J'empruntai avec CitrOnnelle un petit sentier menant directement à la plage. Pas question de se surmener la veille du concours ! Ainsi, je laissai ma jument tranquille, et le pas était de rigueur. Les mouettes rieuses voletaient au-dessus de nos têtes, et j'humai l'air iodé avec délice, une fois arrivées à la petite plage de sable blanc que j'avais choisie. En effet, dans cette petite étendue de sable peu connue, il y avait peu de monde en général. Je ne comptai pas trop faire galoper ma jument sur le sable, afin de ne aps trop gêner les baigneurs, mais ils étiaent vraiment peu nombrexu en ce jour, ainsi je me réservai finalement ce plaisir. J'envoyai Citro' au bord de l'eau : elle se raidit quand elle compris que c'était de l'eau qu'elle avait devant elle : étrangement, j'avais remarqué que CiteOnnelle aimait la mer, et n'en avait pas trop peur, par rapport à la peur maladive qu'elle avait parfois de l'eau dans des baquets, où lors de concours.
Je descendis de monture et la tira doucement vers l'eau, qu'elle renifla : cela faisait assez longtemps que nous n'étions pas venues à la plage.
Elle recula précipitamment quand une petite vaguelette vint s'écraser juste sous sur ses sabots. Elle revint pourtant courageusement au bord, et parut de se rednre compte à nouveau au bout de quelques minutes de sa peur ridicule. Ainsi elle releva la tête vers moi, semblant me dire d'un air blasé :
- Hey bah, qu'est-ce que t'attend ? Il est où le problème ?
Je souris irrésistiblement et lui donna une petite tape sur la jour affectueusement.
Je remontai en selle, parcourant la plage du regard, plissant les yeux à cause du soleil qui m'éblouissait. Je fis marcher Citronnelle au bord de l'eau, de façon à ce qu'elle garde les pieds dedans. Elle voulu se dégager au début, mais finit par m'obéir à regrets, bien qu'après, j'eus comme l'impression qu'elle se délectai assez de cette sensation ! Ralala quel numéro je vous dis !
Je lui fis faire des cercles de taille croissante puis décroissante, la mis au trot puis passa avec joie le galop car CitrOnnelle semblait d'accord pour passer à la vitesse supérieure. J'adorai cette sensation : je me sentai presque prête à m'envoler, rejoindre les mouettes volant au-dessus des vagues se brisant sur les rochers, ... Je gouttai l'écume qu'éclaboussait les sabots de Citro' martelant le sable... Et surtout le parfum, le parfum de l'océan, de la côte... Tout ce qu'il représentait ! Galoper sur une plage, franchement, c'est un symbole très puissant de la Liberté avec un grand "L" !
Je sortis de ma rêverie lorsque ma jument ralentit à l'approche des rochers qui achevait la plage.
Après quelques tours sur la plage, auxquels Citro' semblait prendre autant de plaisir que moi, je la fis sortir, puis nous reprîmes le chemin du haras. Sur la route, nous croisâmes plusieurs baigneurs qui allaient dans le sens inverse : de petits enfants nous regardaient CitrO' et moi avec admiration - j'avais envie de rire ! - Je leur souris et ils répondirent à mon sourire.
Je caressai ma belle jument, la félicitai pour son tour et lui murmura des mots doux tout le chemin du retour.
Direction
les douches !