Une fois arrivés à la carrière mixte, je lache Furia et referme la barrière. L'étalon marche le nez au sol, gratte, tourne et se roule, des deux côtés évidemment.
J'explique à Max le travail et les progrès jusqu'à présent, mais que je n'ai pas encore voulu le faire rentrer dans un milieu clos, bien que dans les ménages ça devrait moins poser de soucis que dans un box.
Je me place ensuite au milieu de la carrière et à l'aide d'une chambrière, demande à Furia de prendre le trot. L'étalon fait un tour de manège au galop, lançant un coup de cul avant de prendre un grand trot, l'encolure arcquée, la queue en panache. Je le fais trotter et galoper quelques minutes, avant de le repasser au pas, ce qui prend quelques secondes avant qu'il ne ralentisse.
Je m'apprche de lui, il s'arrête, me faisant face, et attend que je l'atteigne. Je lui donne une friandise, le caresse et raccroche la longe au licol.
Pendant quelques minutes, je travail au pas, marcher, arrêter, sans qu'il me dépasse ou qu'il tire. Sur la fin c'est beaucoup mieux, il se concentre un peu, bien qu'il prête aussi atention aux mouvements et bruits extérieurs.
Je lui fais faire plusieurs pauses, le récompansant de caresses et de paroles. Je demande à mon cousin de me rejoindre, l'étalon tourne brusquement la tête vers le nouveau venu. Celui-ci s'arrête tous les quelques mètres, laissant Furia l'observer et s'habituer au rapprochement. Lorsque Max n'est plus qu'à quelques petits mètres de nous, l'étalon commence à être un peu anxieu, il ronfle et tente de reculer. A vrai dire, il n'a pas revu d'hommes depuis qu'il a quitté le marchand de chevaux, et je doute qu'il en garde un bon souvenir, ayant vécu depuis dans "la douceur féminine"
Mais à force de paroles réconfortantes et de caresses de ma part, il finit par accepter, au bout de longues minutes, que Max se tienne à mes côtés. je le récompense, le caresse, puis attrape la main de mon cousin, pour l'ammener moi même vers l'espagnol dont les muscles sont contractés. je pose la main de Maxime sur l'encolure du cheval qui tressailit, mais tout en lui parlant, je le caresse avec la main du garçon. IL souffle bruyamment, gratte le sol, mais ce laisse faire.
Je le récompense, mon cousin s'éloigne, et je décide d'en rester là pour aujourd'hui, c'est incroyable qu'il l'ait pas réchigner plus que ça.
je lui fais faire deux tours de carrière au pas avant de le rammener au paddock.
les écuries