=> Taïga dans son coin de paradis <=

Je reviens le lendemain, la longe et la bombe à la main. La jument me voit et vient vers moi en trottant, la queue en panache. Elle avait l'air de s'être bien amusée. Je me glisse dans le pré, la caresse sur les flancs et le chanfrein puis la reprend en main avec ma longe que j'attache en guise de rênes. Je la fais sortir du pré. J'attache ma bombe sur ma tête. Puis, je saute sur son dos avec élan. Je rentre aux écuries lentement au pas car je ne souhaite pas que Taïga ne prenne sa réputation de cheval qui embarque à ce moment là...

J'arrive au prés avec Taïga. Je la fait entrer dans son coin de paradis et lui enlève son licol. La jument part gaiement au galop, la queue en panache. Je sors de la pâture, la laissant ici pour la nuit quand elle m'appelle d'un hennissement. Je me retourne, curieuse et la regarde se dresser sur les postérieurs en guise d'au revoir... Je souris et retourne vers ma maisonnette...

Arrivée au pré, je suis accueillie par un hennissement que me pousse la jument. Je m'approche d'elle lentement, lui montrant bien le licol pour qu'elle comprenne qu'il est l'heure de rentrer. Elle se laisse attraper sans problème. Je lui passe le licol et l'attache de manière à ce qu'il soit ajusté. Je prend la longe en main, caresse l'encolure de la jument et l'incite à me suivre vers la sortie avant de rentrer avec elle à l'écurie...

Je ramène Taïga au pré et la laisse se rouler, galoper, hennir comme bon lui semble... Je l'admire quelques minutes. Dire que j'aurais pu avoir un cheval plus stupide qu'elle.. quoique non... c'est pas possible... Je souris. Je pose mon licol et ma longe sur la barrière et retourne aux écuries ranger mon matériel en vrac...

J'arrive au pré. Je laisse entrer Taïga... qui s'enfuit au bout de la pâture sans que je n'ai pu faire quoi que ce soit. Résultat, la miss se balade avec son licol et sa longe. Je referme vite le pré et essai de l'attraper. Mais la coquine s'enfuit à l'autre bout de la pâture à chaque fois que je m'approche un peu trop d'elle. Alors je n'ai pas d'autres choix que de la suivre et de la laisser faire son petit manège.

Au bout d'un moment, essoufflée, je m'assoit dans la pâture et regarde la jument, moqueuse, brouter paisiblement. Je laisse ainsi couler les minutes reprenant mon souffle.

Au bout d'un moment, la jument, effrayée par un oiseau qui décolle, s'emballe et se dirige vers moi au triple galop. J'ai à peine le temps de réagir que la jument arrive sur moi. Alors, je me met en boule et attend le choc... qui n'a pas lieu ! N'ayant rien vu, j'ai fait attention aux bruits. Taïga a, apparemment, décollée du sol pour atterrir de l'autre côté de moi... Je me redresse et me retourne pour voir Taïga qui continue sa galopade.

Tremblante comme une feuille, je me remet sur mes jambes qui ont du mal à me soutenir. Malgré tout, j'arrive à me "trainer" jusqu'à l'endroit où s'est arrêtée la jument. Je reprends la longe et caresse son encolure.

- Ne... refait... jamais... ça !

Je détache la longe et sort d'un pas pressé du pré. Je regarde Taïga brouter quelques minutes puis m'en vais en direction de ma maisonnette...

J'arrive au pré, haletante. Je m'appuie contre une barrière quand je remarque qu'elle était venue me rejoindre. Je me redresse, repousse les quelques mèches de cheveux qui se trouvait devant mon visage et lui sourit. Taïga. Ma chère jument. J'avais l'impression de ne pas l'avoir vue depuis des mois. Je lui pose ma main sur son chanfrein et la caresse tendrement. Elle me répond par un petit hennissement qui, je le sentais, montrait sa joie. Je me glisse alors dans le pré et lui caresse tout le corps avant de prendre son encolure dans mes bras. Je prends ensuite la longe qui est posée sur la barrière et l'attache au licol qu'elle porte. Puis, je la fais sortir et la fait rentrer aux écuries...

J'amena ma jument jusqu'à la pature, et je la lacha. Je courut directement à ma maison.

J'entra dans la pature, et repris Taïga, direction les écuries.