There are the sky, the sun and the sea ....

Ombre frémit en voyant la grand étendue de sable, vierge de tout vacanciers. Je lui fait faire un tiers de la plage au pas, le second tiers au trot et enfin le troisième tiers au pas, pour me dire, ahh, il est à mon commandement avant que je n'ai plus aucune emprise sur lui pendant un moment. Il ne faut pas perdre de vue que c'est un étalon avide d'espace et de liberté. Je fais un demi-tours, et ouvre mes doigts sur les rênes, ce qui suffit amplement à faire littéralement jaillir Ombre. L'étalon bondit, et après quelques "mini-cabrades" il se lance dans un galop effréné. Ma vue se brouille. Je me penche et enfouit ma tête dans la crinière du cheval. Je me rends compte que j'ai encore un peu d'influence sur la direction, aussi, à l'approche du bout de la plage, je fais faire un demi-tour à l'étalon, qui effectue celà sans même ralentir. A un moment, j'ai eu la vague impression qu'il ralentissait, et alors que je commençais à profiter du paysage, il repartit de plus belle. Je réussis à l'arrêter après maintes de tentatives, mots doux, et caresses. Je le mis au pas en le faisant aller dans l'eau. Ombre avait l'air de trouver très marrant la sensation de marcher dans l'eau. Après un quart d'heure ou j'alternais trot et pas, nous primes le chemin du retour qui se passa sans encombre (pas de résumé dans la forêt pour trois lignes à peine).

les écuries

Evidemment, à peine l'étalon a-t'il posé un sabot sur le sable fin qu'il cherche déjà à pousser un galop sur la plage.
"Eh ben pépère, on écoute plus sa cavalière préférée ?".
Il passa de son propre chef au trot. Je le repassai au pas tant bien que mal. Je sentis le regard de quelques baigneurs amusé par mes difficultés. Je mis Ombre en cercle dans un coin tranquille. Encore une fois, je me laissai surprendre et cette fois, l'étalon partit tout de suite au galop. Comme il ne semblait pas diposé à repasser gentillement au pas, je rétrécis mon cercle au maximum, ne lui laissant pas la choix. A contre-coeur, l'étalon repassa au trot. Je me grandis à nouveau et levai les rênes pour qu'il repasse au pas. Au bout de 5 minutes, il consentit à repasser au pas. Je sentai quand même que son pas était très très énergique et qu'un rien le ferait partir en trombe. Je fis quelques tours au 2 mains au pas, puis me disant qu'on était quand même pas là pour faire du dressage, je laissai les rênes se rallonger un peu. Le départ de mon n'Ombre fut tellement violent que j'atteris juste devant la selle. Il suffisait à mon étalon de piller net pour que je me retrouve le nez dans le sable. Mais celà n'était pas la préoccupation de l'étalon dont les foulées s'allongeaint de plus en plus. Je me remis tant bien que mal en selle, une poignée de crins dans la main. Je voyais le bout de la plage se rapprocher de plus en plus vite et je me dis que si je voulais avoir ma chance, il fallait que je récupère mes étriers. Je n'ai jamais été bonne à ce jeu là. "Vous enlevez vos étriers" et quelques secondes plus tard "vous récupérez vos étriers". Moi c'était souvent du hasard quand je les récupérais. Je me concentrais sur mon pied droit. Hélas, l'étrier valdinguait dans tous les sens. Au comble du désepsoir et de la honte, j'essayais de bien viser mais à chaque fois ce bout de fer encorcelé m'échappait. Pour finir, ce fut mon pied gauche qui retrouva le premier sa place dans l'étrier alors que oui, c'était du pied droit que je me préoccupais. La barre de rochers était maintenant toute proche et plus question de so'ccuper de l'étrier restant. Je m'efforcai de diriger Ombre pour qu'il fasse demi-tour car un arrêt net, non merci. L'étalon n'en fit qu'à sa tête et alors que je me voyais déjà le nez cassé sur les rochers, il fit un demi-tour quasi sur lui même et repartis de plus belle. Comme l'étendue de la plage s'offrait à nouveau à nous, je me reconcentrai sur mon étriers. Je réussis enfin à le récupérer et je pus profiter de cette agréable sensation de je-suis-le-plus-fort-du-monde ! Je me mis un peu en équilibre, ce qui poussa Ombre à accélérer la cadence. Au bout de la plage, il refit demi-tour mais son allure diminuait progressivement. Le grand dadais se souvenait que l'endurance, c'était pas sa tasse de thé. Quelques minutes plus tard, il était au grad trot. Afin de le faire profiter des vertus de la mer, je le menai vers le bord de l'eau. Dès que ses sabots touchèrent l'eau, des gerbes d'eau vinrent m'éclabousser. Je le laissai s'amuser, si ça pouvait lui faire plaisir ! Au bout d'un quart de "mumuse avec l'eau", je le repassai au pas et nous prîmes le chemin du retour à son grand regret.
"Mais on reviendra mon choupinou !"

la forêt