Isa dans le Centre Commercial

Je me glisse dans le grand bâtiment et contemple l'intérieur en me disant que, de toute ma vie, je n'ai jamais rien vu de tel...

Je me décide d'entrer dans une boutique après avoir fait trois fois le tour des vitrines. Je me promène dans les rayon et remarque ce qu'il me faut enfin : de la nourriture pour chevaux. Bah oui, j'ai été tellement blonde que j'ai oublié d'en acheter à mon inscription... Mais bon, il était temps de se rattraper !
J'attrape un grand sac de granulés et sourit. Exactement ce qu'il me faut ! Puis, je m'attarde dans le rayon "matériel" et me décide pour un abreuvoir automatique à 50 ♣. Arrivée devant la caisse, un homme me dit

- Tiens, z'êtes nouvelle vous !
- Euh,... oui...
- Alors ça vous fera 55.5 ♣

Je sors l'argent de ma poche, règle mes achats et me dirige vers la sortie avant d'être interrompue par le vendeur

- Revenez quand vous voulez surtout !

Je me retourne, lui dit au revoir tout en lui souriant et m'éloigne du centre en direction des écuries...

De retour au centre commercial, je me dépêche d'aller acheter de la nourriture pour Taïga. Je prends un gros sac de granulés et me dirige vers les caisses... ou un monde pas possible attend son tour. C'est pas vrai ! J'attends le plus patiemment possible mon tour. Quand il arrive, je pose mon sac sur le tapis roulant et attends que le caissier (un beau brun ténébreux... ^^) m'annonce le montant que je connais déjà.


- Cela vous fera 5.50 ♠, Mademoiselle.

Tout cela accompagné d'un sourire magnifique. Je sors de quoi payer et me retiens de lui dire quelque chose du style "Vous ne voulez pas mon numéro de téléphone non plus ?". Je lui donne l'argent, prends mon sac et m'en vais, les pensée complètement retournées...

J'entre dans la boutique habituelle et commence à me promener dans les différents rayons. Tout d'abord, je me dirige, avec un super caddy, au rayon alimentation pour acheter de quoi éviter la famine à Taïga.
Je prends comme à mon habitude un grand sac de granulés pour tenir tout mois. Puis, voyant le foin et les pommes, je me dis que Taïga mérite bien ces quelques friandises de temps en temps ! Je prend donc de quoi faire dix râteliers ainsi qu'un cageot de pommes.
Je me dirige ensuite vers le rayon "équipement" et choisis un sacoche que l'on peut attacher à la selle. Ça peut être pratique en promenade !
Ensuite, je me dirige vers le rayon "dressage". Je prend une grande longe assortie au licol (couleur orange/brindille... ^^). J'allais sortir du rayon quand je vis le "Larousse du cheval". Je le pris, feuilleta les pages et découvris quelques notions de dressage pour les chevaux difficiles... Je met un livre dans le caddy et me dirige vers les caisse pour payer mes achats quand je m'aperçoit avec angoisse que la personne gérant la caisse est le brun ténébreux de la dernière fois. Espérant qu'il ne me reconnaisse pas, je rougis jusqu'aux oreilles. Alors que je posais mes articles sur la caisse, il me jette un regard et me lança un sourire radieux qui me fais rougir de plus belle.
Mon tour arrive enfin et c'est avec sourire qu'il me lance :

- Bonjour mademoiselle, cela fait longtemps qu'on ne vous avez pas vu dans la boutique !

Les joues en feu, je souris à mon tour.

- Oui, c'est vrai. Mais c'est parce que je n'en avait pas l'utilité...

Il rit et commence à enregistrer mes articles poursuivant la conversation sur comment j'allais, ce que je faisais en ce moment... Enfin, la caisse émit un petit "bip" sonore et le jeune homme m'annonça :

- Eh bien, cela vous fera 99.5 ♣ !

Me souvenant alors que je n'avais que 100 ♣ dans ma poche, je me dis que le calcul avait été pile poil !
Je lui donne l'argent, reprends mes affaires et avec un grand sourire lui dit :

- Au revoir, monsieur !
- A bientôt, mademoiselle.

Je sors du magasin et me dirige vers le haras pour déposer tout ce matériel dans la sellerie, les pensées hantées par le jeune homme brun...

J'entre dans le centre commercial et me dirige automatiquement vers les caisses. Je le vois. Il est là. Lui aussi me voit. Il me sourit et me fait un signe de tête. Je lui rend son sourire et me dépêche de rentrer dans un ayon car je sent mes joues s'enflammer. Je me dirige, réveuse, dans le rayon alimentation et choisis, comme d'habitude, un sac de ganulés.

Je pousse un long soupire et me dirige vers les caisses. La file d'attente est longue. Je retient un rire lorsque j'entend une fille demander au caissier son numéro de téléphone. Puis mon tour arrive.

- Bien le bonjour demoiselle !

Je souris, les joues pourpres.

- Heu.. Salut !

Aïe, je commence bien la conversation moi ! Je reprends mon souffle et remet les pendules à l'heure pour éviter de dire n'importe quoi... J'arrive alors à prononcer :

- Vous allez bien ?
- Eh bien disons que j'en suis à la 27ème fille qui me demende mon numéro aujourd'hui ! Un record ! Le dernier établi remonte à... hier et il était de 19 !

J'éclate de rire. En même temps, je les comprends ces filles... Il passe mon unique article en caisse et m'annonce :

- Comme d'habitude, cela fait 5.5 ♣ ! Au fait, vous êtes bien l'une des seules qui ne le me demande pas, mon numéro...

Je rougis de plus belle. Je lui tends l'argent et récupère mon article avant de lui lancer un sourire gêné :

- Eh bien, peut-être parce que je juge que ce n'est pas nécessaire ! Je pourrais peut être faire l'effort de passer vous voir plus souvent !

Bravo ma vieille, t'es bonne pour le rateau du siècle maintenant !

- Avec plaisir !

Il me lance un dernier sourire, les yeux brillants. Puis, me souhaite de passer une bonne journée. Je lui rends son sourire et sort du magazin. Dehors, l'air frais me ramène à la réalité juste à temps pour éviter de rentrer dans un lampadaire. Je reprend ma route et me dirige vers les écuries...

J'entre dans le magasin et commence par jeter mon regard désormais habituel sur les caisses. Je regarde les différents caissiers et caissières. Une blonde qui raconte sa vie, le vieil homme qui m'avait accueilli lors de ma première visite et... le jeune homme brun et séduisant. Je le regarde en souriant. Cependant, je regarde également la longue file d'attente de jeunes filles qui se trouve derrière lui... Alors je me décourage et me dirige vers le rayon alimentation des chevaux. Je prend un sac de granulé et un cageot de pommes. Je prend tout ça en main lorsque le cageot me glisse des mains.

Les pommes se mettent à rouler partout et je rougis de honte. Le chef du rayon arrive et me toise du regard. Je tente de lui tirer un sourire angélique et commence à ramasser les pommes échoués quand il demande à un certain "Lucas" de venir m'aider. Pendant que je remettais quelques pommes dans le cageot, une main m'en tandis une qui était un peu plus à l'écart et une voix qui ne m'était pas inconnue s'éleva :

- Je croyais que vous deviez venir me voir plus souvent...

Je relevais la tête, surprise et découvrit le jeune homme brun de la caisse

- Je... euh... Je n'ai pas beaucoup été présente ces derniers temps... Et... Vous n'êtes pas à votre caisse ?

Le jeune homme éclate de rire, tout en continuant de ramasser quelques pommes.

- Non, on viens de me remplacer... Pour que je puisse aider une jeune demoiselle qui perd ses pommes !

Je rougis tandis qu'il riait. Une fois toutes les pommes de retour dans leur cageot, il le soulève et m'emmène aux caisses. Elle le suit, sous les regards haineux des autres jeunes filles. Puis, il reprend sa caisse et me fait passer en prioritaire.
Derrière moi, j'entends des grognement, telle une horde de tigresse a qui on vient de voler la proie. Le jeune homme... Lucas me sourit et me lance un clin d'oeil.

- A bientôt mademoiselle... Si vous voulez bien venir me voir...

Je lui souris avec assurance tandis que les lionnes se mordent les doigts. Je sors du magasin et rentre chez moi en riant...

Je regarda les caisses, mais Lucas n'y était plus, alors je me dirigea vers le rayon alimentation des chevaux. Déçue, je pris un flacon de savon glycériné, quand quelqu'un me cacha les yeux. Le flacon me glissa des mains, et tomba. Les mains se levèrent de mes yeux, et j'entendis une voix douce me dire :

- Tu ne sais plus te servir de tes mains aujourd'hui ?

Je me retourna, et me voilà aux anges. Le beau caissier était là, devant moi, et me parlais comme si on se connaissait depuis l'enfance. J'entendit une blonde qui commençait à grogner à côté de nous. Lucas se baissa et ramassa mon tube.

- Je le prend. Ca t'évitera de le faire tomber une fois de plus !

Je lui laissa le flacon et nous nous dirigions vers les caisses.

- Tu es très belle dans cette robe. Elle te va à ravir !

Je pense que je rougis à son compliment, ce qui provoqua chez lui un grand frisson.

- Je peux te le payer si tu veux !

- Non ça ira, merci

- Mais si, j'insiste ! S'il-te-plaît ?

A cette remarque, je ne dis plus rien. Il vient de me tutoyer !!!!

- Si cela t'amuse.

Nous arrivions au caisses, quand je me rendit compte que toutes les filles evironnantes me fixait, le regard plein de jalousie. Il me paya mon savon, et me demanda :

- Veux-tu que je te raccompagne ?

Je me rappela alors que j'étais venu à pieds, et que je devais repartir à pieds.

- Cela m'éviterai de faire retomber le flacon, et en plus j'ai mal aux jambes !

Alors je monta dans sa voiture, et je lui dit la route du haras. Une fois arrivés, il coupa le moteur, et me demanda :

- Tu viendras me voir demain ?

- Bien sûr ! Je m'arangerai avec quelqu'un pour faire sortir ma jument !

C'est alors que je me rendis compte que nous étions si proches l'un de l'autre que je sentais son souffle calme. Je me rapprocha encore de lui, et je l'embrassa, comme le premier baiser que l'on voit dans les films américains. Je m'aprétais à lui dire que je devait partir lorsqu'il me rendit mon baiser. Mais celui là était beaucoup plus fougueux que le mien. alors nous descendirent de la voiture sous le grand ciel étoilé, et il me raccompagna chez moi.

Je rentra dans le centre commercial, et regarda si mon amour était à sa caisse. Une fois assurée de cela je m'engagea vers le rayon ménage, et pris une éponge. Je partis vers la caisse de Lucas. Quand il me vit il me lança un sourire éblouissant. Je lui rendis son sourire, et il se leva et sepencha vers moi pour m'embrasser. La jeune brune dèrrière moi se mit à grogner.

- Tu es de plus en plus ravissante de jour en jour.

Je sentis mes joues devenir pourpres. Il se rassit, et passa mon éponge.

- Ca fera 2,00 ♣ ma chère, avec en plus mon téléphone puisque tu ne me l'a pas encore demandé.

Je rougis de plus belle, et sortis de mon sac un petit bout de papier et un stylo. Je lui écris dessus mon numéro.

-[b] Merci, et bonne journée ! lui dis-je pour plaisanter.

- Bonne journée à toi aussi mon coeur !
Puis il me rendit la monnaie et je m'en alla ranger mon éponge chez moi.