le box de Phénomène

Je m'enfonce dans le couloir, vers les box inoccupés, je vois devant moi défiler les têtes des chevaux les plus récemment arrivés au haras. Enfin, je vois la frimousse de Toutankamon, le p'tit dernier. Je m'apprête à entrer dans le box en face mais je m'arrête au dernier moment. Il y a déjà une pancarte dessus. Je lis donc l'inscription : Malabar.
Je mets en route l'espèce de machine à vapeur qui me sert de cerveau.
"mmmhhhh Malabar, ça m'dit quelque chose, quand y'en a marre y'a Malabar, bien sûr, mais sinon, mais ouiii, le cheval que Jump a résevé peu après son arrivé. Alors ça y est ! Il arrive, eh ben ça va en faire du nouveau monde ici !!"
Je prends donc le box d'à côté. Après tout, c'est pas plus mal qu'il soit à côté d'un hongre, j'imagine plutôt mal une jument, et encore moins un étalon. J'inscris le nom et les rations de l'étalon sur la pancarte avec mon marqueur, qui par chance (hum) se trouvait dans ma poche.
Ensuite, je récupère ma brouette et ma fourche. Je vais chercher la paille fraîche et la mets dans le box.
Ensuite, je retourne au box d'Ombre pour voir si le box a séché.

le box d'Ombre

J'arrête le van et me précipite dehors pour en faire sortir Phénomène. L'étalon n'a pas arrété durant tout le trajet. J'ouvre la porte en grand. Je découvre que l'étalon s'est détaché tout seul. Il bondit hors du van. Il est complétement désorienté. Il galope dans tous les sens, ne sachant par ou aller. Je l'appelle avec insistance. Il s'arrête et dresse les oreilles mais reste sur ses gardes, doucement, tout doucement, je m'approche de lui. Dès que l'étalon estime la distance de sécurité franchie, il bondit et repart de plus belle. Il refait la même chose au moins 5 fois à la suite. Mais comme chez le marchand, il commence à fatiguer, il manque d'entraînement. Il ne aprt plu qu'au trot. Progressivement, il ne dépasse plus le pas. Au bout de 3 quarts d'heure mouvementés, j'attrape enfin la longe. Phénomène, se voyant pris au piège pointe désepéremment, mais cette fois je m'y attendais et je tiens fermement la longe. J'hésite à l'emmener au box, cet endroit clos risque de ne pas lui plaire, le pré, pourquoi pas, mais en fait non, il n'en a jamais vu, ça risquerait de le paniquer encore plus. Il reste la solution du paddock, comme Jump m'a dit qu'elle l'avait fait avec Malabar. Je m'empresse de le mettre au paddock. Une fois l'enclos bien fermé, je reste à l'extérieur et lui parle doucement. Néanmoins, l'étalon semble très vexé. Je lui verse dans un seau sa ration de granulés. Comme il n'y prête pas attention, je décide de le laisser tranquille et je vais voir Ombre. Avant d'entrer dans l'écurie, je jette un dernier coup d'oeil, Phénomène s'approche doucement du seau, le malin, il a sa fierté le p'tiot !

le box d'Ombre

Désolée 'pinette si je t'ai pas suivie dans mon résumé sur le van et la spa et tout mais c'est parce que je m'estime trop en retard et pi y aurait des bizzarreries du coup.

Je retrouve Phénomène au paddock. Quand il m'apercoit, il part à l'autre bout de l'enclos. Je cosntate que le seau de granulés est vide.
"ah ! on fait le malin mais on crche pas sur les bonnes choses hein ? gourmand toi aussi ?".
Les oreilles de l'étalon bougent mais il s'obstine à rester tout au fond. J'entre dans l'enclos avec mon matériel de pansage et le licol. Je m'approche de Phénomène mais celui-ci pars immédiatement, cette fois-ci, il semble avoir compris que le coup du galop, ça ne marche pas sur le long terme. Il prend un petit trot tranquille. Mouais, bah le pansage, ce sera pas pour aujourd'hui. Néanmoins, je veux commencer à établir franchement le contact. Je m'arrête au milieu, sors la 2nd pomme de ma poche, et tends mon bras.
J'appelle Phénomène. Celui-ci s'arrête, et hume l'air. L'odeur de la pomme semble le mettre en appétit. Il reste quand même méfiant. Il s'approche au pas, s'arrête à 2 mètres de moi et tend son colur de plus qu'il peut. Il fait encore un pas timide et réussit à happer la pomme. Il repart aussitôt la déguster bien loin de moi.
Je sors du paddock, range mon matériel de pansage et file à ma maisonnette.

les maisonnettes

Il faisait encore un de ces froid de canard. Les alentours étaient déserts en raison de l'heure mais dans quelques temps, ce serait l'ébulition, aussi je tenai à m'occuper de Phénomène avant de consacrer du temps à Ombre. L'étalon semblait déjà beaucoup plus calme qu'hier. Je versai sa ration dans le seau et le posai dans l'enclos. Je pris le licol de Phénomène et entrai dans l'enclos. L'étalon avait commencé à s'approcher du seau mais il stoppa son mouvement. Je m'appuyai sur la barrière, prenant un air insouciant, mais tenant bien en évidence le licol toutefois. L'étalon, mis en confiance par mon attitude marcha jusqu'au seau et plongea son museau dedans. Il relevai fréquemment la tête pour me surveiller. Au bout de 2 minutes de ce petit manège, j'approchai l'étalon. Celui ci me vit mais continua à manger. Quand je pus le toucher, je laissai courir ma main sur son flanc. Je rapprochai doucement et progressivement ma main de sa tête. Alors que je carressais sa tête, je pris doucement le licol et le mis en collier. Phénomène ne s'en formalisa pas. Dès qu'il releva la tête du seau, je lui mis le licol normalement. Il roula un peu des yeux puis replongea le museau dans le seau.
Très contente, je le laissai finir de manger tranquillement, en tenant fermement la longe dans mes mains toutefois. Quand il eut finit, je poussai le seau dehors afin qu'il ne joue pas avec, j'attachai la longe à la barrière assez court mais surtout je fis un noeud solide. Je pris mes affaires de pansage. Je sortis d'abord l'étrille. Phénomène dressa l'oreille, pas effrayé, interressé. Cela doit lui rappeler le seul propriétaire potable qu'il ait eu donc forcément, ces seuls bons souvenirs. Je la lui fis sentir. Il l'inspecta sous toutes ses coutures. Quand il s'en désinterressa, je la posai sur le flanc de l'étalon. Pas de réaction, je commencai donc à faire des cercles avec, doucement d'abord, puis un peu plus vigouresement après. Phénomène ne dit rien mais me surveilla attentivement. J'utilisai le même procédé avec le bouchon. Arrivé à la brosse douce, l'étalon fermai à demi les yeux et somnolai comme un bienheureux. J'étais très contente qu'il apprécie le pansage mais je crus bon de le réveiller un peu car dans le passé, un cheval avait failli tomber tout harnacher alors qu'il somnolait. Je passai ensuite au cure-pied. Je constatai avec surprise que l'étalon donnait les sabots très facilement mais qu'ensuite il cherchait à les retirer. en maréchal-ferrant qui se respecte, j'avais un peu d'expérience dans le domaine et je ne me laisssai pas faire. Quand les 4 sabots furent niquel, et Phéno tout propre, je lui donnai une carotte et le laissai enfin tranquille. Je rangeai tout mon matériel et filai chercher Ombre car le soleil montrait le bout de son nez et déjà plusieurs membres déambulaient, affairés.

les prés

Je me presse pour arriver au paddock. Le grand étalon est tout paniqué, il trottine nerveusement dans son enclos, l'air affolé par tous les membres qui circulent. Quand il me voit, il hennit nerveusement l'air de dire "ben qu'est ce que tu f'sais ? Moi ch'uis mort de trouille parmis tous ces gens". Je me glisse dans le paddock et approche doucement l'étalon. Celui-ci me laisse faire, sans doute content de retrouver un "élément" qu'il connait dans cet univers inconnu et hostile. Je le caresse doucement. Le grand dadais reste nerveux. Je lui fais quelques massages appris lors de ma formation d'ostéo. L'effet est assez immédiat. L'étalon se détend visiblement. Je regarde ma montre.
"Mouais, j'vais encore finir en retard".
Après une dernière carresse je file au manège mixte.

le manège mixte

Je retrouve Phénomène en meilleur état que tout à l'heure. Néanmoins, il reste au fond de l'enclos, le plus loin possible des gens qui passent par là. Comme je dois aller rejoindre tout le monde pour le pique-nique, je lui accroche sa guirlande, lui fais une petite carresse et repars illico. De loin, en me retournant, je constate que Phénomène est en train d'examiner la guirlande sous toutes ses coutures. je souris.

Je rentre dans le paddock. L'étalon mâchonne un brin de paille. Ma guirlande est entammée mais pas finie, en revanche tous les bouts de pomme ont disparu. Je m'approche doucement de l'étalon. Celui ci semble encore un peu affolé par le monde qui se promène dans la cour aujourd'hui. Il ne fait pas de difficultés quand je l'enlicole. Je lui mets sa couverture en veillant à bien l'ajuster pour ne aps le bleesé, une erreur de ce style et c'est fini pour la relation de confiance. J'ouvre la barrière. Phénomène me suis gentiment. Une fois dehors, il part au petit trot, nerveusement et j'ai le plus grand mal à le faire repasser au pas, je me dépêche d'arriver au pré breton avant d'être contrainte de la lâcher.

les prés

Je ramène mon étalon au paddock. Je constate avec soulagement que Furia n'est plus dans celui d'à côté mais il faudra que j'habitue bien Phénomène à son box pour éviter des "petits problèmes" plutôt embêtants. Je verse le ration de granulés de mon étalon dans un seau et pars illico chez moi, trop fatiguée pour traîner à la salle à manger.

les maisonettes

Je vins en courant vers le paddock avec le licol de Phénomène. Celui-ci apeuré se cabrait et hennissait. Je rentrai dans le box et appelai l'étalon. Celui-ci se figea et me regarda. En approchant tout doucement, je réussis à lui mettre le licol. Mais, vu son état d'énervement, il ne rentrera jamais dans l'écurie. Je décidai donc d'utiliser le box isolé pour cette occasion car il était vide. Phénomène bondit dès que j'ouvris la porte du paddock et je dus m'accrocher à la barrière pour ne pas tomber. Tétanisée, je commencai à avancer doucement. L'étalon pointa en entendant l'orage. Je m'accrochai à la longe de tout mon poids pour le faire redescendre. A plusieurs reprises, je faillis lâcher la longe mais je me dis que je perdrai l'étalon si je la lâchais, il pourrait aller se jeter sous les roues d'un camion tellement il avait peur. Une fois au box, je m'empressai d'enfermer l'étalon. Celui-ci se rendit compte qu'il était à nouveau comme "emprisonné". Furieux, il chercha à me mordre. Avec un semblant d'autorité, je lui enlevai sa couverture trempée. Je lui en mis une autre, une vieille qui restait moisir dans ce box. Je partis en courant rejoindre Ombre qui devait m'attendre.

le box d'Ombre

L'étalon s'était calmé, néanmoins il continuait d'hennir. Le seau de tisane était quasiment vide. Je décidai qu'il passerai la nuit dans l'écurie des chevaux, comme ça, je pourrai le mettre à côté de Malabar. Ca calmera peut-être ce grand dadais. Je lui enlève la couverture empruntée et la replie, lui remets sa couverture, bien sèche désormais et l'enlicole. Une fois la porte du box ouverte, l'étalon bondit dehors. Ayant prévu ce mouvement, je résiste bien et arrive à le conduire vers l'écurie, au pas. L'étalon est presque calme.
" Eh ben mon bonhomme, t'en as de ces humeurs !"
L'étalon dresse ses oreilles au son de ma voix. Une fois dans l'écurie, il comence à s'agiter, à essayer de faire peur à tous les chevaux qui sortent la tête du box. Heureusement, Ombre rentre la tête dans son box, je ne voudrais pas qu'il se sente trahi, bien qu'il ait déjà du sentir l'odeur de Phénomène sur moi. Le box à droite de Malabar est libre. J'y installe donc Phénomène qui fait une joie à l'hongre. Je déplore à Jump :
"Moi j'ai pas droit tant d'attentions avec lui !"
Je lui mets sa ration de granulés, dépose le seau de tisane pour qu'il le finisse et file chez moi. (c'est fou j'ai l'impression d'utiliser au moins une fois par résumé le verbe filer, si cce n'est pas plus !)

les maisonettes

Dès que j'arriva, Phénomène me frappa par sa tritstesse. Un coup d'oeil à côté, me suffit pour en déterminé la raison, Malabar n'était plus là ! Du coup, l'étalon me sembla plutôt heureux de me voir ce qui était tout à fait nouveau. Comme pour Ombr,e je le retirai sa couverture. Ensuite, je lui donnai sa ration et pendant qu'il mangeait, je pus le panser calmement. Quand l'étalon se fut restaurer, je lui mis son licol, pris la grande longe, et en route pour le rond de longe.

le rond de longe.

En me rendant vers les écuries, j'aperçois Malabar au paddock. Phénomène hennit joyeusement. Malabar lui répond. Du coup, je change un peu mon chemin et lâche mon étalon dans le paddock d'à côté. Phénomène, très content me donne un p'tit coup de tête dans le dos puis s'éloigne au trot vers l'hongre qui est juste à côté. Je souris, je crois que mon étalon n'a jamais été si heureux que maintenant. Il fait vraiment plaisir à voir. En attendant, moi j'ai un autre étalon qui m'attend. Je me dirige donc vers la sellerie.

la sellerie

Avant d'aller voir Phénomène, je passe faire un tour dans les écuries. Je constate que Charlotte s'est très bien occupée de son arrivée et que l'étalon est confortablement installé dans un box. Malgré tout, c'est vrai qu'il a l'air très triste. Etant néanmoins rassuré sur son cas, je retrourne vers les paddocks voir mon Phénomène à moi. Le jour commencait déjà à décliner un peu. Je pris un licol pour Phénomène afin de l'emmener chez le vétérinaire. En étalant les visites sur plusieurs jours, ça passerait sans doute mieux.

le cabinet du vétérinaire

Une fois de retour après le rendez-vous du vétérinaire, je mène Phénomène aux écuries. Il est un peu nerveux, je sens bien qu'il préfère le paddock mais sa couverture est restée près de son box, par ailleurs, il faudra bien qu'il s'habitue à la vie en box. Je lâche mon étalon dans son box, il est d'autant plus nerveux que Malabar n'est pas là. Je lui donne sa ration de granulés, ce qu'il le calme un peu. Pendant qu'il se retaure, je lui mets sa couverture car les températures sont décidémment fraîches, même à l'aube du printemps. Quand l'étalon a fini de manger, je réouvre la porte du box, Phénomène semble soulagé d'en sortir et me suit relativement docilement.

le pré breton

Comme il fait assez beau, je lâche Phénomène dans le paddock. Celui-ci part immédiatement pour en faire le tour au trot, occupation de la plus grande importance, vous en convenez. Intriguée, je le laisse faire son p'tit cinéma pour aller me restaurer.

la salle à manger commune.

J'arrive joyeusement dans le paddock, complètement détendue par ma balade. Hélas Phénomène de l'entend pas de cette oreille. Il me fuit inlassablement. Etant très disposée à tester son endurance, je me munis de son licol et m'approche de lui en marchant. Comme je l'avais prévu, cette approche finit vite en course poursuite. Dommage pour l'étalon, mes nombreux trimestre d'endurance au collège et lycée ont peut-être servis à quelque chose. Je continue donc mon chemin. L'étalon, sentant sa cause perdue d'arrête dos à moi. Je le contourne pour arriver à sa gauche. Quand je tente de l'enlicoler, il lève la tête, "pour la forme", histoire de montrer que rien ne sera jamais totalement acquis. J'adresse donc un grand remerciement à celui qui lui a appris à être longé car même si ce n'est pas super, c'est ça de moins à lui apprendre et ça me facilite bien des choses comme par exemple la mise au pré. En parlant d'apprendre, j'ai décidé de commencer une phase de réapprentissage sérieuse. Aujourd'hui, la vue et le contact de la selle. Je prends donc la selle de Phénomène que je suis obligée de porter tout le long du trajet dans une main avec dans l'autre main mon étalon qui n'arrête pas de tenter de me devancer alors que d'habitude il le fait rarement. Le filou !

le rond de longe

Je ramène Phénomène dans son box. Comme il n'y a pas été de la journée, il est asez méfiant et regarde sans cesse autour de lui. Arrivés dans le box, je lui verse sa ration de granulés. Pendant qu'il mange, je m'apprête à le panser comme je le fais souvent avec Ombre qui une fois dans son repas fait abstraction du monde extérieur mais l'étalon ne l'entend pas de cette oreille, chaque fois que je tente de m'approcher, il menace de mordre comme si j'allais lui voler son repas (il a dû être informé que certains humains mangent les granulés des chevaux, je ne vise personne ). je me mets donc en dehors du box, adossée à la porte. Un fois qe Môssieur le Sauvage a fini son repas, je suis quand même obligée de l'attacher pour pouvoir le panser. Il semble très hargneux et je suis sans cesse obligée de le reprendre. Dire que je lui faisais un câlin dans le rond de longe il y a de ça 10 minutes ... Quel changement ! Je me dépêche donc de finir le pansage pour ne pas m'attirer les foudres de Môssieur et je le ramène au pré.

les prés

Je fais rentrer mon étalon dans le box voisin de Malabar et lui donne sa ration de granulés. Pendant que mon sauvage déjeune, je vais chercher petit n'Ombre au pré.

les prés

Phénomène ayant fini de se restaurer, je décidai de passer au pansage car pour l'heure, mon sauvage avait vraiment l'air d'être un sauvage. De la paille pendait dans sa crinière et il était tout terreux. Je commencais donc par le corps en le brossant avec la procédure habituelle. Je passais ensuite aux sabots puis je finis par la crinière et la queue. Etrangement, l'étalon avait presque l'air relaxé. Il fermait à demi les yeux. Je l'appelais doucement par son nom afin de ne pas le surprendre, je lui mis son licol et nous partîmes pour le rond de longe.

le rond de longe.

Je laissai le fier étalon dans son box pour le reste de la matinée. Après une dernière tentative loupée de carresse, je filai voir Ombre qui était un peu moins ingrat.

le box d'Ombre

J'avais prévu une denrière séance pour cette après-midi mais un coup d'oeil rapide à ma montre m'informe que je n'en ai pas le temps. J'enlicole donc l'étalon pour le mener au pré et, comme pour Ombre, je lui donne une carotte.

les prés

J'emmène Phénomène dans les écuries. Comme l'étalon est plutôt nerveux, Malabar étant absent, je lui donnai sa ration. Pendant qu'il mangeait, je pris bien soin de ne pas le déranger et j'en profitais pour nettoyer mes brosses et mon cure-pied. Une fois le repas de l'étalon noir achevé, je lui fis un pansage approfondi qui eut vite fait de ressalir mes brosses. En tout cas, l'étalon était maintenant présentable et je l'enlicolai pour le rendez-vous chez l'ostéopathe.

le cabinet de l'ostéopathe

Comme Phénomène a encore de l'energie à revendre après cet enchaîenement de rendez-vous, je le mets au paddock. Dès qu'il s'apperçoit qu'il est désenlicoler, il se met à trotter puis à galoper dans tous les sens. Le laissant ainsi à cetta ctivité fort distrayante, je vais pour ma aprt faire des provisions pour mes chevaux au centre commercial.

le centre commercial

Je retrouve Phénomène dans le paddock où je l'ai laissé (comme c'est étrange !). Je l'appelle. Evidemment, pas de réponse. L'étalon se contente juste de me regarder à l'autre bout du paddock. Faisant semblant d'être exaspérée pour son attitude, je tourne le dos et commence à partir vers les écuries. En regardant discrétement, je contaste que mon cheval n'a pas bougé d'un pouce. Je continue donc mon chemin. Arrivée à l'entrée des écuries, j'entends un hennissement. Je m'arrête et regarde du côté de Phénomène. Celui-ci, toujours au même endroit me regarde avec des yeux de merlan frit. Il répète un hennissement qui ressemble à une suplique.
M'estimant largement victorieuse dans l'affaire, je refviens sur mes pas et m'accoude au paddock. L'étalon s'approche à petits pas. Je suis très fière de ne pas avoir cédé, ahh, s'il avait su que je le trouvais trop mignon quand il faisait son rebelle. Quand il fut à un mètre moi, j'entrais dans e paddock. Il recula un peu. Il s'amusa un peu à me faire tourner en bourrique puis finalement, je réussis à l'enlicoler. Je l'attachai à la barrière et lui fis un pansage digne de ce nom car pour le coup, il ressemblait vraiment à un hippie. Une fois le pansage fini, je décidai de le laisser tranquille pour l'instant afin de reprendre contact en douceur.

les maisonettes

Arrivée au paddock je contemple Phénomène. Le filou a trouvé le moyen de se rouler dans le sable après mon pansage. Bon, bah tant pis, il aurait l'air d'un clochard devant son copain Malabar, c'est son problème après tout ! Je mis quelques minutes avant de l'attraper puis je l'amenai au pré le plus vite que je pus car il me apressait bien impatient.

les prés