=> Taïga, Isa et les moustiques sanguinaires <=

Nous entrons dans le bois et je maintient Taïga sur le sentier principal.

- Manquerais plus qu'on se perde...

Soudain, pour une raison inconnue, Taïga se cabre et part telle une urie à travers les arbres donnant quelques coups de culs au passage. Moi, à cru, je tente tout pour rester en selle. Quand je remarque que son allure se stabilise et me redresse un bon coup pour la ralentir. Une fois arrêtée, je descend et reprend la jument par les rênes. Je m'énerve un bon coup sur elle en lui disant des choses genre "abrutie", "triple buse", "aucune raison"... pUIs, je reprend le chemin inverse, la jument en main.

De retour dans la forêt pour une seconde ballade qui, je l'espère de tout cœur, ne va pas tourner à la catastrophe. Je reste toujours sur le sentier principal. Taïga parait plus calme que la dernière fois. Peut être m'y suis-je pris un peu tôt et que, pour la première ballade, elle n'avait pas été sortie avant... Je continue au pas sur le sentier. Plus loin, le sentier en question se sépare en fourche.

A gauche, le sentier était assez sombre mais avait l'air assez praticable si on veut faire un grand galop. A droite, le sentier semblait plus long et plus escarpé mais vu qu'on ne pouvait pas voir l'ensemble, il y a peut être un endroit où je pourrais tenter un petit galop... Je choisis le chemin de gauche et je passe tranquillement au trot...

Après un bon trot, je remarque que le sentier est praticable. Je décide de faire une pose et descend de Taïga pour la laisser se détendre. Un bon quart d'heure plus tard, je me remet en selle. Voyant que le ciel commence à se gâter, je me dit qu'il faut que je me dépêche.

Je passe au trot puis au galop. J'accélère de plus en plus le galop et me met en suspension. Les cheveux qui dépasse de la bombe me fouettent le visage. Taïga quant à elle, ne se le fait pas dire deux fois et galope de façon difficile à imaginer. Elle doit comprendre que je suis assez préssée de rentrer... Une fois que nous sortons de la forêt, je ralentie peu à peu la cadence de manière à rentrer dans les écurie au pas...

Moi un peu moi rêveuse et elle un peu moi énervée, nous nous engageâmes sur un sentier me paraissant totalement inconnu. Il était en bon état. Je me décide alors de partir augalop afin de calmer la bête. Elle commença à s'arrondir, prête à donner un bon gros tas de coup-de-cul, mais je la ralentit avant qu'elle ne puisse lever ses postérieurs. Nous étions arrives au bord d'un petit ruisseau. Je descendit, attachant Taïga à un arbre et m'allongea au bord du cours d'eau. Je pensais à lui, Lucas, mon "prince charmant". Je me releva, remonta mes bouts de pantalon après avoir enlevé mes bottes mes chaussettes, puis je fittrampette dans le ruisseau.

Quand je sortis 5 minutes plus tard, je remis mes affaire pour monter, mais Taïga commença à se cabrer. Je m'approcha et je vit que des taons s'amusaient à la piquer à la croupe, à l'encolure et au ventre.Je me dépécha de les tuer puis remonta sur la pauvre victime un peu ensanglantée.

Je repartit au galop, accélérant de plus en plus pour rentrer le plus vite possile au haras. Je ralentit un peu l'allure, évitant les branches trop longues, pour ne pas tomber. Enfin j'apperçus les écuries et ralentit au trot, puis au pas. Nous voilà enfin rentrées aux écuries !!!Dommage qu'il y ai tant de taons, parce que sinon le chemin était très bien

Puis je descendis, me dirigeant vers les écuries, Taïga à la main ...