Box d'Equinox

Midi, leur où il doit arriver !

Me voila enfin, après avoir fait mon bouleau de palefrenière. J'entre dans les écuries, dés que j'arrive, tous les chevaux sorte leur tête de leur box et viennent me saluer. Tout en inspectant le nom des chevaux, je vérifie que le box d'Equinox n'a pas été pris. Ouf, ni la paille, ni les granulés que je lui avais préparé ne s'étaient envolés. Je m'imaginais galopant dans les vastes prairies sur lui, à la recherche d'aventure ainsi que de bonheur. Un bruit me fit soudain sortir de mes pensées, celui du van ! Un van au couleur éclatante se gara dans la cours et m'apporta un papier, surement celui de l'autorisation de station ou quelque chose d'en le genre.

-Bonjour Mademoiselle, c'est bien pour vous ? me dit le gros monsieur.

-Oui, c'est Equinox ? lui demandais-je.

-Bien sur ! Venez, suivez-moi ! me lança-t-il.

Le bonhomme se dirigea vers le van. Pendant qu'il ouvrit la porte, je pris mon licol de cuir marron, et constata avec enthousiasme, que c'était bien mon cheval. Le sourire jusqu'au oreille, je lui tendis ma main, qu'il renifla. Je commença a attacher son licol quand sin museau vient se fourrer dans une de mes poches de vestes, une carotte ! Il la croqua goulument et hennit avant de se laisser entrainer vers son box. Il était tellement beau, j'étais sur que l'on s'entendrait très bien. L'homme partit en me laissant ses guêtres de transports, que je mis avec soin dans ma mallette. Je fis rentrer l'équidé dans son box, en lui faisant une grosse caresse.

-Tu es vraiment magnifique, lui murmurèrent à l'oreille.

Il secoua gentiment la tête en guise de remerciement et désigna ma mallette de pansage. Un bon pansage ne lui ferait pas de mal. Je saisis les brosses tour à tour, puis brossa son poil gris claire. Il ne manquais plus qu'à lui curer les sabots, je pris le cure-pieds et décolla la saleté. Je vis alors qu'il était ferré, ouf, cela me fera faire des économies. Pour vérifier qu'il soit en bonne santé, j'ai pris son poux, ensuite ses membres pour voir s'il ne s'était pas blessé pendant le transport, s'il n'avait pas de tiques. Il était parfait, il ne manquait plus qu'à voir ses performances. Et pourquoi pas, s'entrainer un peu au saut et faire une balade sur la mer. Mais je ne reprenais que mon travaille à 15 heures et je terminais à 19 heures, alors il fallait en profiter. Après avoir pris ma décision, j'enleva le licol de mon hongre et le posa sur un porte filet, il fallait maintenant que je selle mon Equinox.

La sellerie

Quand je revint de la sellerie, car j'avais été chercher le matériel de mon cheval ainsi que ses protections, je le vis, en train de mordre un autre cheval. Le premier mot qui m'étais venu à l'esprit c'était "non" mais aucun son ne sortit de ma bouche. Je déposa mon matériel sur un porte selle et courut vers mon cheval en lui donnant une tape sur le museau. Je me suis ensuite tournée vers l'autre équidé, l'examinent pour voir s'il n'était pas blessé, ouf, aucune trace de la morsure. Equinox tira alors mon manteau, impatient d'être sur les lieux. Vite, il était déjà 13 heures ! Je déposa mon tapis de selle très classe Fouganza sur son dos, l'ajusta sur son garrot, mit son filet, et attacha la muserolle et la sous gorge. Il ne manquait plus qu'à mettre ses protections, que je mis aussi vite et aussi bien que possible. Quand j'ouvris la porte de son box, Equinox se cabra. J'avais manqué de tomber dans une brouette de paille pleine de fumier, mais je me fichais complètement de mon pantalon tout salle, je me releva et alla plutôt voir s'il ne s'était pas fait mal. Heureusement que je lui avais posé les protèges boulets, sinon il s'en serrais surement fracturé un. Je donna une petite tape sur l'encolure de mon cheval, passa les rênes par dessus sa tête et le fit sortir du box, cette fois sans égratignures, en direction de la carrière d'obstacle. Zut, il fallait que d'oublis ma bombe et ma cravache ! Je mis Equinox dans son box en reculant, le temps de mettre ma bombe et de resserrer la sangle. Je mis ensuite ma cravache dans ma botte, monta difficilement vue la hauteur de mon lippizan, régla les étrillés et me voila partir pour m'entrainer.



La carrière d'obstacle

Après ma chute dans la carrière d'obstacle, une femme prit en main Equinox qui commençait à s'affoler, on me prit moi aussi et me posa sur un banc situé au milieu de des écuries. J'avais affreusement mal à la tête. On m'ôta ma bombe ainsi que mes bottes pour voir si je n'avais rien de casser. Heureusement que non, on me mit juste un peu de pommade sur mon front, j'avais une énorme bosse, ça devait quand je suis retomber sur le sol, quand ma bombe c'est enfoncé dans ma tête.

-Tout va bien Cindy ? me dit une jeune femme.

-Oui, j'ai juste un peu mal à la tête... me plaignais-je.

-Ce n'est rien de grave, repose toi au salon, me dit-elle en me frottent le front de pomade et en me tendent un cacher.

Mais je voulais être sur aussi qu'Equinox allait bien. Je me leva douloureusement, ouvrit la porte même pas fermé de son box et vérifia ses membres. Une grosse entailla saignait sur son épaule droite. Je me précipita pour prendre un vieux bout de tissus, et applique soigneusement se que m'a donné la femme. J'étendis son membre antérieur, mon hongre hénit de douleur. Vite, direction le vétérinaire.... J'espérais vraiment que ce n'était pas grave... Je toucha de nouveau son épaule, une fracture s'imposait dès le premier jour....

Vétérinaire