1,2,3, nous irons au bois 4,5,6, cueillir des cerises ...

J'arrivais sur l'allée équestre au galop. Piuuuf, j'étais encore en colère rien qu'en repensant au comportement de cet abruti d'intru ! Après 5 minutes de galop, la tête enfouie dans la crinière d'ombre, j'arrivais à une
intersection avec 2 paneaux :
plage
lac
à gauche

clairière
ruisseau
à droite

J'optais pour la droite. Je remis Ombre au trot, je commençais à être calmer. Je voudrais dire à tout le monde : un trot à cru ça calme très très bien. Après 2 minutes, j'en avais tellement marre du trot que je fis repasser Ombre au pas. Quelques mètres plus loin, je vis un chemin qui partais pas la droite avec indiqué : ruisseau je décidais de continuer ma route tout droit. Je remis Ombre au trot puis au galop. A un moment, un lapin vint se placer au milieu du chemin, Ombre galopait derrière lui (ça m'est réellement arriver, sauf que c'est le mono qui galopait derrière et qu'il voulait écraser le lapin !! le michant !!), je le reteanais un peu, bah wi, cest mingon un lapin. Quelques mètres plus loin, nous arrivions à une sublime petites clairière toute mi-mi-mignone. J'y arrêtais Ombre et je conbtemplait une petite tribu de rouge-gorges. Trop craquant. Je restais à m'attarder ainsi pendant au moins un quart. Puis après avoirfait 2 tours d'un galop sublime (ou j'ai failli tombé, mais je me suis rattrapée in-extremis) je fais faire demi-tour à Ombre en le remettant au pas. Le retour se passa normalement à part un écureuil qui a fait sursauté Ombre.

:arrow: les écuries

Je m'aventurais sur l'allée équestre en m'efforçant de calmer Ombre qui semblit avoir très envie de foncer partout. Je vérifiais machinalement que ma bombe était bien attachée. En me détendant au maximum, je demandais le petit trot à Ombre. Ce dernier en profita pour bondir au gand trot (tant qu'à faire il aurait pas pu aller au galop ? ben non, il a préféré le trot, c'est plus tape-cul pour le cavalier dessus). Je le ralentissais du mieux possible, tout en le gardant au trot grâce à l'action de mes mollets. Cinq minutes plus tard, j'arrivais en vue de l'intersection. Je choisissais la gauche (sinistra en latin, c'est motivant !) pour aller à la plage. Quelques mètres plus loin un panneau indique que la plage est à 500 mètres, j'accélère sensiblement le trot. Nous arrivon sne vue d'une grande étendue magnifique, je repasse au pas.
la plage

D'après mes cours d'équitation durant ma jeunesse, je me souviens qu'un trotting est une sorte de balade où on va uniqument au trot et au galop. Par ailleurs, le circuit peut comporter des obstacles. Du moins, c'est ce dont je me souviens ! Je mets donc Ombre au trot. J'ai décidé de ne pas faire d'obstacle car mon but est de préparer Ombre à la course. L'étalon cherche à accélerer. Je sais très bien que si je le laisse, au bout de 2 minutes il sera à plat. Je m'asseois donc dans ma selle au me recule vers l'arrière et vers le haut tout en gardant les jambes pour qu'il reste au trot. Ombre ne comprit pas ! Enfin, ça sert à quoi d'aller au trot si c'est pour aller à l'allure d'un escargot ! Je persistais dans mon action. Au bout d'une minute, un ralentissement se fit sentir, je relachais les rênes. Evidement, Ombre chercha aussitôt à réaccelérer, je repris donc, et passai ainsi 5 bonnes minutes à relâcher-reprendre les rênes. Une fois que je sentis l'allure modérée bien régulière, je relâchais définitvement les rênes. J'étais assez contente du résultat : mon étalon travaillait ainsi la réponse aux ordres et l'endurance. Je lui gratouillais la base de la crinière pour le félicité. Néanmoins, au bout d'un quart d'heure, j'étais un peu fatiguée par ce trot enlevé. Je mis Ombre au galop pendant 1 minute, histoire de reprendre mes esprits, et arrivée à l'orée de la forêt, fis demi-tour en repassant au trot. L'étalon commencait à peiner. Je ralentis le trot au minimum. Finalement, nous arrivâmes en vue du haras. Je décidais de profiter de l'état d'hébéétude (ça se dit ? ) de mon cheval pour lui présenter le sulky et le harnais.
le rond de longe

Je pris l'allée équestre, maintenant bien connue d'Ombre. Le filou en question connaissair effectivement les coins où l'herbe était la plus tendre ! Le chenapan ! Il tirait sans cesse sur la longe pour profiter de ce met qu'il n'avait pas du tout dans son pré (mais alors pas une miette d'herbe dans le pré !!). Pour finir, je le tins très serré, la main pratiquement au niveau de l'anneau. Môssieur se clama donc. Pour le féliciter, je le laissais manger un peu d'herbe en lui montrant bien que c'est moi qui l'autorisais et pas lui qui réussissait à m'échapper ! Nous fîmes demi-tour et je pus relâcher un peu la [ Pétula, arrête avec la barre espace !!] longe. Ombre se tint à carreau. Nous rentrâmes assez vite vu que le temps devenait menaçant.

les prés

Je repris le même chemin que la dernière fois en restan sur l'allée équestre de peur d'abimer la calèche trop en forêt. J'alternais trot et pas. Je tenterais le galop dans une autre séance car Môssieur n'était pas habitué à galoper en étant attelé. Le challenge était de faire comprendre à Ombre que le sulky s'était que le trot mais que la calèche, on pouvait aller au galop. Je me contentais donc de pas et de trot pour aujourd'hui. Dans les légères montées de l'allée équestre, je rallongeais les guides pour que Ombre puisse "s'étendre". En revanche, dans les descentes, je mettais le frein pour que la calèche ne percute pas l'arrière-train de l'étalon. Le tout, s'était de ne pas oublier de l'enlever après. J'étais ravie de la bonne humeur qu'Ombre mettait dans ce travail. Une passion cachée pour l'attelage ? Un lapin sortit brusquement des buissons. Ombre partit au galop. Au départ il fut incontrolable puis au but de 2 minutes, voyant le danger passé, il ralentit progressivement. Néanmoins, bien décidée à profiter de ce galop, je l'y maintins à force de claquements de langues, d'encouragements et de flatteries. Ca constiturait une première étape pour l'abord du galop à l'attelage. Je le repassais au pas et fis demi-tour vers le haras. Le retour se passa sans encombre.

les écuries

Je pris appui sur une souche pour me mettre sur le dos d'Ombre. Le contact de ses muscles sous moi était si agréable ... Je mis l'étalon au pas. Je fis d'abord un petit tour du haras, gentillement (bah oui, y'a des tours méchants aussi). Ensuite, je pris l'allé équestre. Je laissais Ombre cheminer comme il l'entendait. Il marchait d'un bon pas, la tête redressée. Au bout d'un quart d'heure, je remontai un peu sur mes rênes et poussai mon étaln au petit trot. Ayant déjà très mal à cause de la colonne vertébrale de mon étalon, je le poussai bien vite au petit galop. Je me laissai bercée puis, remarquant que le ciel étant complétement sombre et que seule la lune nous éclairait, je repassai Ombre au pas et lui fis faire un demi-tour. Une demi-heure plus tard, nous étions de retour au haras. Comme Ombre était tout fringuant et tout propre, je ne passai au box que pour lui mettre sa couverture et lui mettre un licol puis l'amenai directement aux prés.

les prés

Je proposai de me mettre devant pour éviter les altercations entre chevaux étant donné qu'Ombre semblait tout à fait disposé à faire la cour à Angola. Nous prîmes d'abord le grand chemin pendant quelques minutes en cheminant tranquillement au pas. Je fis plus ample connaissance avec Jassica qui me raconta comment elle avait décidé de s'acheter un cheval et de venir habiter ici au haras. Pour ma part je lui fis de la pub pour le concours qui se préparait. Elle me promit d'y réfléchir même si elle n'était pas sûre de pouvoir y participer car elle ne connaissait pas encore très bien sa jument. Nous prîmes un petit chemin sur la droite. Ensuite, nous repiquâmes sur le grand chemin pour le retour. D'un commun accord, nous décidâmes de rester au pas pour éviter tout incident. Ombre manifesta son envie de galop et j'eus le plus grand mal à le réprimer. Arrivées au haras, je remerciai Jessica pour cette petite balade fort agréable et nous nous séparâmes.

les prés

Je commencai à courir une fois assez éloignée du haras pour que eprsonne ne m'aperçoive (). Je pris un rythme plutôt lent, assez régulier et je courus pendant 10 minutes tout droit. Après cela, je fis une p'tite pause en me disant qu'il aurait été plus prudent d'emmener de l'eau, et comme il a toujours le retour qu'on ne prévoit pas, je ne refis que 5 minutes avant de faire demi-tour. Vers la fin du parcours, je fus obligée de marcher (j'allais dire repasser au pas) car j'étais trop fatiguée. Je rentrai bien vite à ma maisonnette avant que quelqu'un me voit dans cet état.

les maisonnettes

Je me hissai sur le dos de mon étalon et nous partîmes au pas, en suivant l'allée équestre. Ombre semblait paisible, ça me faisait presque mal au coeur de savoir que j'allais le faire souffrir. Nous nous enfonçâmes dans la forêt. Quelques minutes plus tard, je fis prendre à Ombre un chemin qui partait vers la gauche. L'étalon releva la tête et regarda autour de lui, un chemin nouveau pour lui. Nous arrivâmes dans une grande plaine, étonnante d'immensité, avec un magnifique lac au milieu. J'en fus subjuguée.

le lac

Le retour au haras si fit sans la moindre précipitation bien entendu. Ombre avancait, la tête un peu basse, d'un pas lent, traînant. Quand à moi, je luttais pour ne pas crier tellement je me sentais fatiguée. Il me semblait que ne n'arriverions jamais au haras. Au bout d'une petite demie-heure, nous vîmes enfin le haras. Il me sembla que jamais je n'avais été aussi heureuse de voir le haras.
J'arrêtai Ombre dans la cour, je mis pied à terre et nous prîmes le chemin des écuries.

les écuries