elle reste pas^^) dévoile l'herbe du pré. Malabar en vole une tuffe et la désignant à son goût en prends une deuxième. Je m'éloigne un peu, me disant qu'il ne faut pas que je joue les mamans poules et que j'arrête de le couver, que je dois le laisser devant le fait accomplis. Il passera cette nuit au pré, qu'il le veuille ou non. Mais a priori l'idée semble lui plaire car il s'éloigne au trot et finit par piquer un grand galop. Je ne vois plus qu'une forme et décide d'enfin renter chez moi.
les maisonnettes

J'arrive au pré breton, anxieuse de savoir comment s'est passé la première nuit de Malabar au pré. Je le vois de loin et l'appelle. Il lève la tête et trotte vers moi. Il a l'air en forme. Je le caresse, vérifie rapidement son état. Cette nuit a l'air de lui avoir été bénéfique. je lui passe son licol et il quitte son pré sans précipitation. Dorénavant, je suis persuadée qu'il va adorer venir ici et puis, il aura bientôt d ela compagnie, Sprint m'ayant prévenu que Phénomène viendrait dans le même pré.
les écuries

Malabar à les oreilles comme des girouettes quand nous sortons du haras. Il fait déjà sombre et il se reporte sur l'ouïe plutôt que sur la vue. Je ne sais pas tout ce qu'il entend mais ça a l'air de le captiver. Je le lâche dans son pré et quand je ressors et ferme la barrière, il reste là, la tête haute à écouter quelque chose. Peut-être les vagues ou quelques oiseaux.

- Allez mon beau, vas gambader.

Ma voix à l'air de le surprendre dans son océan de petits bruissements et se tourne vivement vers moi, naseaux dilatés et oreilles pointées. Je le caresse du bout des doigt et répète. Cette fois, comme j'ai toute l'attention de l'hongre, il ne réagit pas trop brutalement. Il hennit faiblement et part au galop vers le sprofondeurs de son pré.
les écuries

Le temps est assez couvert mais il n'est pas censé pleuvoir aujourd'hui. J'arrive au pré breton et appelle Malabar. Il arrive vers moi au galop.

- Tu sais, je peux t'attendre un peu de temps en temps, c'est pas amusant si tu fais absolument tout ce que je veux.

Je regrette amèrement mes parole car juste après Malabar en profite pour tirer sur la longe et aller brouter ça et là l'herbe bordant le chemin.

- Eh ! OK, tu n'es pas obligé de m'obéïr au doigt et à l'oeil mais tu peux m'obéïr quand même.

D'autant plus que contre lui, je ne suis rien du tout, même s'il n'est pas au meilleur de sa forme. Finalement il me suit tranquillement, il est trop gentil pour faire sa bourrique trop longtemps.
les écuries

Malabar n'a pas l'air mécontent de retrouver son pré. Je l'embrasse et me dépêche d'aller chercher Bounty car je viens de me rendre compte qu'il faut lui faire faire ses rendez-vous.

- Bah oui, mon beau. Finalement tu ne reste pas "à la casse"^^. J'embrasse l'espagnole et l'enlicol avec le licol de Malabar. Une chance qu'ils soient du même acabit.
les cabinets (pas les toielttes hein ?)

J'arrive au pré Breton. Malabar est près de la porte et me suit docilement une fois enlicolé. Je suis sûre que si je ne lui mettais pas le licol, il me suivrait quand même. Je lui caresse le nez et lui parle, même s'il ne me comprend pas.

- Bon, tu as l'air de bien supporter la randonnée. Je pense que je peux te monter un peu plus régulièrement pour ta remusculation. quoique, tu me semble être sur la bonne voie, tu as repris du muscle.
les écuries

Nous arrivons au pré breton. Et la dame de la SPA me fait déjà remarquer le bénéfice apporté par l'air marin. Je lache Malabar et lui montre ainsi qu'au véto de la société l'abreuvoir et l'abris de l'hongre. Je précise qu'il partage son pré avec un autre cheval. mais Phénomène n'est pa slà, c'est peut-être mieux, il ne manquerait plus que la SPA s'intéresse à l'étalon de Sprint ! De retour au haras près du van, la femme me fait officiellement propriétaire de Malabar en me donnant ses derniers papiers qu'elle avait gardé pour les examiner. Une fois qu'ils osnt partis, je me sens toute légère. Enfin ! Malabar ets à moi et il ne pourras jamais se faire emmener par qui que ce soit. Je retourne vite aux écuries pour mettre Bounty au pré et je rentre chez moi en chantonant "Hacuna Matata".
les maisonnettes

Je viens au pré breton chercher Malabar. Je vois que Phénomène est là. Je le regarde avec curiosité mais ne cherche pas trop à m'approcher de lui. Dans un premier temps il m'ignore puis commence à gigotter quand j'enlicole mon hongre et l'emmène hors du pré. Je le regarde, compatissante, mais Malabar a des rendez-vous.
les écuries

Totalement à l'inverse de Bounty, Malabar reste près de moi une fois remis en liberté dans son pré. Je caresse sa belle tête, lui gratouille le chanfrein, etc… Phénomène me regarde du coin de l'œil mais garde ses distances. Il ne se rapproche de mon dadou qu'une fois que j'ai refermé la porte du pré derrière moi.
les maisonnettes

J'arrive au pré breton. Phénomène me remarque tout de suite. J'entre donc en sifflotant, l'air de dire "Tiens c'est un coin sympa pour faire un pique-nique!" Mais si je n'ai pas échappé à Phéno, Malabar ne m'a pas vu. Il a l'air de s'être très bien habitué à son pré car il s'amuse à faire la tondeuse à gazon. Mais bien vite mes sifflotements lui parviennent et il vient vers moi tranquillement, bien qu'il ait l'air heureux de me voir. Par contre l'energumène noir me jete un regard au ton de sa robe. Je crois que je vais devoir suivre les conseils de Sprint en matière de déguisement pour revenir "kidnapper" Malabar. Ce dernier se laisse passer le licol et me suis docilement après avoir salué Phénomène.
les écuries

Quand j'amène Malabar au pré breton, Phénomène y est déjà et s'approche. Je libère donc l'hongre qui s'empresse de retrouver son copain sans attendre les caresses que je voulais lui donner. En même temps, si je l'avais retenu d'avantage l'étalon noir m'aurait sûrement chargé, à moins que Sprint l'éduque bien. Il faudra que je vois un de ses jours comme elle et Loup se débrouille avec leurs étalons. Je quitte donc le pré regrettant de ne pas avoir inversé les rôles et d'avoir ramené Boutny en dernier. J'y repenserai une prochaine fois, pour l'heure mon ventre cri famine.
les maisonnettes

J'arrive au pré breton déguisée en buisson de baies pour éviter de me faire repérer par Phénomène. Manque de pot, il aime les baies et commence donc à me suivre partout. J'arrive tout de même à arriver jusqu'à Malabar et à lui passer le licol. J'abandonne mon déguisement de branchage, ce qui me laisse le champ libre pour quitter le pré tranquillement. Sprint et moi étions sceptiques en ce qui concernait l'efficacité d'un tel déguisement, mais je dois dire que c'ets plutôt efficace.
les écuries

Phénomène est là mais il garde ses distances et renonce à m'enquiquiner car Malabar a l'air content. je l'ignore donc et désenlicole mon dadou après une dernière caresse. Il rets eprès de moi pour en demander d'avantage mais Bounty m'attend. Je l'embrasse donc sur le front après l'y avoir gratouillé et je file. le coeur de l'alezan n'est pa sbrisé pour autant et il file rejoindre son copain-de-toujours-depuis moins-d'un-mois.
les écuries

Je regarde à gauche, je regarde à droite, je reregarde à gauche puis à droite. C'est bon ! La voie est libre ! Ah non, droit devant cible repérée ! Cette fois Phénomène ne fait aucun mouvement contre moi, sans doute trop étonné par mes airs de soldat en mission. Malabar vient vers moi et je lui passe son licol. Au moins, je suis sûr qu'il m'aime bien, sinon il aurait nié être mon cheval devant la honte que je pourrai lui infliger. je l'embrasse entre les naseaux, geste qui n'échappe pas à la furie noire de Sprint et qu'il a l'air de prendre d'un mauvais oeil, genre "Je evux bien être tolérant mais n'abuse pas". Je me dépèche donc de filer avec mon dadou.
les écuries

Malabar ets étonné que je le ramène déjà au pré. Et pour une raison que j'ignore il commence à tirer sur la longe, à hennir et a essayer de revenir vers les écuries.

- Eh Malabar, calme, tout doux. Ne t'en fait pas, fais moi confiance.

Il se calme un peu sous mes caresses. Je ne comprends pas ce qui lui a pris. Mais s'il y a une chose que je remarque c'est son expression. Il semble être désespéré et vouloir se rebeller, mais il veut aussi me faire confiance.

- Mais qu'est-ce qu'il y a ? Ne t'en fait pas, il y a Phénomène dans le pré si tu ne veux pas rester seul. Je reviendrai te voir cette après-midi mais tu ne fera pas d'exercice. Si tu veux t'entraîner galope dans ton pré.

L'alezan semble un peu plus apaisé et après l'avoir laché dans son pré je le caline pour qu'il comprenne bien qu'il n'y a pas de raison de s'inquiéter. Quand je pars il reste collé à la barrière et hennit. Je me retourne et lui envois un baiser volant. mais il ne semble pas convaincu et il faut que Phéno vienne le chercher pour qu'il ose bouger. J'ai le coeur serré de le voir si desepéré mais je n'en vois pas la cause.
la sellerie

En me voyant arriver au pré breton, Malabar se précipite vers moi. Je fais attention et une fois qu'il s'est calmé je l'approche pour le caresser et l'enlicoler. Il semble sauter sur place tellement il paraît heureux. J'ai donc quelques difficultés à le choper, au plus grand plaisir de Phénomène. Bien sûr, ça paraît très simple pour Sprintounette qui est arrivée en même temps que moi. Heureusement qu'elle est là car elle arrive à occuper Phénomène et à l'éloigner de moi, à mon plus grand plaisir. Une fois qu'on a toute deux attrapé nos chevaux respectifs, j'emmène l'hongre tout fringant à son box.
les écuries

Je lâche Malabar au pré. Il n'a pas l'air méontent de retrouver sa liberté, c'est sans doute plus agréable de brouter sans licol. Je lui fait un gros bisou entre les naseaux avant de partir, ce qui est vu d'un très mauvais oeil par Phénomène, qui me laisse pourtant fuir sans danger.
les maisonnettes

Je viens chercher Malabar avec son licol. Dès que j'arrive en vue il fonce vers la barrière et me regarde avec de gros yeux plein de reproche. Je lui caresse les naseaux avant de me justifier.

- Mais non mon chou, je ne t'ai pas abandonné, je te l'avais dit que je te donnait un jour de repos.

Il me regarde l'air de dire "Ca commence avec un jour de repos et après...". Mais bon, il passe vite l'éponge car il est très heureux de me revoir. C'est d'ailleurs grâce à l'enthousiasme de l'hongre que Phénomène ne m'enquiquine pas quand j'emmène son meilleur copain vers les écuries.
les écuries

J'arpente librement le pré breton. Sachant que Sprint ne ramènera pas Phénomène avant ce soir et que Malabar est au box, j'ai le champs libre (autant dans le sens propre que le sens figuré^^). Après une demi-heure à sillonner la pâture je découvre plusieurs cailloux bien pointus. Je ne rappelle pas les avoir vu quand j'avais fait le tour du pré avec Malabar. Je les retire et les jette dans les fourrés, de l'autre côté de la barrière. Ca fait s'envoler un oiseau mais l'affaire est enfin classée. Je fais un dernier petit tour pour vérifier. C'est bon, plus rien de dangereux en vue. J'abandonne donc le pré breton au profit de l'un de ses occupant habituel.
les écuries

Malabar a toujours son air triste quand nous arrivons au pré. Je le caresse et l'embrasse. Je le désenlicole mais il reste sur place. Je m'approche donc de sa tête et lui murmure à l'oreille :

- Tu ne te souviens donc pas de ma promesse ? Jamais je ne t'abandonnerai, je reviendrai toujours quoiqu'il arrive et même si le temps qui s'écoule te paraît long. Je t'enverrai quelqu'un prendre des nouvelles de toi, et puis regarde, Phéno' t'attend déjà.

En effet, l'étalon noir a l'air de s'impatienter, car je monopolise un peu trop son meilleur copain. Un peu rassuré, ce-dernier semble se remettre et se faire à l'idée de notre séparation éphémère. Comme j'allais m'en aller, il hennit et avance son bout du nez, comprenant qu'il ne fallait plus se frotter contre moi. Je pose ma main sur ses naseaux pour une dernière caresse et m'éloigne refermant la porte. L'alezan est immédiatement accaparé par son colocataire de pré et je pars le coeur plus léger.
les maisonnettes

J'arrive au pré breton mais, oh malheur à moi, c'est Phénomène que je vois en premier. Zut alors, une promesse qui était si facile à tenir me passe sous le nez. J'aperçois alors Malabar qui broute et qui semble de rien avoir remarqué. Une chance pour moi ! Quoique, il est bien crasseux quand même.

- Malabar, mon chou !

Les oreilles de l'alezan se dressent avant qu'il ne relève l'encolure. Dès qu'il m'aperçoit, il hennit puis rejoint la barrière au grand galop. Je tends ma main et il vient y loger ses naseaux en frémissant. Je lui gratte le chanfrein et le pousse un peu pour pouvoir entrer dans le pré. Phénomène garde à priori ses distance mais il me regarde toujours d'un mauvais oeil. Mais pour le moment, je le laisse de côté pour m'occuper de mon dadou, à qui j'ai apparemment beaucoup manqué. Je prends son encolure dans mes bras, me faisant recouvrir de terre et de poussière au passage.

- Tu vois que je reviens toujours. Je ne m'absenterai plus aussi longtemps avant un bout, ne t'en fais pas.

J'enlicole l'hongre, ou plutôt je ferme la boucle du licol car Malabar la déjà enfilé, pressé de retourner travailler avec moi. Je le caresse une dernière fois sur l'encolure et le ramène au box, constatant au passage que l'alezan ne me lâche plus d'une semelle.
les écuries

Le pré breton est totalement vide. Je lâche Malabar qui se met à brouter tranquillement, attendant que son copain Phénomène n'arrive. Je ne m'éternise donc pas trop longtemps et vais voir Bounty.
les écuries