20 milles lieux sous les mers... à peu de choses près!

Alors que j'emprunte la route venant sur la côté, le soleil commence à percer l'horizon.
Je ne connais pas bien la route encore, et suis donc scrupuleusement les petits panneaux.
J'arrive bientôt en haut de la route et m'arrête pour admirer le paysage.
Je reste un moment accoudée à la balustrade, perdue dans mes pensées.
Je prends ensuite le chemin en direction des falaises, et mets un moment à les atteindre.
Je marche un moment dans le sable profond, et décide d'enlever mes chaussures et mes chaussettes tellement le sable se glisse à l'intérieur.
Après m'être balladée un moment je redescends et atteint la plage.
Je morche au bord de l'eau, laissant les vagues fraiches venir me caresser les pieds.
Je rêve de pouvoir un jour venir ici avec Illusion... mais j'attendrai, je lui laisserai le temps d'être prêt à affronter une si grande étendue d'eau.
Une fois arrivée au bout de la plage, je retourne plus dans la terre et m'allonge dans le sable doux.
Je reste un moment à regarder le ciel qui change de couleur en écoutant le bruit du va et vient des vagues.
Au bout d'un bon moment, je me décide à me relever, frotte mes vêtements et remonte les marches de pierre pour retourner sur la route.
Là je vide mes chaussures de tout le sable qui les remplie pour me rechausser et retourner tranquillement au haras.

la sellerie

Avant d'aller à la plage, je fais un rapide passage par la maison pour prendre la laisse enrouleur que j'accroche au collier en nylon de Chamallow.

Et c'est parti pour une promenage "d'apprentissage"!

J'emmène le chien sur le sentier qui mène à la plage en le faisant marcher à ma gauche, il est aux ordres mais pas vraiment attentif, tellement il y a de choses à regarde sur ce nouveau territoire.
J'ai bloqué la laisse afin qu'il n'aille pas trop loin, mais il pour l'instant il reste correctement à sa place.
Nous arrivons rapidement sur la côte et descendons le long de la falaise pour être sur la plage.
Là je débloque la laisse ce qui permet à Chamallow d'avancer plus.
Je laisse partir vers l'avant, m'arrête et le rappel.
Il s'arrête, se retourne et comme la dernière fois, fait mine de m'attendre.
je continue de le rappeler sans bouger, au bout de quelques secondes il consente à revenir au pied.
Je le félicite tout en le caressant bien.
Je répète plusieurs fois l'exercice, le laissant avancer en m'arrêtant pour pouvoir le rappeler et qu'il revienne au pied.
La laisse ne faisant que quelques mètres, l'exercice se fait donc sans beaucoup de distance.
Au bout de 10min, Chamallow a compris que je m'arrêtais à chaque fois, et tourne donc la tête pour vérifier que je le suis bien.
je souris en le voyant faire et m'accroupie à sa hauteur pour le caresser et le féliciter.
Je me décide à détacher la laisse après quelques hésitations puis me redresse en laissant Chamallow vagabonder à mes côtés.
Je suis un peu inquiète pour le rappel en liberté, mais le vendeur m'a assuré qu'il était parfaitement dressé, ayant travaillé avec les moutons.
Une fois qu'il s'est assez éloigné, je pousse un petit sifflement comme depuis le début de la ballade tout en l'appelant, je le vois tourner la tête tout en continuant à courir, et le voyant continuer à courir, mon anxiété grandit.
J'insiste donc, et les battements de mon coeur ralentissent quand il fait un large cercle pour revenir à fond de calle vers moi!
Je l'entoure de mes bras quand il me bouscule en lui faisant comprendre à force de paroles et de caresses que c'est bien.
Il reste ensuite à proximité de moi et ramasse au passage une vieille branche mouillée que la mer a ramené sur le rivage.
Alors qu'il s'arrête devant mon en remuant la queue et s'applantissant (mais seulement devant, avec le cul en l'air ^^).
Je fais semblant de ne pas comprendre et continue à avancer, il bondit autour de moi en me donnant des petits coups de tête dans les jambes et se mettant devant moi.
Je le caresse, prends le baton en disant "donne" , il lache et bondit, tout content que je joue avec lui.
Je le lance (pas trop loin, j'ai pas beaucoup de force^^) et voit Chamallow bondir en "galopant" vers le baton, l'air fou de joie!
Je siffle pour qu'il revienne, ce qu'il fait, mais il me nargue un peu en tournant autour de moi et faisant un bond en arrière à chaque fois que j'essaie d'attraper le baton.
Cette fois, je mets 10 bonnes minutes à réussir à le récupérer et suis obligée de courir après mon chien qui a l'air de s'amuser comme un fou!
J'arrive enfin à récupérer le morceau de bois et suis épuisée ^^
Je lui fais comprendre (à chamallow!) que le jeu est fini et rattache la laisse à son collier afin de remonter la falaise, reprendre le chemin de l'aller en sens inverse et retourner au haras.
Malgrès les aller-retour à vitesse grand V que Chamallow s'est fait sur le plage, il n'a pas encore l'air très épuisé.
c'est donc en trottinant encore qu'il fait le retour à mes côtés.

le coin douche

Nous marchons, Chamallow en laisse à mes côtés, jusqu'à la sortie du haras après avoir fait quelques étirements.
Nous bifurquons pour entrer dans la forêt et là j'enlève la laisse du chien et me mets à trottiner. Chamallow me suit joyeusement, la queue battant l'air.
Nous traversons la forêt par le chemin central qui nous mène directement au bord de la falaise.
L'air est frais et piquant, mais au moment le soleil est présent et il ne pleut pas.
Chamallow cours gaiement de tous les côtés, ne me perdant jamais de vue, allant renifler telle ou telle odeur dans les fougères.
Nous arrivons rapidement le long de la falaise où je me remets à marcher pour descendre par les dunes. je rapelle Chamallow pour qu'il reste à mes côtés, il court comme un fou, glissant dans le sable.
Une fois sur la plage, je me remets à courir, pendant plusieurs minutes.
Je ralentis un peu, marche, Chamallow ramasse un bout de bois et tourne autour de moi en le tenant dans la gueule. Je m'arrête, lui prends et lui lance.
Nous jouons une bonne dizaine de minutes comme ça, il me nargue parfois en ne voulant pas me donner la branche et me faisant courir après lui. C'est plus crevant que faire un footing ^^
Je m'assoie dans le sable et mon chien se couche à mes pieds sans lacher son bout de bois.
Je le caresse tout en regardant l'horizon, réfléchissant au travail avec Furia. Je me relève, et nous repartons en marchant jusqu'au bout de la plage. Là nous remontons et rentrons au haras en prenant par la route.
Je lui remets donc sa laisse et me remets à courir un peu.

les écuries

Après avoir quitté le haras, nous empruntons le sentier qui mène à la forêt, tranquillement au pas. Chamallow marche à nos côtés, faisant attention où il va pour ne pas être dans les jambes du "monstre gris".
Nous obliquons sur la droit le chemin principal qui traverse la forêt pour rejoindre la plage.
Là, je rallonge un peu la longe de Chamallow pour qu'il puisse s'écarter un peu et demande à Illusion de prendre le petit trot, tranquillement, rênes mi-longues. Le cheval ne se fait pas prier et part au trot, les oreilles en avant.
Chamallow se met également à trottiner à nos côtés, prenant ses distances. Je le surveille du coin de l'oeil, veillant à ce que mon cheval ne l'écrase pas.
Nous arrivons bientôt en vue de la digue, et je repasse le hongre au pas. C'est la première fois que je l'ammène seul à la mer, j'espère que ça se passera bien.
Je l'emmène vers le chemin qui descends entre les dunes pour aller sur la plage, et là je décroche mon chien. Celui-ci s'élance dans le sable, mais sans trop s'éloigné.
Illou relève la tête les oreilles pointées vers l'avant, observant cette grande étendue devant lui. Je commence à le marcher le long de la plage, l'approchant un peu de l'eau là où le sable n'est pas trop dur. Je sens qu'il est un peu rétissant à y tremper ses pieds, je ne vais pas lui imposer aujourd'hui.
Le sentant qui commence à s'exciter un peu, je me mets en équilibre et lui demande doucement le galop. Le hongre bondit je ne l'ai jamais vu s'élancer aussi vite. Chamallow, sentant la joie de l'équidé, cours à nos côtés en aboyant joyeusement.
Une fois qu'Illusion a laissé sortir sa joie je le calle dans un galop régulier, plus à son rythme.
Je me redresse enfin, le repasse au trot, puis au pas avec un peu de difficulté. Je le caresse et lui laisse les rênes, il n'a pas l'air de vouloir repartir au grand galop.
Je siffle Chamallow qui revient au pied du cheval, et le raccroche.
Nous remontons sur la digue et rentrons tranquillement aux écuries, longeant la forêt.

les écuries